Aux USA, on peut trouver les dernières stats ici: http://www.usnews.com/usnews/edu/college/rankings/brief/yield_natudoc_brief.php . Quelques remarques en vrac:
- Il est dur d'être admis dans une "top university", 10%, c'est pas énorme.
- Et le yield ne baisse que légèrement quand on descend dans le classement, ce qui confirme que les étudiants ne présentent qu'un nombre limité d'universités (ce qui limite la 'hiérarchisation' excessive des écoles comme en France).
- Il y a quelques invités surprises (Brigham, Yeshiva), ce sont des universités religieuses, et quand on y postule, c'est qu'on est très intéressé.
- D'excellentes facs peuvent être sélectives mais ont un mauvais yield: ce sont les "facs de secours" des très bons candidats (Duke, Chicago...).
- A l'inverse, il y a des facs peu sélectives mais avec un bon yield (les grosses facs publiques privilégiées par des élèves "moyens").
Bref, je me répète un peu, mais cela confirme une fois encore que même si les classements existent partout (surtout aux USA d'ailleurs), et même s'il existe des universités d'élite privilégiées, la perception qu'on a là-bas de la hiérarchie des facs est un peu plus souple qu'en France: on peut se permettre de refuser une excellente fac; on ne se sent pas obligé de postuler partout; et ce n'est pas parce qu'on est (par exemple) dans la 10ème meilleure fac qu'on a raté les 9 premières... c'est l'effet "admission sur dossier".
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