- Il a renoncé à son engagement de financer sa campagne sur les fonds publics (et en un sens il a bien raison, vu la manne financière dont il dispose grâce aux petits donnateurs privés). Eh oui, même Obama ne tient pas toujours ses promesses.
- Il s'est prononcé pour la peine de mort, même les personnes n'ayant pas commis un crime de sang (comme les violeurs d'enfants). Pas très "humaniste" critiquent certains.
- Il a réaffirmé le droit de chaque Américain à disposer d'une arme chez lui, interprétation délicate de la Constitution de la part de la Cour Suprême.
- Il ne s'est pas prononcé en faveur du marriage gay.
- Il a prononcé un discours très "hawkish" de politique étrangère devant l'AIPAC.
Mais bizarrement, le charme opère encore, on en parle peu dans les medias pour le moment. J'attends tout de même les futurs débats contre McCain où Obama voudra sembler très ferme sur la sécurité nationale et la politique étrangère.
Pour le moment, cela dit, sur le plan intérieur, sa stratégie de recentrage fonctionne très bien d'après les sondages, on ne peut donc qu'applaudir, en attendant avec de plus en plus d'impatience la désignation des futurs co-listiers. On rappelle les favoris, dans l'ordre chez les républicains: Romney, Pawlenty, Thune (nouveau venu dans la course), Huckabee, Crist, ou encore Sarah Palin. Chez les démocrates, ça se jouerait entre Jim Webb, Hillary, Wesley Clark, Sebelius, Bayh ou encore Bidden.
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