dimanche 25 janvier 2009

Le coach des castors de l'université d'Etat de l'Oregon s'appelle...


Craig Robinson. Son équipe vient de créer une petite sensation en s'imposant facilement à Stanford dans le cadre de la saison régulière du championnat de basket-ball. C'est d'autant plus remarquable qu'il est arrivé cette saison au sein de son équipe, qui n'avait pas remporté le moindre match dans la conférence PAC-10 l'an dernier.

Là où c'est amusant (et c'est peut-être ce qui a valu au match d'être retransmis à la TV), c'est que la soeur de ce cher M. Robinson s'appelle (ou plutôt s'appelait) Michelle Robinson, et qu'elle est l'épouse du 44ème président des Etats-Unis d'Amerique. Et quand on jette un oeil à la bio du coach, il s'agit d'une vraie success-story à l'américaine.

Dans sa jeunesse, il est tiraillé entre sa passion pour le basket et ses facultés pour les études. Il refuse des bourses sportives pour aller, comme sa soeur, à la prestigieuse université de Princeton. Il joue tout de même au basket là-bas, même si le niveau de l'Ivy league en basket est très faible, mais se fait suffisamment remarquer pour se faire drafter par les 76ers de Philadelphie, l'équipe de NBA. Malheureusement, il n'a pas la chance d'y jouer effectivement, et part en Angleterre jouer au basket. Il quitte le basket dans les années 90 pour aller accomplir un MBA à l'université de Chicago (qui ne s'appelait pas encore Booth, d'ailleurs...), et devient trader. Au cours d'une carrière assez fructueuse, il passe notamment chez Morgan Stanley (où il atteint le grade de "VP"), mais plaque tout au début des années 2000 pour revenir au basket-abll, en tant que coach assistant, puis titulaire, à Brown notamment.

Et évidemment, il acquiert une certaine notoriété au fil de la dernière campagne présidentielle, où il accompagne souvent sa soeur dans les meetings. Pour la petite histoire, celle-ci lui avait demander de jouer au basket avec son futur époux au début des années 90, afin qu'il lui donne son avis à propos de celui-ci. Il faut croire que le test a été concluant.

mercredi 21 janvier 2009

Cours insolites


Non, il ne s'agit pas ici de parler des cours de tibétains, d'étude des réseaux sociaux ou encore de djembe que l'on peut prendre à Stanford, mais d'une situation assez insolite qui s'est produite aujourd'hui en cours. Le premier cours de "Calcul De Malliavin, brownien fractionnaire et applications" se déroulait pour la première fois à Stanford, donné par une jeune prof à Stanford pour quelques mois, dont c'est le principal sujet de recherche. Le calcul de Malliavin, on ne peut pas dire que ça soit récent, il y a des centaines d'articles sur le sujet, mais il y a eu des développements assez récents dans le domaine des applications en finance, et c'est un sujet suffisamment spécialisé pour n'être qu'assez rarement enseigné à l'université sous la forme d'un cours traditionnel (il y a des exceptions, mais la plupart du temps, il s'agit souvent de séminaires ponctuels).

Là où ça devient amusant, c'est quand se rendent en cours beaucoup des "teaching-assistants" de mes autres cours (souvent des étudiants en doctorat, donc pourquoi pas), mais aussi une bonne partie des profs de mon master, avec parfois 40 ans d'expérience derrière eux. Au moins, les questions qu'ils posaient étaient pertinentes (presque trop pour la prof). D'ailleurs, lorsque celle-ci a demandé à l'auditoire "Ca va, je ne vais pas trop vite?", on n'a pu s'empêcher d'esquisser un sourire. Quoi qu'il en soit, c'était une scène assez insolite. Mais vu le public assez qualifié qui assiste à ce cours, j'espère que la notation restera clémente...

mardi 20 janvier 2009

Quartiers et "ghettoïsation" à San Francisco

Après avoir flâné hier dans les rues de San Francisco sous un grand soleil et 21° (j'ai d'ailleurs une petite pensée pour tous les touristes qui viennent l'été, payent leur billet une fortune et se retrouvent à critiquer le froid et le brouillard de San Francisco), j'ai à nouveau réalisé à quel point les quartiers sont différenciés dans cette ville, comme souvent aux Etats-Unis. D'une rue à l'autre, on passe du quartier financier au "centre-ville", puis à Chinatown, puis à des quartiers résidentiels, puis au front de mer. C'est amusant lorsqu'il s'agit de quartiers aussi colorés que Chinatown justement ou Haight Ashbury, le quartier "hippie". Ca l'est un peu moins lorsque l'on passe d'un quartier chic à un autre beaucoup plus glauque, à la tombée de la nuit, sans vraiment se rendre compte de la transition.

L'exemple le plus connu à San Francisco est peut-être la transition entre SoMa, Union Square, et le sulfureux Tenderloin. Mais on peut aussi citer l'autoroute 101 qui sépare la très chic Palo Alto de la beaucoup plus délicate East Palo Alto. Avec des statistiques sur la criminalité qui sont décuplées à une rue près. C'est assez impressionnant et tout de même inhabituel pour un Européen.

A part ça, j'ai évidemment regardé le discours d'investiture d'Obama. Journée historique, sans doute, mais le discours, bien que de très bonne facture, ne restera sans doute pas dans les annales.

vendredi 16 janvier 2009


Evidemment, on aurait tort de ne pas profiter des installations sportives du campus de Stanford, surtout avec ce temps extraordinaire pour un mois de janvier. Il y a bien sûr les classiques: le jogging ou le vélo (+Ipod of course, on est en Californie quand même). On peut aussi aller voir du côté des terrais de foot ou de basket si un match se joue. Ou encore se rendre sur le practice ou le superbe parcours de golf (où il est possible de croiser Michelle Wie, paraît-il). Evidemment, le tennis est un classique, il est notamment possible de jouer sur le Taube central court qui accueille un tournoi WTA chaque été. Et comment ne pas évoquer les piscines et installations nautiques.

Mais j'ai décidé de faire (un peu) plus original en me mettant au squash. Certes, on m'avait dit qu'il faut faire l'effort de perdre les réflexes dus au tennis, mais cela permet quand même de s'amuser sans trop de problème dès qu'on débute. Et c'est quand même bien crevant. Les amateurs de statistiques pourraient ajouter que c'est l'un des sports qui permet de dépenser le plus de calories par heure (700 en moyenne, soit un peu moins que la course à pied et la corde à sauter, mais très significativement plus que la natation ou le tennis par exemple). Mais le plus important, c'est que c'est quand même bien amusant, la force pouvant être compensé par pas mal d'astuce et de précision.

Hydravion A 320


Incroyabe amerrissage aujourd'hui sur la rivière Hudson près de Manhattan d'un Airbus A320 d'US Airways. Les 150 et quelques passagers sont tous sains et saufs. Le pilote est sans doute un héros, ainsi que les membres d'équipage qui ont favorisé une évacuation rapide. Apparemment, l'appareil aurait heurté des oies en phase de décollage, endommageant les deux réacteurs (ce qui est assez rare). Mais il est fort probable qu'on retienne cet accident comme l'un des plus grand coup de chance de l'histoire de l'aviation, compte tenu des conditions favorables: le calme de la rivière Hudson, la solidité de l'appareil qui apparaît en bon état (et d'ailleurs, merci à la poussée d'Archimède), le temps clair, l'heure de la journée, le fait que cette zone soit très fréquentée par des ferrys qui ont pu secourir rapidement les passagers...

Les précédents sont en effet assez tragiques; on se souvient du crash dans la rivière du Potomac à Washington il y a 25 ans ou encore celui d'Air Ethiopie aux Comores qui s'était à peine mieux terminé (il doit y avoir des vidéos sur youtube). On peut donc dire qu'il s'agit du premier (ou l'un des tous premiers) amerrissage parfaitement réussi dans l'histoire de l'aviation civile.

Madoff, Ponzi et autres


Cet article (http://online.wsj.com/documents/Madoff_SECdocs_20081217.pdf) est en fait une lettre écrite à la SEC (le gendarme de la bourse aux Etats-Unis) il y a quelques années afin de les alerter à propos du caractère frauduleux du fond de Madoff, le plus gros de l'époque (et la fraude révélée depuis concerne, je le rappelle, près de 50 milliards de $, pour ceux qui reviendraient de Corée du Nord). Ce document tend à prouver que derrière Madoff, il y avait soit la présence de délits d'initiés massifs, soit, plus probablement, une pyramide Ponzzi.

Tout y est: les principaux mécanismes de la fraude, quelques exemples de combines louches, les raisons pour lesquelles les rendements obtenus par Madoff étaient irréalistes compte tenu de sa stratégie (notamment le fait qu'il n'y avait pas assez de produits dérivés disponibles sur le marché pour faire fonctionner ses méthodes miraculeuses).

Pourquoi cela n'a-t-il pas été écouté:

  • la SEC reçoit des milliers de mails ou de couriers tous les jours, dont de nombreuses dénonciations (calomnieuses ou non). Le fait de s'attaquer au plus gros hedge fund du moment devait peut-être sembler "trop gros".
  • Ce courrier n'était au début pas signé. Ensuite, il s'est avéré que l'auteur était issu d'une compagnie concurrente de celle de Bernie. De quoi renforcer la suspicion d'attaque calomnieuse.
  • Le style de l'article est brouillon et assez vindicatif, cela ne donne pas l'impression d'un document rationnel et valable légalement. Comme quoi, la forme compte beaucoup.
Malgré tout, cette fraude reste assez effarante, Madoff et son entourage (surtout sa famille d'ailleurs, et notamment son beau-frère qui auditait le fond) seront évidemment poursuivis, mais on pourra aussi s'interroger sur la responsabilité de la SEC (qui ne contrôle les hedge funds que depuis 2006, et encore, c'est assez minime), et sur le manque de discernement des investisseurs expérimentés (les banques qui se sont fait avoir, alors que d'autres avaient placé depuis longtemps Madoff sur une liste rouge de gens douteux; et apparemment, il y a d'autres stars du milieu qui y figureraient...).

mercredi 14 janvier 2009

75!

Finalement, 75° F, soit 24° C, record historique égalé pour un mois de janvier. Et ce alors qu'à 1000km au nord-ouest, il fait -10°C, et à 2000 km au nord-est, -25°C (et localement en-dessous de -30°). Ca c'est du contraste.

mardi 13 janvier 2009

Balades, football, and 24 is back


A quoi ressemble un week-end hivernal à Stanford, lorsqu'il n'y a pas encore trop de boulot, quand on a un peu la flemme de monter à SF, et quand on est un peu trop à l'arrache pour organiser un week-end ski à Tahoe?

Eh bien, déjà, il a fait très beau, presque trop, un temps que l'on retrouve plutôt en avril voire en mai. Avec 22° C, on était pas loin du record de 75° F pour un mois de janvier. L'occasion d'explorer quelques coins sympathiques du campus: le musée Cantor, avec son architecture réussie, ses quelques toiles de grands peintres (c'est pas le Louvre, mais avec l'exposition actuelle, on y trouve des Picasso, Miro, Corot, Kandinski...), ses statues de Rodin, ses nombreuses collections d'art premier etcontemporain; the Dish, cette antenne radio-télescopique dans les collines surplombant le campus; la lac Lagunita, encore un peu vide; ou encore le superbe parcours de golf, qui a l'air bien sympathique de l'extérieur. Il faut absolument que je me fasse un parcours un de ces jours.

On enchaîne avec les play-offs de la NFL, pour voir Baltimore, Pittsburgh, Philadelphie (pas très sexys comme villes) et Arizona se glisser en finale de conférence. Et on finit en beauté avec le retour de 24. Jack is back, ça fait du bien, même si avec l'expérience de 7 saisons, on n'est plus surpris de rien.

dimanche 11 janvier 2009

Winter quarter



C'est l'hiver (malgré les 20° ce week-end), et il faut bien retourner au travail, choisir ses cours, avancer un peu dans les requirements pour obtenir son diplôme. Je détaille ici les cours que je vais prendre ce trimestre (jusqu'à fin mars), comme je l'avais fait pour le premier trimestre, pour ceux que le programme de mathématiques financières de Stanford intéresse. Programme chargé puisque je m'achemine vers 5 cours, ce qui est considéré comme une grosse charge de travail, ce qui devrait être compensé par le fait qu'une partie de ces cours reprennent des enseignements déjà vus à l'X.

  • Equations différentielles stochastiques: le calcul stochastique étant une des pierres angulaires de la finance quantitative, cela va donc parler d'Ito, de browniens, de Girsanov, un peu de contrôle stochastique et le lien avec les équations aux dérivées partielles. Une bonne partie de ce cours reprend le cours de calcul sto de l'X, mais ça va justement être un bon élément de comparaison de la rigueur mathématique entre les deux systèmes d'enseignement (ce cours fait partie du tronc commun du master).
  • Equations aux dérivées partielles et diffusion: un petit tour d'horizon des EDP classiques (paraboliques, elliptiques), notamment la fameuse équation de la chaleur et le lien avec les modèles financiers. Il s'agit d'un sujet que l'on croise souvent lorsque l'on fait des maths fi, et avoir un cours entier dessus est sans doute l'occasion d'approfondir (bon et c'est aussi un cours obligatoire pour le master).
  • Finance mathématique: un gros morceau. Du Black-Scholes classique, un peu de volatilité stochastique, des modèles de taux d'intérêt et de crédit, et pour finir un retour sur la théorie du portefeuille avec quelques applications en arbitrage statistique. Ce cours-ci, on comprend pourquoi il fait partie des indispensables du master.
  • Sujets avancés en ingénierie financière: un peu de redites avec le cours précédent, mais on tente ici d'aborder les maths financières d'un point de vu "ingénieur", avec les mains, presque à la physicienne, et introduire ici quelques raffinements comme les modèles avec sauts. Le contenu s'apparente en partie à un cours de calibration (comme celui de Tankov à Paris VII), mais j'espère que le professeur évoquera un peu les limites des modèles actuels, notamment après (?) la petite crise à laquelle les marchés ont fait face.
Pour le cinquième cours, j'hésite encore un peu:

  • Calcul de Malliavin, brownien fractionnaire et autres applications. Ce cours, donné pour la première fois cette année, aborde divers sujets. Le calcul de Malliavin permet notamment de calculer les dérivées des prix des produits dérivés. Le brownien fractionnaire est une généralisation du mouvement brownien traditionnel qui tente de résoudre des limites de cette modélisation traditionnelle. Tant qu'à faire, si ce cours abordait les processus multifractals ou encore les lois de puissance afin de mieux modéliser les variations des prix des actifs financiers, ça serait pas mal, le problème étant que ce cours ne débute que dans dix jours, ce qui rend mon choix pour le moment difficile.
  • Data Mining et méthodes d'apprentissage supervisé: ces méthodes d'analyse de données sont très à la mode et sont une des spécialités des chercheurs en statistique de Stanford, qui excellent dans ce domaine. Etant un cours de deuxième année de doctorat, ce sera sans doute difficile. De plus, j'aurais bien aimé que des techniques d'apprentissage non supervisé soient abordées, mais il y aura un cours au printemps à ce sujet. Donc j'hésite encore.
Là encore, le choix a été assez dur, avec notamment certains cours à la Business Schools qui avaient l'air assez intéressants (sur les modèles de change ou les marchés de dette), mais on ne peut pas tout faire. Certains de mes camarades prennent même des cours de sport ou de langues rares, mais j'attendrai sans doute le printemps pour me distraire.

vendredi 9 janvier 2009

Obama a enfin parlé

On continue dans le registre des informations capitales pour signaler qu'Obama est enfin sorti de son silence... à propos du système de payoffs en championnat universitaire de football américain. J'en avais déjà parlé, et c'est évidemment sur ce sujet qu'il était le plus attendu, et sa déclaration a été claire: il est favorable à la création de payoffs comme dans tous les autres sports.

En effet, hier, l'université de Floride a battu celle d'Oklahoma en finale, mais s'agissait-il vraiment d'une finale, étant donné que les deux équipes avaient été sélectionnées par une formule complexe mélangeant sondages, avis d'experts et bilan finaux? Je ne vous raconte pas la polémique jusqu'aux plus haut sommets de l'état, et l'ex-sénateur de l'Illinois a enfin compris quels seraient les premiers enjeux de son mandat.

L'évènement du mois de janvier

Tout le monde parle de l'Inauguration Day d'Obama le 20 janvier prochain. Mais les initiés savent bien que le monde est divisé en deux camps: ceux qui pensent que the event, c'est le retour de 24 après deux ans d'absence, et ceux qui pensent que ceci est bien insignifiant devant la diffusion de la fin de Battlestar Galactica à partir de la semaine prochaine.

Enfin un peu de sérieux sur ce blog.

jeudi 8 janvier 2009

De la relation entre professeur et élève aux Etats-Unis


Ce monsieur s'appelle Brad Efron, il a 70 ans, et est sans doute un des plus brillants statisticiens du 20ème siècle. Le bootstrap, par exemple, c'est lui. S'il y avait un Nobel en statistiques, il l'aurait probablement eu, mais bon, il n'y a pas que les honneurs dans la vie (mais bon, la National Medal of Science, ce n'est pas mal non plus).

Tout ça pour dire qu'à Stanford, lorsqu'on veut se renseigner sur un cours, on peut être accueilli très gentiment dans le bureau d'un professeur comme M. Efron, qui vous serre la main, vous demande ce que vous faites dans la vie, quels cours vous prenez, d'où vous venez, comment étaient vos vacances, comment se passe votre adaptation à la vie californienne... presque surréaliste lorsque l'on compare cela avec la plus grande distance qui est de mise en France (même s'il y a des exceptions). Du coup, on se sent presque obligé de le prendre son cours, même si ça n'a qu'un lointain rapport avec ce qui nous plaît.

In-flight Entertainment


Il n'est pas dans les habitudes de jeter des fleurs gratuitement à Air France, mais il faut avouer que leur nouveau système de divertissement sur les vols long-courrier est fort sympathique: 80 films à la demande, français ou étrangers, classiques ou (très) récents, dans tous les genres, qu'on peut lancer ou arrêter quand on le souhaite; sans oublier 300 CD en libre écoute, et en bonus les traditionnels jeux vidéo, par contre assez injouables (à part le classique "Qui veut gagner des millions").

Que manque-t-il pour être parfait? une vidéo de l'extérieur de l'avion, Internet, et un écran plus grand et surtout de meilleure qualité (c'est déjà mieux sur les tous récents 777, mais le fait d'avoir aligné 10 sièges en classe éco par rangée alors que l'appareil est conçu pour 9 me reste en travers de la gorge, même si financièrement c'est sans doute une bonne décision). Et il faudrait aussi installer des écrans sur les vieux 747 bientôt à la retraite, parce que revivre un vol de plus de 10 heure l'été prochain sans ce système de divertissement, ça risque d'être dur.

mercredi 7 janvier 2009

Aparté

Je m'aperçois juste que j'ai oublié de fêter le premier anniversaire de ce blog. Merci en tous cas aux 14000 visiteurs uniques qui sont passés au moins une fois par ce blog; un merci supplémentaire à ceux qui ont laissé des commentaires ou envoyé des messages.

Winter in California

A quoi ressemble l'hiver en Californie? En tout cas ce n'est pas la même chose à SF ou San Diego par exemple. Dans le sud, on reste en général au-dessus des 20°, avec un temps clément. Mais ici, dans la région de la Baie, c'est plutôt humide, avec ciel blanc et crachin, avec des températures maximales entre 10 et 15°. Méditerranéen paraît-il, mais tendance Bretagne. Mais ça dure moins de deux mois et ça n'empêche pas quelques belles journées ensoleillées.

Et quoi qu'il arrive, c'est toujours mieux que l'hiver parisien actuel. J'en entends déjà certains qui ricanent lorsque l'on évoque le réchauffement climatique; mais dans les zones tempérées, il s'agit pour le moment d'un dérèglement avec hausse sensible des évènements extrêmes. Bon, de la neige à Paris en janvier, ça n'a rien d'extrême.

Qui dit hiver dit évidemment sports d'hiver. Le ski bien sûr, et un séjour en Californien n'est paraît-il jamais complet avant de passer un weekend à skier au Lake Tahoe, entre le lac et le désert du Nevada. Peut-être lors du prochain long weekend. Mais je pense surtout au fait que sur les campus, la saison est plutôt aux sports indoor. Et je reste fasciné par la manière dont les chaînes comme ESPN (mais aussi les chaînes nationales) retransmettent ces rencontres, de saison régulière donc sans trop d'enjeu, mais dans des salles combles (Bercy style), et à des heures de forte audience. Il me tarde de voir ce que ça donnera lors de March Madness (les play-offs). Et dans le genre, je commence presque à compter les jours avant le Superbowl.

Rome: le test


Voici en quelques bullet-points ce que j'ai pensé de cette magnifique ville qu'est Rome au cours d'un séjour qui a duré quelques jours.

  • L'expression "musée à ciel ouvert" n'aura jamais été si bien employée. Entre les ruines romaines parfois très bien conservées et le Rome de la Renaissance, il y a des splendeurs à tous les coins de rue. Le Forum et le Colysée au coucher du soleil, ça vaut le détour.
  • La Galleria Borghese contient sans doute la plus grande concentration au mètre carré de chefs-d'oeuvre dans le monde. Mention particulière aux sculptures du Bernin. Réservation indispensable.
  • Le musée du Vatican est immense, c'est un peu le Louvre de l'art catholique (même si on y trouve de très belles pièces dans d'autres domaines). Et l'attente pour y entrer n'est pas si grande qu'on le dit.
  • Les bons restos romains pullulent (normal), et ce n'est pas forcément très cher. Et c'est l'occasion de découvrir ou re-découvrir que parler de "cuisine italienne" n'a pas vraiment de sens vu les différences sensibles entre régions.
  • Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu des boutiques qui ne se proclament pas au sommet de la mode. Normal en Italie. Mais comment autant de boutiques aux prix si élevés peuvent-elles survivre? Quel est donc le budget vêtement de l'Italien lambda chaque année?
Bon en creusant on peut bien trouver quelques aspects un peu moins rose, mais ça reste mineur.
  • La circulation est bien plus difficile qu'à Paris (et les taxis conduisent effectivement comme des fous), et le réseau de transports en commun assez lamentable.
  • Les quartiers résidentiels en dehors du centre historique ne m'ont pas semblé très folichons.
  • C'est la quinzième ville où on me vend une avenue comme les "Champs-Elysées" locaux (ici la via Veneto) et honnêtement il n'y a pas de quoi s'enflammer. Des coins autour de la piazza di Spagna par exemple sont bien plus sympas dans le genre.
  • Enfin un aéroport aussi moisi que Charles de Gaulle! Mais même si les locaux sont un peu lugubres, il y a énormément de boutiques (d'ailleurs très chères).
Overall, il s'agit probablement d'une des meilleures destinations pour un long week-end (ou plus) à moins de deux heures de Paris.

lundi 5 janvier 2009

Bientot de retour

Un peu de live blogging depuis CDG pour preciser qu'apres une absence de trois semaines, je serai bientot de retour. Le trimestre d'hiver va en effet debuter en Californie. J'evoquerai aussi rapidement les quelques jours que j ai passes dans cette magnifique ville qu'est Rome.

A part ca, bien sur, bonne annee 2009 a tous ( et desole pour les accents... ).