vendredi 1 mai 2009

When amazing happens


Voici un cliché classique: on oppose les Américains, pays neuf, où les gens sont optimistes à la vieille Europe, fière de son passé, mais également un peu (trop?) nostalgique.

En voici une petite illustration sportive. Le "soccer" sport le plus populaire en Europe, connaît certaines difficultés en ce moment: domination du foot-business anglais, désaffection de certains fans, regret du "beau jeu" de l'époque Cruyff ou Platini (encore que là, les gens exagèrent vraiment, je les incite à regarder n'importe quel match d'il y a 20 ou 30 ans sur ESPN Classic pour constater la lenteur extrême du rythme de jeu). Aux Etats-Unis, on "écrit l'histoire" en permanence. Peut-être vit-on une époque dorée, mais cette année, on a eu le droit au plus beau Superbowl de l'histoire, et en ce moment se déroule ce qui restera peut-être comme l'une des plus extraordinaires séries de play-off de NBA entre les Celtics de Boston et les Chicago Bulls. Il y a quelques minutes se terminait un match invraisemblable, le sixième de la série, le quatrième à finir sur une prolongation (une triple!), avec tout ce qu'il faut, des retournements de situation, des paniers improbables, des contres et interceptions de dernière seconde... bref, je veux bien que le sport US soit devenu (ou même ait toujours été) un spectacle destiné à enrichir certains, mais quand même, il faut être sacrément de mauvaise foi pour ne pas s'enflammer un peu de temps à autre.

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