mardi 20 janvier 2009

Quartiers et "ghettoïsation" à San Francisco

Après avoir flâné hier dans les rues de San Francisco sous un grand soleil et 21° (j'ai d'ailleurs une petite pensée pour tous les touristes qui viennent l'été, payent leur billet une fortune et se retrouvent à critiquer le froid et le brouillard de San Francisco), j'ai à nouveau réalisé à quel point les quartiers sont différenciés dans cette ville, comme souvent aux Etats-Unis. D'une rue à l'autre, on passe du quartier financier au "centre-ville", puis à Chinatown, puis à des quartiers résidentiels, puis au front de mer. C'est amusant lorsqu'il s'agit de quartiers aussi colorés que Chinatown justement ou Haight Ashbury, le quartier "hippie". Ca l'est un peu moins lorsque l'on passe d'un quartier chic à un autre beaucoup plus glauque, à la tombée de la nuit, sans vraiment se rendre compte de la transition.

L'exemple le plus connu à San Francisco est peut-être la transition entre SoMa, Union Square, et le sulfureux Tenderloin. Mais on peut aussi citer l'autoroute 101 qui sépare la très chic Palo Alto de la beaucoup plus délicate East Palo Alto. Avec des statistiques sur la criminalité qui sont décuplées à une rue près. C'est assez impressionnant et tout de même inhabituel pour un Européen.

A part ça, j'ai évidemment regardé le discours d'investiture d'Obama. Journée historique, sans doute, mais le discours, bien que de très bonne facture, ne restera sans doute pas dans les annales.

4 commentaires:

Thomas a dit…

pareil à miami, la transition entre les quartiers est incroyablement rapide.

Mais le discour d'obama il était extra ! D'ailleurs au moment du serment on voyait qu'il était très émut !

idx a dit…

On m'en a parlé pour Miami aussi. A New York je n'ai pas eu tout à fait cette impression, pour Manhattan au moins, mais je n'ai sûrement pas tout visité.

Pour le discours d'Obama, ce que je voulais dire est qu'on se souviendra du 20 janvier dans l'histoire parce qu'il a été investi à cette date, et non pour ce discours en particulier. Il en a en effet écrit (ou s'est fait écrire) des plus profonds, mais en même temps, le discours de l'inauguration est souvent assez neutre, ni trop terre à terre car ce n'est pas un débat présidentiel, ni trop lyrique car le temps des promesses est passé.

Thomas a dit…

je ne suis jamais allé à New York, mais je ne pense pas que Manhattan soit bien représentatatif des villes américaines :p

En tout cas moi ce discour m'a pas mal plus : court, bien dit, e remplis de notion et d'idée forte et belle, qui font l'amérique.

En tout cas, c'est fout l'émotion que provoque ce gars ! Ma colloc est une noire américaine d'une cinquantaine d'année, et elle est à fond derrière lui : elle a fait du porte à porte, du bénévolt, aider des gens à aller voter, acheter plein de m... / objets très utiles à l'éffigie d'obama. Et là elle crie devant la télé en le voyant danser. De mon point de vue de français moyen de trouve ça amusant.
D'un notre côté au boulot, j'étais devant mon pc à regarder le discours d'investiture et juste à ma gauche un de mes collègue, noir américain originaire d'haiti, en avait rien à foutre.
Bref un commentaire plutôt inutile, mais ça me fait plaisir de participer à ce blog aux postes intéressant et que j'ai découvert en faisant des recherches pour les semestres d'été à stanford.

Bonne année / continuation /santée /partiel

Thomas a dit…

oulà dès qu'y a plus F7, c'est bourré de fautes ... Vive l'éducation nationale FR !