
mercredi 30 janvier 2008
A propos de la SG, Kerviel et les autres

Petites précisions sur les dossiers pour les facs US
- Les scores au TOEFL: j'avais un peu peur que mon lamentable 19/30 à la partie speaking me désavantage (le stress, tout ça...). En fait, non, si on assure plus de 100, ça a l'air de passer sans problème.
-Au GRE. Il me semble de plus en plus indispensable de claquer le 800/800 à la partie quantitative, du moins si vous visez un master scientifique bien sûr. Même 790 peut être vu comme un inconvénient, qui peut être compensé toutefois. L'analytical wrting, on s'en fout, j'ai eu 3.5/6, et ça passe. Peut-être que mon bon score au verbal a compensé (610), mais je connais des gens admis chaque année avec des scores parfois même inférieurs à 400. Naturellement dans ce cas là il faut compenser quelque part.
-Le statement of purpose. J'ai l'intime conviction que c'est important et que ça peut faire la différence. Mais je ne sais pas vraiment ce que les comités d'admission recherchent. Sans doute: pourquoi on aime cette matière? en quoi on est vraiment bon dedans? en quoi on est brillant dans d'autres domaines (extra-curriculaire etc)? pourquoi telle formation dans telle université (citer quelques cours et profs phares, dire qu on a parlé avec des alumni du programme)? en quoi c est en relation avec notre projet pour plus tard? Bref, il y a de quoi faire, éviter les trucs originaux, c'est un risque un peu inutile.
-Le relevé de notes. Bon, désolé pour les redites, mais ça compte quand même beaucoup, le GPA global, et surtout dans les matières directement concernées. Envoyez en cours d'année des notes supplémentaires si nécessaire. Et n'hésitez pas à vous mettre un GPA de 4 pour la prépa.
-les lettres de recommendation. Bon, en France, tout le monde pense que c'est pipo. Pas du tout. Au contraire, ça fait souvent la différence. Sur 3 lettres, comptez deux profs qui ont enseigné une matière en lien avec votre programme. Plus c'est dithyrambique, mieux c'est. Plus le prof est connu, mieux c'est également. Quand un ponte dans son domaine dit "il est parmi les meilleurs, et vous devez le prendre dans votre master", ça aide. Parmi ces deux lettres, trouvez un encadrant qui vous connaît un peu mieux. Et pour la troisième, changez un peu, prenez une autre matière scientifique pour montrer votre ouverture d'esprit. Attention, il faut vraiment que ce soit une valeur ajoutée. Une recommendation professionnelle peut être un plus, mais là encore, il faut vraiment que les commentaires vous mettent en valeur. Evitez les trucs trop originaux, ça risque de vous handicaper plus qu'autre chose.
Bon, en fait j'ai l'impression de m'être pas mal répété par rapport à la dernière fois, mais si ça peut aider quelqu'un, sait-on jamais. Ah, et postulez tôt, vous serez fixés plus tôt. Et postulez encore plus tôt pour les éventuelles bourses (vraiment plus tôt).
Ca bouge un peu

Et chez les républicains, ça commence à sentir bon pour John McCain. Victoire devant Romney, qui reste son adversaire principal. Et surtout, sacré rouste pour Giuliani, qui se retire, sans doute au profit de McCain. La vice-présidence se joue peut-être là. Mais la grande question est: comment un conservateur (anti-avortement par exemple) est assez "faucon" comme McCain peut-être aussi populaire, y compris chez les démocrates et les indépendants, au point de faire douter d'une victoire démocrate dans quelques mois? Réponse: son statut de vétéran du vietnam, son charisme, sa réputation d'intégrité, le fait qu'il a collaboré avec des démocrates pour la plupart des lois votées au sénat depuis 10 ans. Il est paraît-il assez proche d'Hillary, donc nous verrons (peut-être) des débats plutôt "cool".
Débats qui risquent d'être moins animés que ceux entre les futurs candidats à la vice-présidence. Car on pourrait très bien avoir Huckabee (eh oui, il faut bien que McCain convainque une partie de la base des républicains qui lui est hostile) vs Bayh, Richardson ou qui sait peut-être Obama. Là ça serait sacrément plus marrant.
Bon et une petite pensée pour Bloomberg qui voit ses rêves de Maison Blanche s'éloigner quelque peu.
dimanche 27 janvier 2008
Est-ce déjà joué?

samedi 26 janvier 2008
Stanford...

vendredi 25 janvier 2008
Soyons sérieux...

mardi 22 janvier 2008
Petit guide destiné au polytechnicien perdu qui cherche un stage en finance

- Le Piston. Ca marche quand même sacrément bien si vous avez un grand frère qui bosse à Londres par exemple, et qui peut faire passer directement votre CV en vous recommandant. Bon, après, y a intérêt à assurer.
- Les contacts au travers de l'annuaire des anciens. C'est pas très compliqué, vous regardez les X qui travaillent dans l'entreprise qui vous intéresse (de préférence les jeunes), et vous envoyez votre CV, avec quelques questions dans le mail. Ca marche bien mieux qu'on ne le pense, et ça débouche souvent sur un entretien.
- Le catalogue des stages de l'année passée. Souvent, certains stages sont reconduits, le plus simple est donc de contacter l'X qui a fait le stage qui vous intéresse, éventuellement après avoir lu son rapport de stage, et de lui demander comment contacter directement l'équipe qui l'a eu (bon évidemment, ça ne marche que si son stage s'est bien passé...)
- Le site web du département de maths app où sont centralisées les offres de stage. Elles ne sont pas réservées aux X, certaines ne conviennent pas, mais en suivant les annonces pour postuler, vous aurez souvent un entretien.
- X-Forum: profitez-en pour passer votre CV directement aux équipes qui vous intéressent. Plus facile dans les banques françaises qu'ailleurs.
- Postulez en ligne. C'est long, fastidieux, et assez inefficace pour le type de stage que l'on recherche, mais sait-on jamais, certains ont été servis. Il y a souvent des rédactions à faire, des tests numériques à passer, et on attend souvent longtemps avant d'avoir un feedback, donc on passe souvent à autre chose.
- Allez voir directement le département de maths app, ils ont parfois des offres pour les bons élèves, mais c'est souvent de la recherche pure et dure.
- Postez votre CV sur les sites spécialisés (math-fi, efinancialcareers, manageurs...). Mais c'est très hypothétique.
Bref, là, vous devriez trouver votre bonheur. Bon naturellement, tout cela irait mieux si la conjoncture était meilleure, mais la finance de marché n'est pas encore morte.
dimanche 20 janvier 2008
Ca se décante (ou pas)

mercredi 16 janvier 2008
Finance à Polytechnique

Mais la finance, c'est vaste, il y a la finance de marché, où l'on retrouve la plupart du temps des ingénieurs à des postes de quants et traders (je parlerai peut-être des différents métiers dans un autre post), mais aussi la finance d'entreprise, à laquelle on pense peut-être
moins, mais pourtant, regardez le nombre de PDG issus d'écoles d'ingénieurs dans le CAC 40 ( plus de la moitié) ou le nombre de jeunes diplomés recrutés par les banques d'investissements anglo-saxonnes à Paris.
Finance de marché
On entre à l'X, on fait donc son service militaire jusqu'en avril, puis c'est le tronc commun. Ce trimestre rime avec la découverte de l'économie pour les X en temps que matière scientifique. Son accueil est varié. Honnêtement, l'analyse économique (micro ou macro), ça
n'a pas beaucoup d'importance en finance de marché. Beaucoup plus important, les maths,notamment les mathématiques appliquées et les domaines touchant à l'aléatoire (probabilités et statistiques). Donc, durant ce tronc commun ,un cours de probabilités, c'est la base, mais ça va assez vite. (on voit par exemple l'essentiel du programme de probas de prepa HEC en 4 ou 5 séances). Ne négligez surtout pas l'informatique, il est capital de savoir programmer en finance de marché. Java, c'est bien, C ou C++, c'est mieux, et un logiciel de
simulations numériques comme Matlab/Scilab, ça sert également. Donc, il faut s'y mettre.
Deuxième année, quelques matières importantes, d'autres secondaires, et pas mal de perte de temps si il n'y a que la finance qui vous intéresse, mais bon, une culture scientifique, ça n'a pas de prix (selon la direction en tout cas). Bref, indispensable, ou quasiment, les cours de promenade aléatoire (processus stochastiques en temps discret: chaînes de Markov, martingales et à la fin du cours, une introduction à la finance des produits dérivés, avec des modèles en temps discret), le cours de statistique (un peu aride, mais ça peut être utile et pas qu'en finance, et ça reprend une bonne partie du cours d'économétrie de troisième année). A part ça, un cours d'économie de l'entreprise bien pour la culture g, même si pas fondamental, le cours d'analyse économique n'est pas non plus indispensable, mais faut bien étudier quelque chose. A noter également une utilité, mineure, du cours d'analyse numérique et optimisation. Enfin, l'info, plus vous en faites, mieux c'est, l'important étant de maîtriser un langage et de comprendre les principes généraux de la programmation. Ah et pourquoi pas, un séminaire sur la vie économique et financière.
Début de la troisième année, et jusque là, toujours pas de vraies mathématiques financières, et toujours pas de stage! En effet, le premier stage obligatoire est un stage ouvrier, et donc forcément, difficile de le faire en finance... Astuce cependant, avoir déjà fait un
stage ouvrier auparavant, et donc être disponible durant deux mois pour un summer... mais pas évident à trouver sans des bases en finance.
Petit aparté, il est possible de faire en troisième année le master in quantitative economics and finance, en anglais et en commun avec HEC, beaucoup d'éco, un peu de maths app, mais c'est assez orienté recherche.
Troisième année donc, et voilà, enfin, programme d'approfondissement, intitulé "ingénierie mathématique de la finance et des systèmes écologiques". Bon, l'écologie, il y a bien un cours, facultatif, mais honnêtement... Cours indispensables: modèles stochastiques en
finance (à maîtriser pour performer lors des entretiens pour obtenir un bon stage), et l'enseignement d'approfondissement "modèles en finance" : un travail de recherche en finance, avec pas mal d'info, pas facile, et surtout très lourd en terme de temps de travail (une
dizaine d'heures de travail personnel par semaine). Cours importants: Processus et Estimation, un cours sur les séries temporelles, difficile et très dense (comme le cours de calcul stochastique...); Méthodes numériques stochastiques, un peu la suite du calcul de
calcul sto du premier semestre. A voir: séries chronologiques, l'enseignement d'approfondissement sur les séries temporelles, avec pas mal d'applications en finance; gestion des instruments financiers: un cours de finance pratique, plutôt corporate, avec pas mal d'études de cas en groupe, bref très MBA-style. Le reste: malheureusement, il reste quand même deux ou trois cours à prendre, qui n'ont pas trop de rapport. A vous de voir, recherche opérationnelle, réseaux et probabilités, théorie des jeux, traitement du signal...
Bien sûr, un stage à trouver, c'est pas si évident, car les X ont un statut un peu bâtard: on a fait moins de finance que ceux qui ont un DEA ou ont fini leur école (logique car il nous reste 1 an de formation à effectuer ailleurs), mais plus que ceux qui font une césure ou cherchent un summer après deux ans aux Mines , aux Ponts ou à Centrale. Vous pouvez postuler à Londres, Tokyo, Hong Kong, Paris bien sûr (c'est pas évident à NY), pour des postes quantitatifs (dérivés exos, arbitrage statistique). Les postes d'assistant-trader sont refusés. Mais je reparlerai plus tard des meilleures manières d'obtenir un stage.
Quelle quatrième année? En France, le Master El Karoui est à privilégier pour ceux qui souhaitent devenir quant, mais c'est sélectif, même pour les X. Sinon, l'ENSAE (avec éventuellement travail à mi-temps ou DEA à Paris VII en parallèle), les Ponts voire les Mines
offrent de bonnes aleternatives. A l'étranger, un master en financial mathematics ou financial engineering aux Etats-Unis est presque nécessaire pour commencer à y travailler. Reste à être prêt à dépenser 40000 ou 50000$ en un an, le plus souvent sans bourse, et à y être admis, ce qui est compétitif, même pour les X (et encore, la plupart des frenchies acceptés viennent de l'X, quelques uns de Centrale, les Ponts, l'ENSAE, et les français représentent jusqu'à 20% des effectifs!) Le top: Berkeley (mais pas possible pour les X, car il débute en mars et est hébergé par la Business School, donc l'X ne veut pas), New York University, Stanford, puis Columbia (il y a deux masters, celui en financial engineering est moins quantitatif mais semble-t-il plus réputé, pbm: il commence l'été), Chicago, Carnegie Mellon... Moins matheux mais peut-être encore plus sélectif, le master en Finance de Princeton. Mais pour être quant (et pas trader), un PhD (doctorat) est presque nécessaire. En Angleterre, quelques bonnes formations, à Cambridge, Oxford, l'Imperial College, la London School of Economics (moins matheux). Mais pour travailler à Londres, le master El Karoui se valorise tout autant dans les postes de finance quantitative (bon, après, on est moins polyvalent et on éprouve peut-être plus de difficultés à changer de voie avec ce diplôme), voire même davantage, et est gratuit...
Finalement, bien sûr qu'à l'X l'enseignement est très mathématisé, mais la finance de marché l'est tout autant, donc ça tombe bien. Il est cependant dommage que l'on ne puisse pas vraiment se spécialiser avant la troisième année (mais c'est partout pareil). Peut-être que certains souhaiteraient plus de cours de finance "pratique", mais les X sont schizophrènes: quand c'est matheux, c'est pénible, mais quand ça ne l'est pas, c'est pipo...
Finance d'entreprise
Ce n'est pas le domaine de prédilection des ingénieurs, mais quand on regarde les nominations dans des banques ou grands groupes financiers, ou quand on s'intéresse à l'origine des jeunes diplomés en investment banking (ou dans un genre différent, en consulting), on se rend compte que les X ont leur mot à dire. Mais la formation est-elle adaptée?
Le cours important en deuxième année, c'est le cours de finance d'entreprise, avec un volet comptabilité, un volet finance, un volet organisation, et enfin une partie stratégie. Pas évident et nouveau, mais presque indispensable. A part ça, vous allez trouver le temps
long... Eventuellement, des séminaires sont disponibles en vie économique et financière, droit de l'entreprise, création d'entreprise (en troisième année et en commun avec HEC, passionnant paraît-il). Business English en anglais éventuellement. Bien sûr, prenez le cours d'analyse économique, même si c'est pas tout à fait ça...
Troisième année, rien au premier semestre (à part peut-être la filière innovation technologique), et la majeure d'économie au deuxième, peut-être à axer sur l'économie de l'entreprise. Le cours à faire: instruments financiers, avec notamment Philippe Tibi, d'UBS France, beaucoup de lectures, du travail perso, des études de cas...
Pour le stage, les banques d'affaires( Lazard, Rotschild, et toutes les grandes Investment Bankings) prennent des X en entretien, pour des stages d'au moins cinq mois, en Fusions-acquisitions pour la plupart. La concurrence est rude. Une expérience dans le conseil en
stratégie est également valorisable.
Enfin, la quatrième année: à l'étranger, c'est pas facile de trouver une bonne formation, vu que l'X refuse presque toutes les formations dispensées dans des business schools ( mais tentez votre chance, on sait jamais). Exception: master en finance à la LSE. En France, pas mal d'options: ENSAE filière entreprise en parallèle avec un master à Sciences Po en finance et stratégie, les Ponts et chaussées en filière finance ( et non maths financières), HEC en mastère (peu de places, mais des cours intéressants, que ce soit dans les filières entreprenariat, strategic management ou finance), le master Projet Innovation Conception si ça vous intéresse, ou encore le Master Nouvelles Stratégies Concurrentielles en partenariat avec Oxford.
Finalement, l'X n'est peut-être pas l'école rêvée pour la corporate finance, il faut sûrement avoir la curiosité de regarder des bouquins à côté (Vernimmen, Brealey and Myers...), mais avec un peu de patience, on y trouve son compte.
Brouillard républicain

lundi 14 janvier 2008
Planet Earth

jeudi 10 janvier 2008
Petit guide d'intégration destiné au taupin perdu

Les deux critères principaux sont évidemment le prestige général de l'école, mais de manière indissociable, il y a également la formation et les débouchés dans le secteur qui nous intéresse le plus. Car même si les Ponts c'est génial par exemple, si vous aimez la Chimie, y en a pas! Donc vérifiez vraiment ça avant. Puis suivent, l'ouverture internationale, le campus ou la localisation, puis des facteurs secondaires. Les magazines du style l'Express, le Point... publient chaque année des classements discutables, mais fournissent au moins quelques données pour faire son choix.
Finalement, voici mon ptit guide tout à fait personnel, subjectif, biaisé, discutable, bref ce que vous voulez, basé sur mes observations et sur de nombreuses discussions avec des amis dans ces écoles.
Les ENS
Un concours à part. Ulm est sans doute l'école la plus difficile à avoir. Le cliché: si vous voulez devenir chercheur ou prof, allez aux ENS. Bon, le cliché est en partie vrai. Si vous êtes certains de vouloir vous engager dans cette voie et que vous avez au mieux Cachan et Lyon, vous pouvez hésiter entre les deux. Lyon est peut-être un chouilla plus prestigieux, mais c'est pas si net. Si vous décrochez Ulm, vous aurez en plus le droit de choisir d'étudier la matière que vous voulez (plus difficile dans les autres ENS), et les carrières possibles sont un peu plus variées. Des normaliens (Ulm, Lyon, même Cachan) dans la finance, ça se voit, mais c'est pas forcément fait pour ça. A Ulm, vous pourrez aussi, si vous êtes bons, avoir un Corps de l'Etat, ou même préparer l'ENA.
Sur le cursus, en gros, c'est un peu comme la fac, en accéléré et en plus costaud. Petite note également qui est loin d'être accessoire. Aux ENS, vous vous engagez pour 10 ans, en contrepartie vous êtes payés (du genre 1500€ par mois, à vérifier). Ah et chose pas banale, contrairement aux écoles d'ingé, il y a pas mal de filles ( littéraires souvent).
Bref, j'ai du mal à voir comment on peut hésiter entre une école d'ingé et une ENS. Une seule exception: vous aimez les sciences pures, la recherche est une option pour vous, et vous hésitez entre l'X et Ulm. J'y répondrai dans le paragraphe suivant.
L'X
J'ai déjà présenté le cursus à l'X dans une note précédente. En gros: 4 ans, la première année est un service militaire jusqu'à avril, puis cours jusqu'en troisième année, stage, puis enfin école d'application, fac étrangère, (donc autre diplôme) , doctorat ou corps de l'état. +: le prestige, les portes ouvertes dans tous les domaines, la solde (800€ par mois environ, moins les frais de logements, cotisations etc); points négatifs: une année en plus que les autres écoles, pas d'année de césure. Domaines d'excellence (du moins d'enseignement): maths app (en finance mais pas uniquement), physique, maths, économie, bio, chimie, mecanique, informatique.
Question: X ou Ulm? Je vous l'ai dit, si vous envisagez une carrière dans l'industrie, la finance, l'ingénierie, l'administration, l'X est le premier choix. Pour la recherche, je dirais que si vous êtes absolument certain de vouloir faire ça, de passer l'agreg, de faire un doctorat, peut-être qu'Ulm est un meilleur choix, car vous commencerez à étudier directement ce que vous aimez dès le début, alors que vous attendrez la deuxième ou troisième année à l'X. Mais les conditions de travail et les possibilités de faire autre chose en cas d'hésitation sont excellentes à l'X. Sachant cela, vous devriez pouvoir choisir.
Question: X, Mines, Centrale? 99% des élèves choisissent l'X, même s'il y a davantage de sceptiques. J'ai évoqué les deux désavantages de l'X plus haut (pas de césure possible, cursus plus long). Il y a également l'aspect militaire pour certains, mais passé le début, c'est (le plus souvent) supportable. Mais malgré ça, le trouve que le prestige et la solde sont de bonnes compensations. Déjà, si vous voulez vraiment faire les Mines, rien ne vous empêche de le faire en temps qu'école d'application de l'X en 4ème année. Vous aurez le diplôme et vous pourrez étudier une matière spécifique aux Mines (géostatistique par exemple). Par rapport à Centrale, l'X est un chouilla plus prestigieuse, ça ne change pas grand chose auprès des employeurs (même si en finance le réseau X dans certaines banques est impressionnant), mais de l'avis général, les Centraliens seraient allés à l'X s'ils l'avaient eue, donc il n'a pas de raison réellement valable de faire le contraire.
Bon je finis quand même en disant que les différences entre X, Mines, Centrale sur le marché du travail sont quasi-inexistantes.
Mines de Paris
Cursus de 3 ans, avec année de césure entre la deuxième et la troisième année (un gros plus dans certains secteurs comme la finance). Orientation vers l'industrie, l'énergie (on peut quasiment tout faire cependant, mais attention si vous avez des idées spécifiques, comme la bio...) et très bonne réputation auprès des employeurs. Un point d'interrogation sur l'international. Il y a des accords d'échange, des stages à l'étranger, certains partent durant leur césure. mais il semble obligatoire de faire sa troisième année aux Mines, contrairement à Centrale.
Bon, la question clé: Mines ou Centrale? Il est souvent un peu plus dur d'être admis aux Mines, et les élèves en déduisent donc que c'est mieux, et vont plus souvent aux Mines, à une faible majorité (60 ou 70%). Les Mines ont une réputation d'école plus sérieuse (plus de boulot, plus de présence obligatoire), sans campus, mais quelle localisation! A Centrale, c'est beaucoup plus laxiste, mais si vous voulez partir à l'étranger, il faut bosser. En fait, votre choix dépendra peut-être du domaine qui vous plaît le plus. Dire que Industrie=Mines et Finance=Centrale est trop simpliste, mais souvent observé... car des grands industriels sortant de Centrale, y en a un paquet!
Centrale Paris
J'en ai déjà un peu parlé au-dessus (Mines vs Centrale). Bref, prestigieux, 3 ans, césure souvent, et possibilité, si vous travaillez bien, de remplacer sa troisième année par un Master aux Etats-Unis. Réputée en finance (marché comme entreprise), entreprenariat et services de manière générale, mais aussi ingénierie classique.
Centrale vs Ponts? Bon là, je ne sais pas si ça se présente très souvent. Les Ponts sont peut-être à privilégier en cas d'attrait pour le génie civil ou le métier d'architecte, même si les Ponts sont aussi à la pointe en finance.
Ponts et Chaussées
Même format d'études qu'à Centrale. Campus pas très loin de Disneyland (bon c'est pas trop un critère). La tendance génie civil tend à s'estomper, et la filière finance est prestigieuse, et pas qu'en finance de marché.
Ponts vs Supelec vs Telecom: ces écoles ont des classements souvent comparables, même si les Ponts sont plus sélectifs. En mécanique ou finance, privilégiez les Ponts. Pour ce qui est de l'électronique, l'automatique, le traitement du signal, Supelec a un avantage. En info, c'est serré entre Supelec et Telecom. Mais en Réseaux, Télécommunications, mathématiques appliquées, Telecom serait un chouilla devant. Si vous voulez faire de la finance mais que vous n'avez pas les Ponts, Telecom est peut-être un peu devant en maths-fi, et est partenaire me semble-t-il du très bon DEA Paris VII Modelisation Aleatoire. Si vous vous intéressez à la finance d'entreprise ou au conseil, et que vous n'avez pas non plus les Ponts, il sera peut-être nécessaire de faire un Master après votre école (ou un très bon stage). Bon, à partir de là, vous pouvez faire 5/2, mais ça ne s'impose que si vous visez des domaines très élitistes, et encore (conseil en stratégie, private equity, peut-être même pas finance de marché).
Supelec
Supelec est divisé en trois campus, Metz, Rennes, et Gif-sur-Yvette. Le campus de la banlieue de Paris est plus prisé, mais le diplôme est identique. D'ailleurs, Gif, sans voiture, c'est loin de Paris. C'est un très bon rapport prestige/ sélectivité. Pas mal d'électronique, de signal etc durant le début des études, donc un peu barbant pour ceux qui n'aiment pas. Mais l'école encourage les bons éléments à partir en double diplôme à l'étranger. Pour les choix, cf plus haut.
Telecom
Là encore, une orientation électronique/communications, mais ça s'estompe peu à peu. Inutile de le préciser, mais c'est pas l'endroit rêvé pour faire de la bio ou de la physique théorique, donc une fois encore vérifiez bien les programmes d'enseignement. Bref, très bonne école, située qui plus est à Pairs (mais pour combien de temps...)
Supaéro
L'école toulousaine est la plus prestigieuse en aéronautique. On y fait aussi autre chose, mais renseignez-vous bien avant quand même.
ENSTA
Spécialisée en aéronavale, systèmes complexes, c'est la moins connue des écoles dites du groupe A, mais ça vaut bien plus que le coup d'oeil si ces domaines vous intéressent.
ENSAE
L'école spécialiste de l'économie, de la statistique et de la finance (de marché, souvent). Si ces domaines vous intéressent, sachez que l'ENSAE est très réputée, faisant presque jeu égale avec X, Mines, Centrale et Ponts (en témoignent les annonces d'emploi ou de stage en finance de marché). Mais ne vous plantez pas...
ESPCI
Vous sortez de prépa, vous avez aimé la physique et la chimie, mais vous souhaitez maintenant appliquer ces connaissances de manière un peu plus concrète. Cette école est faite pour vous (on dirait vraiment de la pub, hein, mais non!). Réputée chez les industriels, elle pourra combler les passionnés de sciences qui n'ont pas eu une ENS.
LES AUTRES ECOLES
Si je n'en parle pas, c'est simplement parce que je ne connais pas assez. On pourrait mentionner quand même l'ENSIMAG en informatique, Les Centrale et Mines de province (assez généralistes) mais la liste n'est pas exhaustive... et surtout, gardez en mémoire que ce n'est que mon humble opinion, qu'il y a sûrement des inexactitudes. Contactez-moi si vous voulez rectifier quelque-chose ou poser une question.
mercredi 9 janvier 2008
Come-back girl!

lundi 7 janvier 2008
LLG et quelques commentaires sur les lycées

- Il faut avoir un super dossier pour être admis à LLG: OUI, MAIS... Bien sûr, que ce soit en seconde ou en prepa, pour être admis, il faut être plutôt bon, c'est-à-dire plus de 15-16 de moyennes, de bons résultats en maths, de bonnes appréciations. Mais il ne faut surtout pas caricaturer en disant que les élèves de LLG sont tous des ptits génies/geeks/surdoués/no-life qui ont 20/20 en maths, ont grandi dans un cocon doré et ne connaissent rien à la vie. S'il est vrai que certains élèves viennent d'un milieu aisé, de nombreux amis venaient tous les matins de banlieue, parfois à 1h de RER, et une banlieue pas forcément riche. A LLG, j'ai au moins autant fait la fête, je suis au moins autant sorti qu'en Ecole (bon peut-être pas l'année des concours). Parmi les bons souvenirs, les cours de sport séchés pour aller faire des parties en réseau à Counterstrike, Roland Garros et la Coupe du Monde que l'on regardait au "foyer"... Bon ça c'est plus sympa que les khôlles en prépa, l'hiver à 19h, où on se fait martyriser par un kholleur à peine plus âgé que nous, qui nous met un joli 8 alors qu'on vient le matin même de se prendre un joli 4/20...
- A LLG, il n'y a que des bosseurs, car le niveau est très élevé... NON, MAIS... Je dirais presque que l'atmosphère de travail était un peu du style "partisan du moindre effort": bosser juste assez pour entrer en prépa, bosser juste assez pour intégrer l'école voulue... et parfois ça rate, bien sûr. Mais bon, c'est quand même là-bas que j'ai croisé les gens les plus brillants intellectuellement que je connaisse. Le mauvais côté de cette ambiance, c'est que dire "j'ai rien révisé, je vais avoir 0 à ce DS" devient monnaie courante, alors que c'est souvent absolument faux. Deuxième point important, bien que je ne sois pas décédé des suites d'une quantité de travail trop importante, j'ai au moins appris une méthode qui m'a servi par la suite.
- La notation est plus sévère qu'ailleurs... OUI. Ca je peux en témoigner, tout dépend des classes bien sûr, dont certaines sont de niveau, mais il y a un écart assez clair avec un lycée lambda. D'ailleurs, ça se voit souvent au bac ou des élèves avec 12 de moyenne obtiennent des mentions bien et très bien. D'ailleurs il me semble qu'il doit y avoir plus de 80% de mentions (100% de réussite) dont 25% de TB.
- Après LLG, tout le monde finit à l'X, l'ENS, HEC... NON, MAIS... Déjà, au lycée, il faut savoir que seuls les 4 ou 5 premiers d'une classe sont autorisés à poursuive en classe prépa à LLG même, sauf en TS1 notamment, ou c'est plutôt la quasi-totalité. Les autres, en général, réussissent bien ailleurs. Mais en prépa, sur une classe standard de PC*, càd 35 élèves, une quinzaine finit à l'X, ce qui est très bien, mais ce n'est pas tout le monde... et surtout, il y a des dizaines d'autres écoles tout à fait respectables, même s'il est vrai qu'à LLG, on est souvent obnubilé par la tête du classement, et c'est un peu dommage.
- Les profs sont meilleurs à LLG qu'ailleurs... JE NE SAIS PAS... Je n'ai fréquenté que LLG, donc c'est dur à dire. J'ai eu en général de très bon profs, mais certains faisaient exception à la règle. C'est pas très important en cours de langue au lycée, mais c'est plus gênant en prépa, même si c'est là où j'ai eu certains de mes profs les plus remarquables.
- LLG est l'ennemi héréditaire d'Henri IV... MOUAIS... Il y a des blagues de potache de temps en temps, quelques moqueries, il y avait dans le temps des batailles de farine et oeufs dans la rue Cujas, mais bon entre nous, si un élève d'Henri IV venait en prépa à LLG, il était très bien accueilli, pas de souci. Et puis entre nous, pourquoi y aurait-il une rivalité puisque LLG surpasse en général largement H4, que ce soit sur les résultats des taupes, prépa HEC ou parfois même khâgne (bon là je suis moins sûr...)... et surtout 9 fois sur 10 sur les dernières éditions du Concours Général des lycées, le seul indicateur qui permet de comparer les lycées dits d'excellence. Mais je ne fais que taquiner...
Finalement, faut-il postuler à LLG (ou H4, ou Stanislas, ou Condorcet, ou les autres bons lycées)? A mon sens, si on a le niveau, et si on peut résister psychologiquement à une pression des notes peut-être plus forte qu'ailleurs (et encore...), refuser LLG peut être dommageable. L'émulation qui se crée implique la plupart du temps de meilleurs résultats qu'ailleurs.
dimanche 6 janvier 2008
Cuisine again
Donc d'abord, un gâteau au yaourt: 1 pot de yaourt (parfumé éventuellement), 2 pots de farine, 2 pots de sucre (ou un peu moins, ça dépendra aussi de la quantité de levure), un demi-pot d'huile, 3 oeufs, un demi-sachet de levure (peut-être un peu plus), éventuellement un sachet de sucre vanillé. on bat bien-ça, et on met au four 30 minutes à 200°.
Maintenant une bonne pizza margherita. D'abord faire la pâte (ou l'acheter mais c'est moins drôle). 500g de farine, on verse 50 g d'huile d'olive, on homogénise, 5 à 10g de sucre, pareil pour le sel ou un peu plus, on verse un sachet de levure dans un verre d'eau de 250 ml, qu'on verse ensuite dans notre saladier. On mélange tout ça, la pâte doit se former, on forme une boule en ajoutant éventuellement eau ou farine pour que la texture soit bien comme il faut (pas trop molle), on recouvre le tout de farine, on laisse reposer 30 minutes à 1 heure. On étale alors, on rajoute de la sauce tomate (à base de sauce de tomate fraîceh+sel+sucre contre l'acidité+ail+basilic+origan), on découpe une boule et demi de mozzarella et on recouvre la pizza. Quelques olives noirs et c'est bon. On dépose la pizza sur du papier sulfurisé puis sur la plaque du four qu'on aura préchauffé à 240°. Il est essentil de configurer le four de telle sorte que la pâte soit bien cuite (chaleur venant du bas, ou tournante). 12 à 15 minutes de cuisson, et voilà!
Débat des démocrates

Débat dans le New Hampshire
Sinon, sur le débat en lui-même, 1h30, pas mal de problèmes discutés, des réponses assez superficielles, et surtout des candidats avec quelques idées fixes. Paul pense que le problème est que la monnaie officielle des Etats-Unis devrait être strictement indexée sur l'or, et que le terrorisme est presque (bon je caricature) logique en tant que conséquence de la politique américaine. Sacrément osé. Dans ces conditions, l'inflation du pétrole notamment aurait été complètement absorbée. Huckabee a fait quelques vannes, mais un peu décevant. Un grand moment d'humour toutefois quand il propose 1 milliard de dollars à celui qui inventera une voiture qui consomme genre 1L au 100. (bon c'était en gallons donc vous m'excuserez)
Giuliani a dû parler 10 fois de Reagan, mais ça ne suffira pas ici. Thompson avait l'air d'avoir sommeil, il est mieux dans Law & Order. Romney était attaqué de toutes parts, c'était sur le fil du rasoir, c'est un peu mon interrogation du soir. McCain, très impressionnait par sa stature et son ton, mais un peu focalisé sur la sécurité nationale. Ah et l'indépendance énergétique semble devenir un sujet qui compte. On a même eu le droit à la France et les bienfaits de son énergie nucléaire (par Giuliani).
Tout de suite les démocrates...
samedi 5 janvier 2008
Cet homme n'est pas de gauche

- Obama est un ardent défenseur du libre-échange, comme il l'a répété à de nombreuses reprises, même si bien sûr, il faut tempérer ça de politiques sociales etc...
- Il veut s'inspirer de ce qui marche dans l'économie, et se baser sur des mesures incitatives plus qu'obligatoires. Par exemple, il souhaite que la couverture médicale universelle ne soit pas obligatoire mais conseillée, contrairement aux autres démocrates. C'est une vision assez libérale, au sens premier du terme.
- Il répète un peu partout, que pour s'en sortir, certes le travail social est important dans les quartiers difficiles, certes la discrimination positive est un atout, mais la valeur principale, c'est le travail (Ca vous rappelle quelqu'un?). Et ne venez pas lui parler des 35 heures, il faut qu'on essaie de restaurer notre crédibilité aux yeux du monde.
- Parlons politique étrangère; Obama est pour le retrait progressif des troupes d'Irak quand la situation sera stabilisée. Mais il n'exclut pas d'office l'option militaire contre l'Iran, et avait provoqué une polémique en disant que les Etats-Unis pourraient intervenir militairement directement au Pakistan pour pourchasser les terroristes.
- Il est en faveur de la peine de mort, même si son usage doit être raisonné.
- Il est pour l'union civile entre les homosexuels, même si le mot marriage est selon lui à réserver à l'union entre un homme et une femme.
- Il ne s'oppose pas à la possession d'armes par les Américains, sauf pour les armes semi-automatiques.
- Il est pour la construction d'une barrière le long de la frontière avec le Mexique, afin de freiner l'immigration illégale, même s'il pense qu'on ne peut pas renvoyer tous les immigrés clandestins dans leur pays, c'est irréalisable. Il faut donc leur proposer un parcours de citoyenneté en mettant à l'épreuve leur volonté de rester.
Les sources sont pour la plupart disponibles sur wikipedia. On est donc bien loin du socialiste lambda, et je dirais même que ses positions pourraient se situer dans les courants libéraux de la droite ou du centre-droit, alors que les républicains incarneraient plutôt une frange conservatrice de la droite.
Sinon, derniers sondages, ça commence à sentir mauvais pour Hillary dans le New Hampshire, ça s'annonce vraiment compliqué si elle perd tout jusqu'à la Floride. Chez les républicains, Romney gagne le Wyoming, mais on s'en fout complètement, vu la tollée qu'il risque de se prendre dans 3 jours. McCain tient la corde, mais attention aux surprises, après les débats de ce week-end.
vendredi 4 janvier 2008
Primaires US: résultats de l'Iowa


jeudi 3 janvier 2008
Etudier aux USA

- Un statement of purpose, c'est-à-dire en gros une lettre de motivation, mais selon un format assez inhabituel pour les français: il faut en gros parler de ce qu'on a accompli, de ce qui nous rend unique, de nos perspectives de carrières, en se la pétant un peu quand même, mais pas trop (c'est le style...). Il est à mon sens indispensable de se faire aider ou relire par un américain, prof de préférence, car écrire 1000 mots dans un anglais parfait, idiomatique et surtout intéressant n'est pas évident.
- Des lettres de recommanation, en anglais bien sûr. De préférence, il faut les demander à des profs réputés dans le domaine que l'on veut étudier, ou des tuteurs qui nous connaissent mieux et peuvent donc mieux cerner nos qualités. Une référence professionnelle peut être un plus
- Un bon score au TOEFL, le test standard en anglais, qu'il faut bosser un peu et passer plusieurs mois à l'avance pour pouvoir le repasser en cas de problème. En octobre, il faut parfois deux mois d'attente! Un score correct pour la plupart des programmes est 100/120 dans la version internet. Prix pas donné ( dans les 150 $)
- Un bon score au GRE, un test passé par tous les américains qui postulent en graduate school, et donc pas évident du tout. Là encore, ça se bosse pas mal et ça se passe bien en avance. 3 parties: une quantitative, assez facile pour les étudiants français en science, où il faut viser 800/800. Une verbale très compliquée, avec beaucoup de vocabulaire difficile. Mais on s'en fout un peu. Une analytique, en fait deux rédactions, et à part pour certains programmes, ce n'est pas non plus très important. Prix là non plus pas donné ( 150$ je crois)
- Parfois un score au test spécifique du GRE (subject test) dans la discipline à laquelle vous postulez, souvent pour un doctorat.
- Des transcripts, à savoir des relevés de notes officiels traduits en anglais, avec un GPA sur 4 points. Si votre fac/univ ne traduit pas/ne donne pas de GPA, ça peut poser problème, mais il y a moyen de s'arranger, il y a des équivalences (mais souvent en défaveur des français... en effet un GPA de 3.4 correspont à mon sens à un 12/20 à la fac). Il faut quand même un bon score pour les meilleurs programmes. Au-dessus de 3.5 vous êtes assez tranquilles, 3.0 est souvent un minimum, mais ce sont surtout les notes dans les matières du programme auquel vous postulez qui comptent.
- Remplir le dossier d'inscription en ligne, bien sûr, long, fastidieux, pénible et en plus payant (de 50 à 100 $).
Il peut y avoir d'autres pièces dans le dossier, comme un justificatif de ressources financières, un certificat de "proficency in english", un relevé des notes de l'année en cours (car tout compte fait, seules les notes jusqu'à l'année n-1 comptent).
Parfois, vous serez convoqué pour un entretien (le plus souvent téléphonique), c'est bon signe, mais faut pas se louper. Puis la réponse arrivera au cours de l'année n, en général de février à mai. Une fois la réponse connue (et positive espérons-le!), il y a plein d'autres démarches à faire (VISA, logement, prêt...), mais j'en reparlerai le cas échéant.
Pour postuler à des formations dans d'autres pays, c'est le même topo, en un peu moins compliqué toutefois, surtout si votre univ/école a des accords de double-diplôme.
Universités anglaises
Universités américaines

Quelques bonnes adresses
Bonne cuisine française
Les bouquinistes, situé quai des grands augustins, est l'annexe du chef Guy Savoy. Très bonne cuisine française, avec le midi un menu à l'excellent rapport qualité-prix. Pas mal de touristes, mais pour un dîner romantique, c'est très sympa.
Gaya, dans le 7ème arrondissement, est cette fois l'annexe de Pierre Gagnaire, un des meilleurs chefs du monde si l'on en croit les classements. Restaurant de poisson très bon, un peu design, très cosmopolite, même si la carte est un peu compliqué. L'étoile au Michelin est méritée.
Maison Prunier, dans le 8ème (ou le 16ème peut-être?), une institution, des produits très bien choisis (quel coeur de saumon fumé!), bein évidemment pas donné, mais j'y ai peut-être mangé la meilleure sole de toute ma vie. A faire au moins une fois.
Sensing, à nouveau l'annexe d'un grand chef, c'est la mode! Design, chic, sympa, bon et cher: à vous de voir ce qui prime le plus pour vous, mais donc dans l'ensemble pas mal du tout.
Senderens, sur la place de la madeleine, le nouveau nom du restaurant Lucas Carton, très couru, très cher, deux étoiles et... un peu décevant. Pas mauvais dans l'ensemble, hein, mais le cabillaud n'était pas bien cuit. Et vu le prix, je ne sais pas s'il aura droit à une seconde chance pour le moment.
Bistrots, Brasseries, Cafés
Boffinger, une institution près de la Bastille, LA brasserie type, avec beaucoupde produits de la mer, une ambiance typiquement parisienne, et c'est bon, donc bref, sympa.
Le Bistrot du Dôme, là encore, si vous aimez le poisson, c'est très bien (même si le poisson, c'est pas gratuit)
Marius, dans le 16ème, beaucoup de bruit, de fumée (du moins jusqu'à il y a quelques jours), mais dans l'assiette, ça assure!
Vins et Marées, près de Montparnasse, du poisson, du bon, et des desserts pour les gourmands
Le petit Marguery, à mon sens une des meilleurs tables du 13ème, avec leur rascasse à la tapenade à tomber par terre, et leur soufflé au grand marnier.
Restaurants d'hôtels
Park-Hyatt Vendôme, chic, cher, joli cadre, bientôt étoilé, sympa, quoi, mais je répète, cher.
Hotel Ambassador, rien à dire, bon tout simplement.
Murano, pas loin de République, j'aurais dû le mettre dans la catégorie suivante! joli, très joli, design, chic, tendance, tout ce que vous voulez, mais n'y allez pas forcément pour l'assiette (même si c'est pas dégueu quand même)
Restaurants tendance
Le Music-Hall, près des Champs, avec le décor, vous en aurez plein la vue! "Nouvelle" cuisine, c'est-à-dire saveurs mélangées, souvent réussi, mais pas vraiment copieux. Mais sympa pour une soirée entre amis.
Toi Restaurant, dans le même genre que le précédent, design, branché, et pas mauvais du tout.
Spicy Restaurant, toujours près des Champs, cuisine plus classique mais assez agréable, même si ce n'est pas non plus renversant.
Barlotti, pas trop loin d'Opéra, n'a d'italien que le nom, mais quelle salle! A voir, et éventuellement, à goûter.
Café Armani, là encore, c'est plus pour le look que le goût, mais certains plats sont très convenables.
Kong, près du Pont Neuf, quelle vue, au détriment de l'assiette peut-être, mais ça en jette, c'est sûr.
Les Costes, il y en a tellement, mais la carte est toujours la même, au moins on sait ce que l'on va manger. Sain mais pas renversant.
Historique
Café Marly, au Louvre, joli cadre, bon c'est un Costes, mais c'est pas trop mal.
Procope, près d'Odéon, un peu kitsch c'est sûr, mais bon, c'est un lieu chargé d'histoire.
Casual
Watt, typiquement le resto à faire entre potes, dans le quartier latin.
Les éditeurs, en un mot: sympa.
Curieux Spaghetti Bar, pas si curieux, pas très fin, mais sympathique
Italien
Amici Miei, petit, rustique, pas de réservation, mais quelle pâte à pizza!
Da Mimmo, là j'y vais pour leurs antipasti et leurs pâtes variées (aux petits pois, aux lentilles!)
Pizza César, une pizzeria de quartier mais au feu de bois, ça égaye un peu le boulevard Saint-Marcel.
Exotique
La Boca Chica, sympa pour l'ambiance latino et les tapas
Blue Elephant, thaïlandais, j'ai pas trop aimé (pourtant j'avais beaucoup apprécié les épices quand je suis parti à Bangkok), mais bon, je n'ai sans doute pas eu de chance, par contre, décor fa-bu-leux!
Darjeeling, vous allez aimer l'indien...
Yun Pana, ... et le chinois
Sushi West... bon OK désolé ça n'a rien de vraiment exotique, les sushi c'est d'un banal... mais on est toujours content d'avoir ses makis et california rolls livrés à la maison.