jeudi 8 janvier 2009

De la relation entre professeur et élève aux Etats-Unis


Ce monsieur s'appelle Brad Efron, il a 70 ans, et est sans doute un des plus brillants statisticiens du 20ème siècle. Le bootstrap, par exemple, c'est lui. S'il y avait un Nobel en statistiques, il l'aurait probablement eu, mais bon, il n'y a pas que les honneurs dans la vie (mais bon, la National Medal of Science, ce n'est pas mal non plus).

Tout ça pour dire qu'à Stanford, lorsqu'on veut se renseigner sur un cours, on peut être accueilli très gentiment dans le bureau d'un professeur comme M. Efron, qui vous serre la main, vous demande ce que vous faites dans la vie, quels cours vous prenez, d'où vous venez, comment étaient vos vacances, comment se passe votre adaptation à la vie californienne... presque surréaliste lorsque l'on compare cela avec la plus grande distance qui est de mise en France (même s'il y a des exceptions). Du coup, on se sent presque obligé de le prendre son cours, même si ça n'a qu'un lointain rapport avec ce qui nous plaît.

2 commentaires:

Said a dit…

il parait que les étudiants notent leur professeur aux USA

idx a dit…

Oui mais c'est aussi le cas dans la plupart des Grandes Ecoles en France. La difference vient principalement du fait que les notes sont publiees ici (bon j avais aussi cela a l'X) et donc les etudiants choisissent pour beaucoup leurs cours en fonction de cela. Et plus il y a d'etudiants dans un departement, plus celui-ci a des moyens importants.