lundi 3 novembre 2008

Midterms, interviews, tourisme et élections


Peu de temps libre en ces temps-ci du côté de Stanford.

  • Les midterms et de manière générale les homeworks prennent toujours autant de temps. Au point qu'il me paraît vraiment compliqué de prendre plus de quatre cours par trimestre, et pourtant, c'est ce que je vais devoir faire le trimestre prochain.
  • Les quelques fonds et prop trading firms qui recrutent viennent faire passer les premiers entretiens sur le campus, avant éventuellement un second round à NY ou Chicago dans les prochaines semaines. Il faut aimer voyager, c'est sûr.
  • Bon, j'exagère un peu, j'ai quand même le temps de faire du tourisme, notamment partir à la découverte du magnifique Marin County, de l'autre côté du Golden Gate Bridge, avec les falaises de Marin Headlands, les sequoias de Muir Woods et les maisonettes de Sausalito.
  • Et pour couronner le tout, mardi est le grand jour, celui que les Américains attendent depuis un bon moment, bref, election day. Si l'on en croit les sondages et les prédictions, ce devrait être une victoire assez aisée pour Obama, qui remporterait presque tous les "swing-states": Colorado, Nouveau-Mexique, Nevada, la Pennsylvanie (c'est "prévu" depuis longtemps), mais aussi l'Ohio, la Floride (en gros, c'est là où McCain a perdu gros ces derniers-temps) et même la Virginie, la Caroline du Nord voire le Missouri, ce qui était impensable il y a quelques mois. Peut-il y avoir une surprise? Cela me paraît difficile. Les sondages sous-estiment peut-être un effect Bradley ou une mobilisation de dernière minute de la base conservatrice, ou encore un sentiment de peur devant l'incertitude du changement, mais ils passent également à côté de la probable mobilisation en force des jeunes majoritairement pro-Obama.
Bref, McCain pourra peut-être créer la surprise dans l'un de ces états (et encore), mais quand on sait qu'il lui faudra peut-être les remporter tous ou presque, il y a quand même de la marge, et Obama a de bonnes chances de se retrouver avec 330 à 360 grand électeurs mardi soir. Par contre, pour les 60 sièges démocrates au Sénat, ce sera dur.

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