dimanche 27 juillet 2008

Mais que deviennent-ils?


Un petit coup d'oeil sur la campagne électorale Américaine.


John McCain poursuite son petit bonhomme de chemin, un peu à la traine dans les sondages. La situation d'est pas rose: alors qu'il y a quelques semaines McCain était largement derrière Obama dans les états "bleus" mais un peu devant dans les états "rouges", l'écart s'est resserré dans les sondages (passant de 10 à 5 points environ), mais pas de manière à avantager le candidat républicain. En effet, désormais, McCain a moins de retard dans les états Démocrates, mais pas suffisamment pour inquiéter Obama, alors que celui-ci prend l'avantage dans certains états traditionnellement Républicains (Virginie...).

Quelle stratégie adopter pour McCain? Sur la politique étrangère, les récents revirement d'Obama sur l'Irak (date de retrait, efficacité de la "surge" de 2007) montrent que McCain était finalement peut-être plus proche de la vérité que lui. Mais sur le plan économique, même si Obama reste flou, il apparaît plus crédible que McCain; ce que ce dernier va essayer de corriger en prenant sans doute Romney comme co-listier (bon je me plante peut-être, le choix de Pawlenty, Palin ou Crist reste possible). Un choix "presque" bon. Bon car Romney a une bonne crédibilité en tant que décideur (il était gouverneur), il est un businessman qui a eu du succès, et est un conservateur appréciable. Mais il n'incarne pas la rupture par rapport aux années Bush. Et sa propension à changer d'avis sur certains sujets peut être préjudiciable. En effet, parfois, on ne sais pas si on a affaire au très conservateur ex-candidat Romney ou au relativement libéral ex gouverneur du Massachussets (état bleu s'il en est)...


Quant à Obama, sa tournée internationale a été un succès. Reste à en voir les conséquences sur le plan intérieur. Il est par ailleurs assez amusant de constater que certains médias européens ne cachent plus certains points prêtant à polémique dans le programme d'Obama, comme je l'avais dit auparavant: contrôle des armes, peine de mort, relation à la religion, politique étrangère finalement pas si "dovish"... mais beaucoup de ses supporters tentent de se persuader qu'il ne s'agit que de postures "électoralistes" et qu'Obama changera radicalement une fois élu... à voir. Du côté de l'éventuel VP, pas de nouvelle, pas de favori, (Bayh? Bidden? Sebelius?) une surprise se profile peut-être à l'horizon.

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