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jeudi 15 avril 2010

News

Eh oui ça fait un petit moment que je n'ai pas posté. Mais il y a de quoi être occupé à New York, entre le boulot, les examens et certifications à passer (bien plus pénible qu'en Europe d'ailleurs), sans oublier les impôts...

Ça c'est une jolie galère pour les non-résidents. Bien sûr il y a la possibilité de payer un comptable mais ce n'est pas souvent donné, et puis, ça enlève au jeu tout son intérêt! Car ici, vu que les impôts sont retenus à la source, la déclaration sert à régulariser les comptes, au détriment ou au bénéfice de chacun. Et donc, c'est un peu la course aux déductions en tous genres, en faisant bien attention toutefois à rester du bon côté de la barrière légale (et quand je vois les déclarations de certains c'est parfois limite!).

En tout cas, à New York, les impôts sont vraiment très élevés, entre l'impôt fédéral (bon celui-là c'est pareil dans tous les états, il est important mais moins qu'en France), l'impôt d'état, l'impôt municipal (avec tout ça ça grimpe sec...), la sécurité sociale (= le minimum retraite), Medicare, sans oubleir les dépenses quasi-incompressibles telles que l'assurance maladie ou les côtisations retraite "standard"... le plus rageant, c'est de voir qu'il y a des états sans state et city tax, et même parfois sans "sales tax" sur tous les biens vendus...

Il faut donc faire plusieurs déclarations. Et dire que ça va encore se complexifier dans quelques années.

mercredi 10 février 2010

En attendant la tempête

Non, je ne parle pas uniquement de la tempête de neige qui va s'abattre sur New York dans les heures qui viennent. Je fais également référence au fameux plan Volcker qui vise à remettre un peu d'ordre dans la finance aux Etats-Unis. Les deux mesures phares: la limitation de la taille des banques (afin d'éviter des situations de type "too big to fail"), et l'interdiction des activités de trading et d'investissement sur leurs fonds propres (incluant par exemple le private equity ou les participations dans les hedge funds). Ce qui a amené quelques commentaires de la part de certains analystes:

  • Comme souvent aux Etats-Unis, dès qu'une réforme assez importante est annoncée, on peut (ou plutôt certains lobbyistes peuvent) faire confiance au congrès pour en limiter sérieusement l'application. Bon, on pourra aussi remarquer qu'il n'est pas forcément mauvais que le corps législatif ait un rôle important entre l'annonce d'une mesure et son application, ce qui nous change un peu de la vie politique française.
  • Les modalités pratiques de la loi restent très floues: comment limiter effectivement la taille des banques? Cela concernera-t-il uniquement les banques disposant d'une branche de dépôt? Et quid des filiales des banques étrangères, comment ne pas les favoriser? Enfin, comment différencier le tradig propriétaire du trading lié aux activités orientées clients (c'est loin d'être évident, d'un côté comment réguler la part de prop inhérente à la couverture de la vente d'un produit dérivé à un client? D'autre part, que faire des activités de market-making, souvent rattachées au prop trading, même si elles sont très utiles à la liquidité des marchés?)
  • Comment harmoniser toutes les nouvelles règles financières qui vont être votées un peu partout dans le monde? Surtout qu'en Europe continentale notamment, le modèle de la banque universelle, que l'on considère plus solide grâce à la présence d'une banque de détail mais aussi d'une banque de financement et d'investissement et souvent d'une branche consacrée à la gestion d'actifs, est favorisé après avoir mieux résisté à la crise. Alors qu'aux Etats-Unis, où les banques sont bien moins averses au risque, on cherche à protéger les banques de détail dex excès des banques d'investissement associées. Il n'y a pas de vérité universelle, le paysage bancaire est différent d'un pays à l'autre (c'est d'ailleurs pourquoi la France ne doit pas se sentir obligée de copier les mesure d'autres pays où le système et l'impact de la crise sont bien différents).
  • Enfin, ces mesures auraient-elles vraiment empêché la crise actuelle si elles avaient été adoptées avant? Ce n'est pas clair du tout: les Américains auraient tout de même été surendettés, certains auraient contracté des crédits immobiliers impossibles, les banques auraient revendu ces crédits douteux par "packs", au sein de produits dérivés de crédit (ce n'est pas forcément du trading pour compte propre), qui auraient été achetés par de nombreux investisseurs (pas uniquement des banques donc, mais des fonds, des caisses de retraites, des entreprises, bref, un paquet de monde) notamment car les risques auraient toujours été mal évalués par les agences de notation, et ce marché serait resté non régulé et illiquide. Ah oui, et Lehman Brothers par exemple, qui ne disposait pas d'une filiale consacrée à la banque de détail, aurait tout de même fait faillite. Et entraîné la panique des marchés.
Bref, pas mal de doutes, mais on en saura plus dans les prochains mois.

mercredi 30 décembre 2009

Le 0 absolu (ou: à NY, je révise ma thermodynamique)

Bon j'exagère un peu, il s'agit de 0° F (soit -18° C), et encore, en "température ressentie", qui est couramment utilisée ici à cause du vent parfois violent(c'est le fameux wind chill). Bref, c'est un peu comme en haut des pistes dans les Alpes.

Mais tout de même, vivre à New York en hiver (donc de Novembre à Mars inclus), c'est faire connaissance avec différents types de froids. A Paris, on a le temps froid classique d'hiver (vers 5°), et rarement, on peut descendre en dessous de 0. -10, c'est exceptionnel. A NY, les températures descendent en-dessous de 0 quasiment tous les jours pendants près de trois mois, même si la variabilité peut être forte. Et on apprend à faire connaissance avec le vrai froid, presque polaire, lorsqu'on s'approche de -10° (et qu'on ressent -20°, merci le vent d'hiver, même si au moins, il fait souvent très beau).

Bon, la météo c'est passionnant, mais cela permet surtout de se rendre compte que l'isolation d'un appart' c'est important, et qu'un léger problème dans le joint d'une baie vitrée peut sacrément handicaper un bon chauffage. J'en était même au point de ressortir mes cours de thermo de prépa: "si j'ai un chauffage de 1500W, que je connais le volume de ma pièce (disons 100 mètres cubes) et la capacité calorifique de l'air (710 J/(K.kg)) ainsi que sa masse volumique (disons 1.2kg par mètre cube), combien de temps vais-je mettre pour faire passer la température de la pièce de 15 à 21 degrés -facile-. On peut aussi considérer qu'il y a des fuites (quel ordre de grandeur?) ou par exemple que de l'air extérieur à -5 degrés diffuse dans la pièce via une ouverture de 5 cm² -plus embêtant-, et se demander comment maintenir ensuite l'équilibre. A vos claviers!".

jeudi 3 décembre 2009

Brèves de Décembre (1)

  • Obama renforce la présence Américaine en Afghanistan. Certains crient à la trahison, mais il suffisait de lire son programme durant la campagne.
  • Thanksgiving, c'est vraiment la fête familiale par excellence. Les rues sont quasi-désertes (et les magasins bourrés le lendemain pour les soldes de Black Friday).
  • Chelsea Clinton se fiance. On s'en moque un peu, certes. Mais il est amusant de constater que pour une fois, l'heureux élu n'est pas issu d'une Law School prestigieuse, mais a choisi de s'orienter vers la finance (bon, Goldman Sachs après Stanford, il y a pire...), et ce n'est pas tout à fait le parcours typique de "l'élite traditionnelle").
  • Est-ce que Paris est trop sage la nuit? C'est une question que se posent de nombreux responsables d'association qui craignent le déclin de la capital sur la scène nocturne internationale, en comparaison avec New York, Londres, Barcelone ou Berlin. Et ce n'est pas qu'une question de gentrification. D'où cela vient-il, alors? De facteurs culturels?

samedi 21 novembre 2009

Un peu de soccer


Eh oui, même aux Etats-Unis, on parle parfois de soccer dans les médias. Pas particulièrement à propos de la finale du championnat américain entre LA et Salt Lake City, mais bien en raison de la "fameuse" main de Thierry Henry contre l'Irlande, peut-être en raison du grand nombre d'Américains d'origine irlandaise.

Eh bien les commentateurs diffèrent beaucoup de l'hystérie généralisée qui s'est emparée de la France, où l'on a vu des personnes qui ne connaissent rien au football partir dans des monologues enflammés (et ridicules), évoquant tantôt la grandeur perdue de la France et la bravoure des Irlandais, tantôt la nécessité "morale" de rejouer le match et le regret que la France aille en Afrique du Sud.

Bien sûr, je regrette comme beaucoup de monde que la France y aille de cette manière, en développant un jeu très pauvre (mais, chers Footix, la vision de Cocagne du football champagne de l'équipe de France, ça concerne au maximum 6-7 ans dans toute l'histoire de cette équipe, ce qui est bien peu...). Bien sûr, le fait que la France est souvent été défavorisée par l'arbitrage dans le passé ne constitue pas en soi une justification. Evidemment, les faits de jeu similaires de Vata (contre l'OM en 91) et Maradona (en 86) n'excusent en rien Henry (même si je serai un peu moins dur que ceux qui l'accusent froidement de tricherie tout en étant assis tranquillement devant leur télé en regardant des images de la scène ralentie d'un facteur dix).

Non, je veux juste rappeler ici que le football est un sport où contrairement au tennis ou au basket, le hasard occupe une place prépondérante, même à haut niveau. Les erreurs d'arbitrage en font partie, mais ce n'est que la face émergée de l'iceberg. Car quand j'entends des arguments de type "mais l'Irlande a tellement dominé le match, ils méritaient de passer", je me dis que certains ont une analyse bien curieuse de l'histoire du foot, où l'équipe qui domine ne s'impose pas toujours, loin s'en faut. Pour être plus précis, sur des matches à élimination directe notamment, il faut que l'équipe la plus forte dispose d'une marge gigantesque sur son adversaire pour aborder le match sereinement, en étant à peu près certaine de s'imposer (et encore...). Cela s'estompe sur la durée (lors d'un championnat par exemple). Ce qui différencie le football d'autres disciplines. Mais ce qui explique aussi son succès auprès du public, avec cette part d'incertitude certes parfois extrêmement frustrante (les Irlandais en font ici l'expérience), mais souvent grisante.

Pour en revenir à l'analyse des médias américains de cet évènement, ils se divisent en trois camps (vision simplificatrice mais qui me convient bien). Ceux qui trouvent que le football a des années de retard sur le monde moderne en n'autorisant pas les ralentis sur les actions de but (et je ne dis pas que tous les problèmes seraient résolus, mais quand même, l'apport de la vidéo a été extrêmement utile en foot US, hockey, rugby ou même tennis). Ceux qui déplorent la défaite de l'Irlande, mais demandent honnêtement aux détracteurs de Thierry Henry "What would you have done?" (en sous-entendant que si l'attitude du Français a été regrettable, la plupart des autres équipes auraient agi de la même manière compte tenu de l'enjeu, et auraient fait preuve d'encore moins de fair-play après coup). Et enfin ceux qui font remarquer, avec une pointe de sarcasme envers le foot, que proposer de rejouer le match est ridicule vu la boîte de Pandore que cela ouvrirait (à commencer par la conséquence pour les Irlandais, qui doivent en grande partie leur présence en barrages à une victoire "volée" contre les modestes Géorgiens).

Bon, de toute façon, on n'en parlera plus dans quelques temps, il y a des évènements un peu plus importants ailleurs.

mercredi 11 novembre 2009

Ads

J'ai déjà évoqué l'univers de la télévision aux Etats-Unis et les différences avec la France. Je vais isi plus particulièrement m'attarder sur les publicités. Il y en a beaucoup, c'est vrai. Mais deux éléments m'agacent au plus haut point:
  • Les (mauvaises) pubs comparatives. Ici, c'est autorisé, sans trop de souci, avec un peu de vérifications derrière mais visiblement pas trop. En témoignent les insupportables pubs de Mac qui passent depuis la sortie de Windows 7 et qui sont (je l'espère) plus contre-productives qu'autre chose. Ou encore Chevrolet qui tente de faire croire que ses voitures sont plus modernes, sobres et sûres que les Honda par exemple (et c'est peut-être vrai, mais ça manque sacrément de finesse). Et pourtant, on peut être drôle le sujet (il y avait eu il y a quelques années quelques pubs sur le thème Pepsi vs Coca).
  • Les pubs pour les médicaments. Assez longues (souvent une minute), elles commencent souvent par une anecdote racontée par un supposé malade soigné grâce au médicament en question. Sa vie a changé, tout va bien, bref, achetez vite ce médicament. Sauf que, loi oblige, durant les 45 secondes restantes, une voix lit à toute vitesse une série interminable de contre-indications et de conséquences dramatiques, qu'on pourrait résumer par: "Attention, à de nombreuses reprises, de nombreuses personnes sont mortes dans d'atroces souffrances après avoir pris ce médicament, veuillez consulter votre médecin". Et on termine par: "Avec ce médicament, ma vie a vraiment changé!". On se demande encore si c'est en bien ou en mal.
Bref, c'est souvent horripilant, parfois amusant (si si!), voire très drôle et inventif (mais on attendra les pubs du Superbowl pour ça).

mercredi 4 novembre 2009

Pensées de novembre


Après une longue interruption, je sors de mon hibernation (grave erreur, l'hiver arrive à grands pas à New York malgré quelques journées assez étonnantes). Ce qui m'amène à évoquer quelques points assez intéressants/amusants/ni l'un ni l'autre mais j'aurai essayé:

  • Ca devait arriver, je me suis finalement mis au baseball avec les World Series, les finales de la Major League Baseball, entre les Yankees (de NY) et les Phillies (de... Philly of course). Je trouve toujours ça trop long et haché mais il est vrai qu'il peut y avoir du suspense jusqu'au bout (ce qui n'est pas forcément le cas dans d'autres sports). Mais ce n'est pas désagréable de laisser ça en fond sonore pendant qu'on fait autre chose.
  • Bloomberg est finalement réélu d'assez peu au poste de maire de New York. Son électorat s'est très peu mobilisé, certain de sa victoire et également un peu agacé par sa débauche de moyens et sa volonté de changer la loi pour prolonger son mandat. D'où un score très serré, et une carte assez intéressante de New York: Staten Island et Manhattan (sauf Harlem) ont voté massivement (60 voire 70%) pour Bloomberg, le Bronx pour son adversaire sympathique mais un peu dépassé Bill Thompson, tandis que le Queens et Brooklyn ont été très partagés, selon les quartiers, presque selon les patés de maison! Dure soirée pour les démocrates avec la défaite de Corzine dans le New Jersey et la raclée prise en Virginie pour les élections pour le poste de gouverneur.
  • Halloween à New York, c'était samedi, et c'était la soirée la plus folle de l'année. Tout le monde sort, tout le monde se déguise, et tout le monde se lâche totalement (parfois même trop), et pourtant le New Yorkais (ou la New Yorkaise) n'est pas vraiment coincé, du moins durant un week-end standard. Je vous laisse imaginer le résultat... A noter également que le thème de la soirée (la peur, l'angoisse, les sorcières, les fantômes, bref, vous voyez...) laisse rapidement la place à un grand n'importe quoi. Mais c'est rafraichissant.

vendredi 9 octobre 2009

Au tour de Zagat

Comme je le disais il y a quelques jours, Zagat est le guide de restaurants numéro 1 aux USA. La nouvelle édition New Yorkaise vient de paraître, et elle est sans surprise. Les quatre meilleurs restaurants sont Daniel, Le Bernardin, Jean Georges et Per Se... soit quatre restaurants 3 étoiles au Michelin et 4 étoiles dans le NY Times, comme quoi...

Parmi les meilleurs entrants, Marea, un italien au sud de Central Park, et Sho du chef Shaun Hergatt, qui obtient la note presque parfaite de 29/30 dans les trois catégories mais ne comptent pas assez de votes du fait de sa récente ouverture pour figurer dans les classements. Mais espérons que ça l'aide à percer dans un quartier pas forcément réputé pour ses restaurants (FiDi).

A part ça, rassurons-nous, il existe tout un tas d'excellents restaurants à moins de 30 voire 20 dollars.

La TV est-elle si nulle que ça aux USA?

Trop de pubs, des programmes qui se ressemblent tous, pas grand chose de culturel, énormément de chaînes inutiles, les critiques se font dures contre la télévision, ici comme ailleurs. Voyons de quoi il en est.

Il y a quatre "majors": ABC, NBC, Fox et CBS. Tout le monde les reçoit gratuitement, et en HD s'il-vous-plaît, en réception numérique (vu qu'il n'y a plus d'émission analogique à New York). Beaucoup de pub, certes, mais d'excellentes séries (d'autres moins bonnes), du sport en pagaille le weekend (foot US, bientôt basket, sports universitaires également). A noter qu'en fait, seules quelques heures d'émissions (le soir en gros) sont communes à tout le pays, le reste du temps il y a des décrochages locaux (notamment pour le sport). Le prime time dure en gros de 20h à 22h, avec en général des séries. Sur une heure de programmes, il y a en moyenne 15 à 18 minutes de pub, ce qui n'est pas rien. Après le prime-time, il y a des infos, puis les fameux late shows humoristiques. C'est la lutte entre Jay Leno (qui a avancé son programme d'une heure), Conan O'Brien, Jimmy Kimmel et David Letterman (qui se trouve embarqué dans une histoire de moeurs et surtout de chantage - a priori il est la victime, mais le fait de jouer avec les médias pour sa défense risque de le desservir).

Les shows qui font le plus d'audience sont donc des séries, policières souvent (CSI par exemple), même si dans le passé des shows comme Lost et Desperate Housewives ont fait de très bons scores. On n'oublie pas des reality-shows, comme Survivor ou American Idol, qui sont presque considérés comme des TV shows "standards".

Parmi les autre chaînes, on retrouve la petite CW, le réseau public PBS (avec d'excellents documentaires), des chaînes locales, d'autres en espagnol ou chinois.

Et puis il y a le câble, indispensable pour beaucoup, avec les chaînes d'information (CNN, FOx News...), de sport (ESPN...), de cinéma ou de séries (HBO, Showtime...). Tout ça coûte assez cher, dans les 50 dollars par mois au moins, et il n'y a pas d'offre triple play comme en France, donc l'addition monte très vite...

Tout ça pour dire que certes la pub est pénible, mais qu'à part ça il est tout à fait possible de trouver des programmes intéressants et selon ses goûts.

jeudi 8 octobre 2009

Michelin 2009

Eh oui, de ce côté aussi de l'Atlantique paraît le fameux guide rouge. Ce qui ne se fait pas sans controverses: trop favorable à la cuisine française, ignorant des bastions traditionnels New Yorkais, incompétent en ce qui concerne les cuisines asiatiques... les critiques sont parfois sévères, mais s'atténuent quelque peu avec le temps.

Il faut dire que les Américains n'ont pas attendu Michelin pour évaluer leurs restaurants. On peut citer Zagat, le fameux guide où ce sont les clients qui notent les restaurants (nourriture, décor et service), pour un résultat finalement très peu surprenant en général; ou encore les grands critiques culinaires des principaux journaux comme le New York Times (qui décerne aussi des étoiles, mais jusqu'à quatre!).

Bref, cette année, le Michelin a évolué, quasiment en harmonie avec le NY Times (ils ont en commun cinq restaurants partageant la récompense suprême, dont trois ont à leur tête un chef Français). Les "foodies" retiendront l'entrée en force de Corton, à Tribeca, avec déjà deux étoiles. Et les autres économiseront avant d'aller chez Masa, le trois étoiles japonais, avec son menu à près de 350 dollars... la crise, vraiment?

samedi 12 septembre 2009

New York, suite et brèves

  • Et dire que deux jours de pluie vont réussir à nous pourrir la fin de l'US Open.
  • Ne me dites pas qu'il n'y a pas d'entente sur les prix des billets d'avion entre New York et Londres ou Paris, quand plusieurs compagnies proposent le même tarif au dollar près.
  • Les Américains sont extrêmement procéduriers pour tout ce qui concerne les VISA, mais apparemment les employés chargés de contrôler tout ça aux frontières ne sont pas vraiment au courant de tout ça. Cela ne veut pas dire qu'on entre aux Etats-Unis comme dans un moulin, loin de là, mais ne pas se faire contrôler son permis de travail peut sembler parfois surprenant.
  • On va bientôt entrer dans une période assez désagréable. Ce ne sera plus l'été, mais il ne fera pas encore assez froid pour aller skier ou décider de s'évader au soleil en Floride. Des idées de balades autour de New York.
  • Fashion week, c'est en ce moment, et j'ai bien peur de n'avoir rien vu d'intéressant pour le moment.
  • La saison de foot US reprend. L'occasion de voir que ce sport est de loin le préféré des Américains, devant le baseball (en chute libre), la course automobile (notamment le NASCAR), le basketball (là aussi en chute libre depuis quelques années, mais ça va peut-être remonter avec l'émergence de quelques stars et rivalités), puis le hockey et le golf. Le "soccer", le tennis ou encore l'athlé sont très loin derrière: http://www.harrisinteractive.com/harris_poll/index.asp?PID=866
  • Et les séries reprennent aussi dès la semaine prochaine pour certaines d'entre elles. On attend celles qui ne déçoivent pas (Dexter, How I met your mother...), celles qui doivent confirmer (Californication, Gossip Girl...) et celles qui ont quelque chose à prouver (Heroes...). Sans oublier les petites nouvelles très attendues comme Flash-forward. Ce sera peut-être l'année du fantastique et de la SF (et je n'oublie pas Avatar, l'évènement ciné de décembre)...
  • Un peu de sérieux pour finir, le discours d'Obama sur la santé était assez habile et réussi, même s'il a peu de chances de convaincre les opposants purs et durs. On attend des éclaircissements sur des points clés (la "bourse des assurances maladies", le financement du volet public). Ce sera le fil rouge de cet automne, avec peut-être le G20...

samedi 22 août 2009

Un vol NY-Montréal abordable?

Ce blog ne traite pas que de sujets liés au monde aéronautique, mais il est vrai qu'en ce moment, on s'en rapproche. Je l'ai déjà dit, aux Etats-Unis, le transport aérien est très fréquemment utilisé, très concurrentiel, ce qui amène en général des prix assez bas sur les vols intérieurs (disons qu'il est possible depuis New York de se rendre à peu près partout aux USA pour 200$, même si ça dépend un peu des périodes), et même sur le plan international (Rio en vol direct à 500$, c'est possible, Londres et l'Europe à peine plus, et l'Asie, bien que très lointaine, est souvent accessible pour moins de 700 ou 800 $, soit moins que depuis l'Europe!).

Evidemment, le prix étant privilégié, le service à bord (repas etc) peut laisser à désirer et tout est payant (bagages enregistrés, films, écouteurs...) mais la sécurité reste bonne. Autre exemple de l'inventivité de certaines compagnies: la promotion de Jet Blue qui en septembre propose de voler un nombre illimité de fois en Amérique du Nord, centrale et aux Caraïbes pour 599$. Ces billets sont bien sûr parties comme des petits pains.

Et dans tout ça, il y a le Canada. Montréal, c'est à peine plus d'une heure de vol, Toronto idem. Et pourtant les prix sont délirants, il n'y a rien à moins de 500 $ pour le Québec par exemple. Explications des compagnies: le marché est petit (mouais, Montréal est quand même dans le top 15 des destinations internationales depuis NY et Toronto dans le top 10), il y a la concurrence de la voiture (pourquoi pas), les taxes d'aéroport sont très élevées au Canada (c'est vrai).

L'astuce: prendre un vol pas cher pour les villes Américains proches de la frontière et la traverser ensuite: Buffalo pour Toronto, Plattsburgh ou Burlington (très buccolique) pour Montréal. C'est ce que je m'apprêtais à faire ce soir lorsqu'un orage violent a causé l'annulation de nombreux vols dans le nord-ouest. Après une heure trente de négociations avec un service clients à l'efficacité douteuse (qui ne me proposait rien vu qu'apparemment tous les vols étaient complets le lendemain, et qui n'était pas obligé de me dédommager en vertu de la législation américaine), j'ai pu parler avec un manager et obtenir enfin un vol le lendemain... directement pour Montréal. Sans ajout de prix (encore heureux, j'ai perdu une nuit tout de même), mais finalement, quand on fait le bilan, à un prix défiant toute concurrence...

NB: en plus j'ai pu assister à un coucher de soleil somptueux sur New York: l'orage au loin, les nuages noirs, la pluie, mais aussi le couleur et une lueur rose-orange irréelle, ça valait le coup d'oeil.

NB2: Je commençais à penser que New York est une prison dorée; la semaine dernière, une autre péripétie avait ruiné mon week-end à Long Island (ou Fire Island pour être plus précis): le surbooking en agence de location de voiture. Nouveau pour moi, mais très désagréable. J'en ai tout de même profité pour aller explorer les plages de NY (Brighton et Coney Island), c'est pas si mal (grand et la mer est baignable), mais ce n'est pas très joli (quand je compare aux autres grandes villes sur la mer comme Barcelone) et c'est surpeuplé.

mercredi 15 juillet 2009

NY chronicles


Désolé pour ce silence radio prolongé pour cause d'installation à NY. Installation loin d'être bouclée par ailleurs. Malheureusement, l'image que vous voyez n'est pas (encore?) la vue depuis mon appartement. Quoi qu'il en soit, cette arrivée sur la côte est m'inspire quelques pensée:
  • New York, l'été, de mai à septembre (inclus, climat continental oblige), c'est chaud, voire très chaud. On apprendrait presque à apprécier la clim dans les bureaux ou le métro si la différence de température avec le monde extérieur n'était pas si importante.
  • New York, ça parle Français, et pas uniquement les touristes du côté de la 60ème le 14 juillet, il ya également au moins 60000 Français qui habitent dans le coin, ce qui n'est pas rien.
  • Comme dans toutes les villes Américaines que j'ai visitées, le contraste d'un bloc à l'autre est saisissant.
  • Les clichés ont la vie dure: en fait, l'impression de sécurité est plutôt bonne, y compris dans le métro, la nuit, du moins à Manhattan.
  • Parlons-en, du métro. Les New-Yorkais en sont fiers, certes les lignes express Nord-Sud sont incroyablement pratiques, certes il tourne 24h/24, certes il est climatisé, mais: il est sale (comme la plupart des rues d'ailleurs), il est peu pratique pour les déplacement est-ouest dans Manhattan, il dessert assez mal JFK (en tout cas assez lentement) , et il laisse des quartiers assez isolés (midtown west, lower east side, ainsi que le long de l'east river, par exemple).
  • NY est au bord de la mer! Et il y a des plages, à moins d'une heure en métro de la ville (parmi lesquelles Brighton Beach ou Coney Island, mais on peut trouver plus beau le long de Long Island), à l'eau plus chaude que l'Atlantique l'été!
  • D'ailleurs, il ne faudra pas oublier d'aller skier l'hiver à moins de deux heures de route.
  • L'activité nocturne est assez sidérante, même en semaine. Ce qui est branché, paraît-il: les boîtes du Meatpacking District, les bars un peu "roots" du Lower East Side, et toujours quelques spots trendy dans le village. Sans oublier les innombrables roof-tops bars aux videurs souvent peu dociles (et oui, comme dans les boites!). Les NYkais se rabattent donc sur leurs roof-top parties organisées dans les immeubles.
  • Niveau quartiers, l'Upper West est résidentiel, calme, proche du parc mais un peu loin du centre névralgique mais correctement desservi. L'Upper East Side est résidentiel, assez haut de gamme mais (très) mal desservi. Harlem n'a plus vraiment de quoi faire peur. Midtown est le centre névralgique, bondé, bruyant, mais assez fascinant. Il y a moyen de se loger toutefois à l'ouest (Hell's Kitchen) ou l'est (Murray Hill). Chelsea est résidentiel, plutôt central. Union Square est un des coeurs de la ville, le village toujours aussi bo-bo (l'ouest, mais l'est également). Alphabet City à l'est est l'un des derniers endroits à déconseiller sur l'île. Soho est tendance et au coeur de la mode, Tribeca est le lieu le plus cher de la ville, Chinatown empiète allégrement sur Little Italy. Le Financial District est bien moins "mort" qu'on ne le dit, avec un Seaport assez sympathique et quelques parcs agréables.
  • Ce qui m'amène au délicat sujet de la recherche d'appartement. Les brokers sont assez largement incompétents (c'est une généralité assez méchante et peut-être un peu lâche, mais honnêtement je n'en ai pas croisé un seul pour remonter le niveau). Passe encore qu'ils veuillent à tout prix vous faire tout accepter (ils veulent que vous achetiez après tout), mais ne pas connaître le plan général de Manhattan (si si!) ou ne pas avoir vu un seul des appart' qu'ils vous emmènent visiter est plus difficilement pardonnable. Vive craigslist!
C'est tout pour l'instant!