vendredi 29 février 2008

Divers: jeux vidéo, restos


En tant qu'enfant des années 90 (bon né dans les années 80, hein, mais j'ai grandi dans les 90s), j'ai donc été "éduqué" à grand coup de Club Dorothée (ah! DBZ, Olive et Tom, Jeanne et Serge, Sailor Moon moins) et évidemment, de jeux vidéo.


J'ai commencé grâce à une magnifique NES et une soixantaine de jeux, parmi lesquels Super Mario Bros 3, Zelda, Zelda II. Et les jeux de sport à plusieurs, Ice Hockey, World Cup... Bon, c'était un peu vieillot. J'ai sauté la case console pour passer ensuite directement à l'ordinateur. (bon, j'ai quand même bien joué à la Super Nes chez des potes, et même à la Super Famicom avec des jeux en import inconnus alors en Europe comme FFVI ou Chrono Trigger...).


Bref, l'ordinateur, mon premier était un Pentium 75, 8MB de RAM.... oui ça fait peur. Puis un Pentium II 300, un Athlon 900 et enfin un portable Fujitsu-Siemens Amilo à 1,86Ghz, une GeForce 6800 qui a rendu l'âme et que j'ai remplacée par une ATI X1800 (oui il faut bricoler un peu).


Bon, les jeux dans tout ça... dur de parler de tout sans en oublier certains (il y a vaguement un classement par genre) : les FIFA puis les PES, l'Entraineur, les jeux d'aventure LucasArts (Day of the tentacle, Sam&Max...), Civilization II, puis III puis IV, Command and Conquer Red Alert, Dune 2000, Starcraft, Myst, Half-Life et Counter-Strike, Outcast, Nomad Soul, Final Fantasy VII, Giants, Black and White, GTA III et IV... et j'en oublie des tonnes. Question aujourd'hui: alors que la moyenne d'âge des joueurs est d'environ 30 ans, alors que cette industrie génère chaque année davantage d'argent que le VIIème art, peut-on parler vraiment parler de loisir pour gamin attardé (doctrine de 95% pour des parents)? Je ne crois pas, mais la question est ouverte...

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Quelqus nouvelles adresses de resto (les autres là: http://blogdunx.blogspot.com/search/label/manger):


Chai 33 (casual), à Bercy, un des restos proche de l'UGC ciné cité, pas mal, joli cadre, belle cave.


J'avais fait un tour au Man Ray, (catégorie tendance) qui est devenu maintenant le World Place. Ca a peut-être changé, mais avant c'était meilleur pour l'ambiance que pour l'assiette.


Le First, (restaurant d'hôtel), atmosphère très sympa, pas mauvais, mais quand même cher.


Ah oui enfin, Osmose (tendance), bien.




jeudi 28 février 2008

Débat (le dernier peut-être), Bloomberg et autres remarques


Il y a deux jours se tenait le n-ième débat entre Clinton et Obama (genre le 20ème, quelle contraste avec nos élections en France). Peut-être le dernier vu que Clinton est condamné à l'exploit la semaine prochaine dans l'Ohio et au Texas.


Pas grand chose de neuf sur le Health Care, on a bien comprix la légère différence entre les deux candidats. On pourra également doucement rigoler en voyant les réactions de Clinton et d'Obama lorsque le journaliste leur a ressorti certaines de leurs déclarations passées sur le NAFTA qui étaient en contradiction avec ce qu'ils essayaient de montrer...


Plus intéressant, l'épisode Farrakhan, le (légèrement extrêmiste) leader de Nation of Islam, qui a apporté son soutien à Obama. Soutien gênant, regarde qui te soutient et je te dirai qui tu es, comme disait l'autre, et c'est vrai que même si Obama peut paraître assez attirant, j'ai du mal à m'imaginer du même côté que Farrakhan ou Michael Moore (attention, je ne dis pas que Moore est antisémite comme l'autre, mais c'est vraiment pas le type que j'admire le plus...). Obama a tenté de se justifier avec plus ou moins de réussite, mais il est clair que les républicains se souviendront de cet épisode.


Les républicains, parlons-en un peu, il y a un débat qui sera sans doute assez amusant entre McCain et Huckabee demain. En attendant, McCain peut se réjouir des derniers sondages qui le donnent gagnant face à Hillary (bon ça c'est logique) et Obama (ça c'est plus inattendu, et c'est la preuve que la campagne démocrate devient usante). McCain en a d'ailleurs profité pour renvoyer Obama dans les cordes sur l'Iral, alors que le sénateur de l'Illinois disait en gros: "On va s'en aller d'Irak, mais si Al Qaïda s'y installe, alors il faudra prendre des mesures". D'où la réponse de McCain (là encore en gros, hein): "J'ai des nouvelles pour toi bonhomme, Al Qaïda est présent en Irak, ça s'appelle même Al Qaïda en Irak". Toujours sur la politique étrangère, on peut également rigoler doucement des hésitations d'Hillary sur le nom du prochain président russe: "Med... euh Medevedevev euh... whatever".


Finissons sur Michael Bloomberg, qui ne se présentera finalement pas (pas la place entre Obama et McCain, qui sont tous les deux forts sur les indépendants). Mais il va monnayer son soutien très cher, peut-être dans le cadre d'un ticket avec l'un des candidats. Certains évoquent un duo McCain-Bloomberg, qui piquera sûrement quelques voix à Obama, mais qui ne mobilisera absolument pas l'aile évangéliste et très conservatrice de l'électorat républicain. Donc, j'ai des doutes. Ca ferait un peu "ticket democrate bis, mais un peu plus à droite quand même". Obama-Blommberg, par contre, ça peut avoir une sacrée gueule, en combinant le changement à l'expérience économique, et en rassurant ceux qui souhaitent une ligne extérieure assez dure. Mais là encore, ça va contre la logique qui consisterait à prendre un sénateur démocrate du sud ou d'un swing state...


Pourquoi la potentialité d'un Bloomberg vice-président m'intéresse: parce que sur un plan politique, c'est sans doute le candidat duquel je me sens le plus proche: socialement "liberal" au sens américain du terme (pro-abortion, pour l'égalité des droits des gays, y compris le marriage, recherche sur les stem cells, contre la peine de mort, pour le contrôle des armes, pour la loi McCain-Kennedy sur l'immigration...), économiquement modéré (pro-free trade, pro-business, pour l'équilibre budgétaire, mais pour un rôle de l'Etat dans le domaine de la santé, de l'écologie et du changement climatique), et plutôt "red democrat" sur le plan de la politique étrangère (càd partisan de la lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient, contre un retrait à tout prix d'Irak sans que les conditions soient réunies). Bon, je suis pas d'accord sur tout non plus, mais dans l'ensemble, disons que j'écouterai son avis avec attention

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Rien à voir, mais je ne sais pas du tout quoi faire l'an prochain (partir à Stanford, ou éventuellement à NY, ou rester?). Des conseils?

dimanche 24 février 2008

Juno, humour et divers


Juno, je l'ai vu il y a quelques jours au ciné, c'est une bonne petite comédie, admirablement jouée, bref, j'ai bien aimé. Après, je ne pense pas qu'il faille y voir une polémique sur l'avortement comme certains le sous-entendent. Le pitch: une ado un peu à part tombe enceinte et décide d'aller au terme de sa grossesse afin de donner son bébé à des parents adoptifs.


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Parlons humour. J'ai déjà évoqué Gad Elmaleh dans ce blog, que j'aime bien. J'ai un petit faible pour l'humour décalé, cynique, voire parfois un peu morbide (cf la maison Périglioni ou Madame Piche d'Elie Semoun). Mais bon, à part ça, Dubosc, c'est pas trop mal (parfois). Ah, et à la télé, j'ajoute Jean-Luc Lemoinde et ses interventions chez Ruquier.


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Shame on you Barack Obama. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Hillary, qui répond à une campagne de pub calomnieuse de son opposant. Bon, c'est très classique dans une campagne, mais gare, une Hillary sur la défensive, voire en recul, ça mord, ça reste dangereux...

vendredi 22 février 2008

Règlement de comptes à UT Austin


En fait, non, le débat hier soir entre Clinton et Obama est resté relativement courtois, même si les candidats ont fait valoir leurs différences sur l'Universal Health Care et l'Irak notamment. Sur la forme, je n'arrive toujours pas à comprendre comment un orateur aussi brillant qu'Obama peut se montrer aussi hésitant en débat. Mais Clinton n'en a pas vraiment profité, car elle a répondu assez scolairement, sans grand relief, bien qu'étant plus à l'aise. A noter toutefois sa très belle tirade de fin: http://www.youtube.com/watch?v=I2Om-c9IMjw&eurl=http://blog.lefigaro.fr/electionsus08/.

Quelques polémiques également, sur un supposé plagiat d'Obama, ainsi que la faible contribution de celui-ci au processus législatif depuis 4 ans ( voir http://electionsus.blogs.liberation.fr/2008/2008/02/post.html ), mais il n'est pas dit que ce débat aura une grande influence sur la suite.

Sur le fond, même si les deux candidats sont proches, Hillary a paru plus à gauche sur le plan de la couverture médicale, en voulant imposer une assurance à tout le monde, alors qu'Obama préfère un système incitatif avec pénalités éventuelles. J'aime bien l'idée du volontarisme d'Obama, mais en pratique, est-ce que le système Clinton ne serait pas plus efficace? Sur l'économie, j'ai été un peu déçu, notamment par l'idée de Clinton de geler les intérêts des crédits pendant quelques années, cela ne fera qu'aggraver la crise. Sur l'Irak, beaucoup de bonnes intentions, mais je doute de l'efficacité d'un Obama qui déciderait de s'en aller rapidement, sans assurer la sécurité du peuple iraquien, alors que l'augmentation du nombre de soldats américains l'an dernier a eu des effets positifs ces derniers temps (et Obama le reconnaît bien). Enfin, sur l'immigration, un peu de démagogie, c'est normal, on est en terre "latino", et des tentatives hasardeuses de justifier l'édification d'un mur entre les USA et le Mexique.

Bref, vivement début mars et le mini-super-tuesday avec l'Ohio et le Texas, la dernière chance pour Hillary.

jeudi 21 février 2008

Livres en finance et petites remarques sur la politique US


Vous voulez vous cultiver en finance quantitative mais vous ne savez pas par où commencer? Voici quelques conseils de lecture. Attention, je parle bien de finance de marché et non d'entreprise, sinon le Vernimmen ou le Brealey et Myers seraient sur la liste. Pour commander ces livres, rien de tel qu' amazon.com .


Qui dit finance de marchés dit produits dérivés, et la bible de ce domaine, bien que légère sur le plant matehux, c'est bien évidemment "Options, futures et autres actifs dérivés" de Hull. Plutôt pratique et bien expliqué, même si on ne rentre pas dans le détail de la théorie. Pour aller plus loin, le cours de Nicole El Karoui est pas mal, il est dispo sur son site internet (la version anglaise). Il paraît aussi que dans quelques mois, M. Poncet va sortir un livre pas mal dont les extraits sont dispos sur le web en cherchant un peu.


Mais pour avoir des bases solides, il faut travailler le calcul stochastique, et pour ça, rien de tel que le livre de Lamberton et Lapeyre (Introduction au calcul stochastique appliqué à la finance).


Pour évoquer certains thèmes en particulier, on m'a recommandé "Dynamic asset pricing" de Duffie, "Dynamic Hedging" de Taleb (dont je vous recommande les autres bouquins qui sont une approche critique des marchés, comme "Fooled by randomness", de même que le livre sur ce sujet de Mandelbrot), et "Volatility Surface" de Gatheral.


Bien sûr, les dérivés c'est bien, mais l'arbitrage statistique aussi, donc il faut déjà apprendre la base statistique (économétrie, séries temporelles), le bouquin de Tsay, Ruey S "Analysis of Financial Time Series. Financial Econometrics" est très bien. Et pour aller plus loin, une introduction à l'écono-physique, le Bouchaud-Potters, "Theory of Financial Risk and Derivative Pricing: From Statistical Physics to Risk Management".


OK, en finance, il faut coder, en VBA, en C++. Là honnêtement, je ne sais pas trop. Allez voir sur http://www.quantnet.org/forum/showthread.php?t=1336 . Bon et le Heard pour les entretiens.



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Aucun rapport, parlons des primaires US. Obama a un avantage clair désormais, et même si Hillary gagne au Texas, dans l'Ohio et en Pennsylvanie ce n'est pas gagné. Quelque chose me gêne avec Obama. OK, charisme, talent d'orateur, espoir, changement, j'ai compris ça. Sur le fond, c'est un peu plus creux, plus hasardeux, assez proche de Clinton sans l'expérience, notamment sur le plan international. Mais ça, à la limite, ce n'est pas très grave. Ce qui m'embête vraiment, c'est l'espèce de messianisme qui l'entoure, les jeunes l'adulent, des gens s'évanouissent quand il parle, il arrive à transformer le malaise des américains en espoir, juste grâce à des mots. J'ai rarement vu quelqu'un rassembler autant de personnes de l'extrême-gauche à la droite. Mais gare au réveil d'ici quelques mois, il y aura des déçus, forcément, d'un côté ou de l'autre. Mais merci pour le vent de fraicheur quand même


En face, Mc Cain pense déjà à novembre...


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Sinon, http://www.akinator.com/ , c'est quand même sacrément marrant ( il m'a même trouvé NEK!)




lundi 18 février 2008

Musique Classique


Bon, niveau musique, j'ai des goûts assez eclectiques, de Muse à Michael Jackson, sans oublier Gainsbourg, Berger, bref vraiment de tout. Mais j'aime notamment la musique classique, et plus particulièrement le piano, peut-être parce que j'en ai fait un peu moi-même.


Bref, voici une petite sélection d'oeuvres qui constituent selon moi un merveilleux échantillon.



Beethoven:


Ah, Ludwig, Ludwig, tes symphonies, et surtout tes incroyables sonates. Je suis désolé de ne pas faire dans l'original, mais comment passer sous silence le troisième mouvement de l'Appassionata (http://youtube.com/watch?v=w7GftdLYSsI par Claudio Arrau, pas mal); comment oublier le troisième mouvement de la sonate au clair de lune, quel punch ( ici par Kempff, pas mon favori mais bien quand même: http://youtube.com/watch?v=oqSulR9Fymg ); évidemment, le premier mouvement de la Pathétique, qui a en plus le mérite de ne pas être trop trop difficile à apprendre: http://youtube.com/watch?v=lq4G3KRAuXc; et enfin le troisième mouvement de la Tempête: http://youtube.com/watch?v=LfjD-DQ5REk.


Bref, Beethoven, j'aime bien quand ça bouge, c'est une belle transition entre classicisme et romantisme.


Lizst


Je suis pas un énorme fan bien qu'il ait été un grand virtuose, mais je mets quand même la Campanella, un des morceaux les plus exigeants techniquement (par Yundi Li, relativement inexpressif mais c'est pas trop grave ici http://youtube.com/watch?v=hEnfZjqMSy0). Et évidemment la rhapsodie hongroise numéro 2, un ultra-classique rendu célèbre auprès du grand public par les Tom&Jerry notamment: http://youtube.com/watch?v=qBsoCD94lPk par Cortot et la transcription de Horowitz encore plus folle ici: http://youtube.com/watch?v=BHGnYQgLLzc.



Bon, il y en a qui sont tellement connus, du genre Bach ou Mozart, que je ne vais pas trop m'étendre. Enfin tout de même le fameux rondo alla turca de Mozart un peu remixé:http://youtube.com/watch?v=24CtaG5QS24&feature=related . Et dans le style remix, ça ne vous rappelle rien? http://youtube.com/watch?v=1pCGt2z_nds Bon je préférais quand même Mariah Carey au superbowl: http://youtube.com/watch?v=ZfFA6kr88eg.



Rachmaninov


Peut-être le plus grand du vingtième siècle. Son prélude en do dièse mineur est énorme http://youtube.com/watch?v=0Wddtne7KSs, surtout quand il est joué par le maître lui-même, et que dire du deuxième concerto (http://youtube.com/watch?v=ecRu6R3qwV4). Bon et le troisième est sacrément difficile également http://youtube.com/watch?v=5s_Oo7HcQKw




Intermède avec un peu de moderne Jazzy avec Gerschwin et sa Rhapsody in Blue: http://youtube.com/watch?v=yiyc9Ak3EtQ. Ah et toujours dans le jazzy, j'aime bien les covers de Brad Mehldau, notamment de Radiohead http://youtube.com/watch?v=xZxj1ImIH9c




Chopin


En piano, LE plus grand. Par où commencer. Ses préludes, ses études peut-être (la révolutionnaire: http://youtube.com/watch?v=8hOKcdZJJFU). Ses valses (la 64 #2 ici: http://youtube.com/watch?v=vHHGKlrj-B4). Ses splendides nocturnes (http://youtube.com/watch?v=ZR2KkA1JlFs, l'occasion de parler un peu des pianistes prodiges asiatiques) ou bien la 9 en version jazzy (http://youtube.com/watch?v=jM4ZWmPPpGE, sacrilège, je sais, mais marrant); enfin http://youtube.com/watch?v=cFhaBEtmHeU. Bon, bien sûr, "the most overplayed piece in history", la fantaisie impromptu, la pièce showcase par excellence, et pas si difficile ( http://youtube.com/watch?v=MfzDzF2uG88).


Mais je termine Chopin par ses plus beaux morceaux selon moi, ses ballades, des "stand-alone" d'une dizaine de minutes, l'incarnation du vrai Chopin romantique. La première est ultra connue, notamment grâce au film le pianiste (http://youtube.com/watch?v=XhnRIuGZ_dc). Mais la plus belle, le morceau ultime, c'est la quatrième ballade: http://youtube.com/watch?v=ATGICbiI6Cg par Cziffra, pas mal mais je crois que Richter est encore mieux (ça se trouve sur youtube mais en deux parties).


jeudi 14 février 2008

Dexter, Death note


En regardant un petit peu les différents articles écrits jusqu'à présent, je me rends compte que j'ai oublié de parler de deux séries qui m'ont marqué cette année.


La première, c'est Dexter, ou l'histoire d'un serial killer qui bosse dans la police en tant que médecin légiste. Un scénario à suspense, des acteurs absolument remarquables, un humour parfois morbide, bref, la série de l'année.


La seconde, c'est plutôt un manga qui fait fureur au Japon et désormais en Europe, adapté en série animée puis en film. Je ne suis pas forcément un grand amateur d'animes japonais (bon bien sûr, je suis un enfant du Club Dorothée, donc DBZ, Olive et Tom etc je connais par coeur, mais je suis passé un peu à côté de la nouvelle vague des Naruto, One Piece...). Mais là, c'est assez impressionnant. Postulat de départ, un adolescent prend possession d'un cahier "magique" qui permet de tuer n'importe quelle personne si l'on écrit son nom dessus (bon, il y a quelques subtilités, mais c'est l'idée). Quelle attitude adopter avec ce pouvoir? C'est mi-policier, mi-fantastique, et là encore c'est assez passionnant, il est dur de lâcher avant d'avoir vu la fin.


En un mot: génial. La différence entre ses deux séries, c'est que Death Note est a priori finie ( même s'il y a certains projets encore en cours), par contre Dexter reviendra pour une saison 3 en septembre prochain (et je l'attends avec une certaine appréhension je dois dire, vu la perfection atteinte au cours des deux premières saisons).


Sinon, en cette période disette, je me suis remis à Prison Break, c'est pas si mal finalement. Je vais peut-être même rattraper mon retard en ce qui concerne Lost.

Debating




Let's talk a bit about debating. If you want to debate according to the noble rules of the House of Commons, you will need some repartee and perhaps a little je-ne-sais-quoi...




Bon , le "debating", c'est l'art du débat à l'anglaise, selon des règles précises, mais c'est néanmoins très funs si les participants sont un minimum doués. A l'X, le prof de debating est le mythique Declan Mc Cavana, qui coache également l'équipe qui représente l'Ecole au cours du championnat de France qui a lieu tous les ans en février-mars (http://french.debating.asso.free.fr/).




En gros, les grandes écoles s'affrontent par équipe de 5, il y a trois poules de trois, puis demi-finales et finale à l'Assemblée Nationale fin mars. Ne la manquez pas. Pour le moment, l'X s'est qualifié pour les demi-finales en compagnie de Telecom Paris. Bien sûr ici, tout le monde veut se venger de la défaite subie l'an dernier face à Normale Sup au terme d'une très belle finale.




Bref, tout ça pour dire que c'est sans doute un des trucs les plus sympas que j'ai fait à l'X.

lundi 11 février 2008

Hyperion


Je sens déjà le cliché: holà, le gars il est en école d'ingé, c'est un geek, il lit de la S-F... Je démens. Je lis un peu de tout (sacrément banale comme réponse). Mais Hyperion, c'est un cycle, avec Hyperion, la chute d'Hyperion, Endymion, l'éveil d'Endymion (bon OK c'est de la SF) qui transcende un peu les genres, sans doute une oeuvre qui a marqué ces vingt dernières années (dans le domaine de la S-F, hein).


Pourquoi j'en parle? Parce que je me demandais quand est-ce qu'un livre à succès comme celui-ci serait adapté au cinéma. Apparemment pas tout de suite vu les difficultés prévues.


Le pitch, sans trop de spoilers: une planète étrange, des évènements mystérieux, des personnages que tout semble opposer mais dont les histoires ont pourtant des points communs, un monstre presque divin, des hommes, des machines, du suspense, bref, LE space-opera par excellence.


Bon, rien n'empêche de lire aussi le dernier Goncourt.

dimanche 10 février 2008

Miscellanées


Un petit peu de tout pour cette entrée du week-end. Il faudra un jour que j'écrive un billet sur les films les plus sous-estimés de l'histoire (fin en tout cas ceux que je connais). Parce que j'ai revu il y a pas très longtemps "Papy fait de la résistance", et tout compte fait, dans le genre comédie à la française un peu parodique, j'en connais pas beaucoup qui soient autant réussies.


...


Dans le registre "films que j'attends cette année", il y a notamment Indiana Jones 4 (bon, celui-là, je l'attends tellement qu'il passe même dans la catégorie films que j'attends avec appréhension). Il faudra d'ailleurs que je fasse un ptit tour dans les salles obscures pour voir Juno, et ptet John Rambo (pour l'hommage), et enfin Asterix (non quand même pas). Sans oublier Jumper qui sort dans quelques semaines (non là encore c'est pour rire).


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Enfin, la grève des scénaristes est finie, les séries US vont pouvoir reprendre d'ici quelques semaines. Ouf, je commençais à plus supporter Nip Tuck, là. Vivement HIMYM.


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Obama a le momentum dans les primaires US. Hillary prie pour garder son avance au Texas et dans l'Ohio dans 3 semaines, mais d'après la jurisprudence Giuliani, ça risque d'être compliqué. Mais vu que tout se fait à la proportionnelle, je pense qu'il sera difficile de régler la situation sans un accord (mais lequel?), tant la situation est serrée.


...


Je ne sais plus quoi faire! Stage, études... A des quasi-certitudes succèdent des doutes, je me renseigne beaucoup, d'autres élément surgissent, je change d'avis, bref, en deux mots: si je commence à voir où est-ce que je vais passer mon stage en banque d'avril à août, je ne sais absolument pas où est-ce que j'étudierai l'an prochain. (En gros, dans mon esprit, ça donne un truc du genre: il faut aller aux US, c'est indispensable... quoique le DEA El Karoui ça ouvre toutes les portes à Londres... oui mais j'en ai marre de la théorie, et où est alors l'international sur mon CV... bon OK, allons-y pour un master à l'étranger... UK? Oxford? Cambridge? il faut déjà qu'ils me prennent... ensuite la valeur ajoutée est faible pour la finance... US? Stanford, c'est vraiment sympa... mais c'est très loin, et le job placement est médiocre ces derniers-temps... alors NYU? super programme, mais pas trop de brand-name... donc pourquoi partir? Donc je tourne en rond...)


...


A ce propos, http://www.napierscott.com/ donne une estimation des revenus des divers métiers de la finance (c'était avant la crise).

mercredi 6 février 2008

Cloverfield


Enorme. Tout simplement. Ce film produit précédé d'un buzz intense depuis quelques mois a débarqué aujourd'hui sur les écrans français, avec de bonnes critiques. Synopsis (sans spoiler): quelque chose attaque New York, et un amateur filme les évènements en temps réel.

Rien d'original a priori, et pourtant, je pense que tous les films catastrophes sembleront fades ou bourrés de clichés après avoir visionné Cloverfield. Un peu stressant, c'est sûr, mais des effets spéciaux bluffants.

Bref, je recommande.

Verdict...



...du super tuesday. Enfin, pas tout à fait, parce que tout n'est pas décidé, le dépouillement n'est pas fini. Côté républicain, un grand gagnant, et c'était attendu: John McCain. Bon, à dire vrai, ce n'est pas un raz-de-marée non plus car Huckabee a très bien résisté, et même Romney a gagné des états. Cela montre que McCain risque d'avoir besoin d'un co-listier proche de la base des républicains, car il a du mal dans le sud conservateur.

Chez les démocrates... too close to call. Bon, il y a plusieurs moyens d'interpréter les choses. Hillary s'est imposée dans des gros états comme NY ou la Californie ( à ce propos, bravo à Zogby pour son sondage d'avant-hier qui donnait à Obama 13 points d'avance alors qu'Hillary va largement s'imposer). Obama l'a emporté dans de nombreux petits états plutôt conservateurs, ce qui est quand même bon signe en vue de l'élection générale de novembre prochain. Comme d'habitude, les hommes jeunes, éduqués, aisés et les noirs ont préféré Obama. Les femmes, les personnes âgées et, surprise, les latinos, ont plutôt voté Hillary. Globalement, Obama fait mieux que ce qui était prévu il y a quelques semaines, mais son "momentum" est un peu stoppé dans les gros états.

Bref, rien n'est joué, et si certains se mettent à rêver à un ticket Hillary-Obama, pendant que ces deux candidats vont continuer à s'affronter pendant des semaines, McCain est sur un boulevard et peut déjà penser au mois de novembre.

lundi 4 février 2008

Le super mardi...


...ou Super Tuesday, ça sonne mieux, et c'est demain! En gros, la moitié des états américains votent pour les primaires US.

Côté républicain, pas de suspense, c'est normalemenr le sacre de McCain. A moins que Romney nous fasse l'une des plus grosses surprises de l'histoire, mais bon, à part dans l'Utah, McCain devrait s'imposer nettement, notamment dans les gros états où "the winner takes all". Allez, soyons honnêtes, il reste un petit suspense en Californie et en Géorgie, mais à part ça, ça devrait passer tranquillement.

Chez les démocrates, c'est par contre l'incertitude la plus totale, du 50-50. Obama remonte la pente grâce au soutien de nombreuses personnalités, Marira Shriver, ou la fille de Kennedy, ou même la petite-fille d'Eisenhower. Mais je me demande s'il y aura un vrai vainqueur demain, car la plupart des états attribuent leur délégués à la proportionnelle. Et ce sera vraisemblablement plus ou moins du 50-50 en Californie, dans le Missouri dans l'Alabama ou le Connecticut. Hillary s'imposera par contre clairement à New York et dans le Massachusetts, et Obama dans l'Illinois et la Géorgie. Bref, ça se jouera à rien.

Ou plutôt, tout se jouera peut-être la semaine suivant en Pennsylvanie ou dans l'Ohio, suivant le momentum ou peut-être même au printemps. Ou peut-être, enfin, durant la convention démocrate de cet été, ce qui serait un problème pour les démocrates face aux républicains déjà rassemblés derrière leur candidat. Et là, les super-délégués, désignés directement par les instances du parti, sont suffisamment nombreux pour faire pencher la balance. Et ils penchent nettement en faveur d'Hillary (du moins pour le moment), vu que la plupart d'entre eux ont été nommés grâce à Bill.

Bref, pas de pronostics fiables pour le moment, et on y verra sûrement plus clair d'ici quelques jours (ou pas, d'ailleurs)

Super Bowl et autres sports US


Les Giants de New York ont remporté hier soir le Super Bowl contre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre (de la banlieue de Boston en fait). C'est une grosse surprise, un peu comme si Strasbourg (par exemple) parvenait sans qu'on sache vraiment comment en finale du championnat de France (oui, ça fait beaucoup de si, il faudrait en effet qu'il y ait des play-offs en ligue 1), et l'emportait sur Lyon qui serait resté invaincu jusque là. Bref, une "upset" comme les américains adorent. Le foot US, c'est très tactique, avec beaucoup de temps morts (peut-être trop si on compare au rugby), mais c'est sympa quand même. Et surtout, il faut comprendre l'importance des sports dans la culture américaine.

Ou plutôt, des quatre sports, parce qu'à part le base-ball, le foot US, le basket et le hockey, les autres sports, comme le tennis, l'athlé ou le soccer se partagent les miettes. Les sports majeurs, c'est du spectacle avec les all-star games dans chaque discipline, beaucoup d'argent, énormément de matches (82 par saison régulière en basket! et du base-ball presque tous les jours), bref, c'est une part importante de la culture, de la vie quotidienne.

Mais, en rupture avec ce monde un peu strass et paillettes, il existe un univers un peu à part, qui remporte un succès populaire au moins aussi important que le sport pro: le sport universitaire. C'est difficile à imaginer en France, mais par exemple, l'équipe de foot US du Michigan joue toutes les semaines devant 115000 spectateurs, au sein même du stade de son université. Hier soir, le Super Bowl avait d'ailleurs lieu dans le stade flambant neuf de l'université de Phoenix. En fait, les stars en devenir passent toutes par l'université, où elles obtiennent en général leur diplome (mais avec de sacrés aménagement et une politique de favoritisme aussi importante
qu'envers les minorités).

Les sportifs universitaires représentent leur ville, et évidemment leur fac, et les rivalités sont nombreuses, au sein de chaque état par exemple. On peut citer les légendaires affrontements entre Berkeley et Stanford, surnommé le Big Game, et diffusé sur les TV nationales.

Je me demande quand même ce que ça donnerait en France, si PPDA déclarait à la fin de son journal: "Et tout de suite, le match de foot de championnat universitaire que vous attendez tous, entre Paris VI et Lyon II". Ca sonne quand même un peu moins sexy.

samedi 2 février 2008

NEK


Sous cet étrange pseudonyme se cache une femme, professeur, chercheur, pionnière dans les mathématiques financières qui sont tellement à la mode ces temps-ci: Nicole El Karoui. (http://www.dailymotion.com/relevance/search/dea+karoui/video/x48o9j_deakaroui-envoye-special_news )

Pour son parcours, vous pouvez faire un tour sur wikipedia. Outre sa renommée dans le domaine de la recherche, NEK est surtout connue pour avoir fondé il y a une quinzaine d'année un master ( alors appelé DEA) en probabilités et finance, cohabilité par l'université Paris VI et l'Ecole Polytechnique. Elle enseigne par ailleurs à l'X. Ce master est une formation de haut vol en probabilités, méthodes numériques, programmation, statistiques (un peu moins en fait) , le tout appliqué à la finance. Le but: former des "quants", analystes quantitatifs en finance, qui crée des modèles utilisés dans les salles de marché des grandes banques d'investissement. Parmi les autres débouchés, il y a les métiers de structureur ou de trader, mais cela reste extrêmement spécialisé dans le domaine des produits dérivés exotiques (càd complexes). Les autres domaines de la finance ne sont pas abordés, mais ce n'est pas le but (même si NEK réfléchirait à augmenter la dose de stats dans le master, vu que le domaine de l'arbitrage statistique, voire de l'écono-physique, seraient en plein développement aujourd'hui, dans les banques et les hedge funds).

Le site http://www.masterfinance.proba.jussieu.fr/ donne plus d'informations sur les enseignements, les entreprises qui embauchent, les débouchés. Parmi les infos à noter: le programme est très intense (cours tous les jours concentrés en gros d'octobre à janvier, puis électifs en février et mars et stage à partir d'avril). Il est en théorie de travailler à mi-temps durant le cursus. Une moitié des diplomés va travailler à Londres, en raison du salaire, souvent une fois et demi plus élevé qu'en France, sans compter les bonus qui peuvent grimper très vite. Et en France, les banques comme BNP ou la SG sont très réputés dans le domaine des dérivés exotiques (notamment sur actions, ainsi que les produits structurés), et comme il y a moins d'eployeurs potentiels à Paris, la sélection est rude, d'où l'exil à Londres pour de nombreux étudiants. Mais en ce moment, vu la situation morose, il n'est pas évident detrouver un job intéressant.

Mais que faire pour intégrer cette formation prestigieuse, au point que le Wall Street Journal en a fait l'éloge (http://www.columbia.edu/cu/alliance/documents/Education/Article_NEK_WSJ.pdf) , et que la plupart des salles de marchés quantitatives sont dominées par des Français, même à Londres (ce n'est pas encore vrai à NY, où les asiatiques l'emportent car sont plus nombreux à y étudier, et le PhD est encore le diplôme de référence pour les postes très quantitatifs)?

Sur les 80 étudiants admis chaque année, c'est assez sélectif, une trentaine vient de Polytechnique, une vingtaine d'autres écoles d'ingé (Centrale par exemple, mais il est de plus en plus délicat dans certaines écoles de le faire en parallèle de la troisième année). Pour d'autres écoles, un M1 de maths (à Paris 6) est recommandé. Il y a en général moins de 10 étudiants
venant de la fac, une majorité venant de P6 avec mention (bien si possible, mais vous pouvez toujours tenter le coup). Enfin, quelques profils atypiques (doctorats, agrégés en maths, professionnels de la finance), et quelques étudiants d'écoles de commerce (2 ou 3 de l'ESSEC, pareil pour HEC, mais ça va peut-être augmenter avec le très bon M1 en commun X-HEC "quantitative economics and finance").

D'un point de vue plus personnel, j'espère être admis à cette formation, et si c'est le cas, j'aurai alors un sacré dilemne avec Stanford (et peut-être d'autres universités anglo-saxonnes dont les résultats ne son pas encore parus, comme NYU ou les anglaises). Le programme de Paris 6 est plus théorique, plus poussé, plus pointu, idéal pour travailler en Europe, et quasi-gratuit. Mais il est plus orienté quant que trading, n'est pas encore très reconnu à New York, et manque à mon sens de certains cours de stats en se focalisant uniquement sur les dérivés, contrairement à l'ENSAE (où le cursus est vraiment pas mal, avec des intervenant comme Bouchaud, n'hésitez pas à regarder son bouquin d'écono-physique sur amazon.com; d'un autre côté, E. Bacry enseigne à Paris 6 à partir de cette année, c'est pas mal non plus), Paris VII (Master Modélisation aléatoire de Laure Elie), ou même les Etats-Unis. Bref, déjà que j'hésite entre différents programmes aux US, je ne sais toujours pas si ça vaut vraiment le coup de partir à l'étranger pour finir mes études (même si l'aspect plus pratique et professionnalisant des enseignements et le brand-name éventuel de l'université compensent à mon sens les frais de scolarité élevés...)

Mais j'en reparlerai sans doute plus tard.