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dimanche 27 décembre 2009

Bon avion à tous!


L'attentat manqué sur le vol Delta-Northwest entre Amsterdam et Detroit risque de pourrir la vie de millions de passagers de vols transatlantiques. Bien sûr, la sécurité avant tout, mais quand même, en quoi le fait de ne pas se lever dans la dernière heure de vol ou la désactivation du divertissement à bord dans cette même période va améliorer la situation?

Et je ne parle pas des désagréments comme l'impossibilité d'apporter des bagages en cabine jusqu'à nouvel ordre sur bon nombre de vols transatlantiques (le hommes d'affaires apprécieront de savoir que leur ordinateur portable est bien en sécurité, manipulé avec grâce et délicatesse par le personnel chargé de le mettre en soute).

Le problème, c'est qu'ajouter des contrôles supplémentaires à une chaîne qui comporte d'énormes lacunes n'améliore pas vraiment la sécurité globale. Des tests ont montré que des armes pouvaient malgré tout passer les contrôle de sécurité. Et je ne parle même pas des explosifs liquides (même moins de 100ml) ou en poudre. Donc en attendant les scanners intégraux, qui font polémique d'ailleurs, bon courage à tous le voyageurs.

mercredi 16 décembre 2009

Geste (anti) commercial

Juste un message assez bref pour évoquer la difficulté de tous les métiers où l'on a affaire aux clients, ces clients souvent râleurs pour un rien, j'en conviens. Il n'en reste pas moins que je m'étonne un peu lorsqu'un représentant d'une compagnie aérienne (BMI pour ne pas la citer) répond à des voyageurs qui s'interrogent à propos des deux heures de retard de leur appareil: "Si vous n'êtes pas contents, voyagez avec une autre compagnie, je vous en prie"...

vendredi 2 octobre 2009

Escale impromptue


Un petit week-end de 3 jours à Londres, ça permet de profiter des tarifs (relativement) avantageux entre la capitale britannique et New York. Quitte à prendre American Airlines, qui passe pour être l'une des compagnies les moins agréables. Pourtant, leur terminal à JFK (le 8) est magnifique: spacieux, efficace, avec de nombreuses boutiques et restaurants (où l'on peut même bien manger - dans le genre, le terminal 5 de Jet Blue vaut paraît-il le coup d'oeil).

Tout juste ai-je été étonné que personne ne vérifie mon passeport au moment de l'enregistrement, ce qui m'a permis d'imprimer ma carte d'embarquement tout seul au kiosque "self-service". Assez inhabituel pour un vol international. J'ai été encore plus étonné lorsqu'au moment de l'embarquement, le passager situé devant moi dans la file omettait de présenter une pièce d'identite, et se voyait juste demander: "You've got a passport, right? OK, have a good flight!"...

Le vol était loin d'être plein, et se déroulait très correctement lorsqu'au milieu de l'Atlantique, un peu au sud-ouest du Groenland, les lumières se rallument brutalement, avant que ne surviennent deux annonces peu rassurantes: "Main cabin, red code! Is there a doctor in the plane?". Un passager (peut-être gravement) malade, donc. Mais on ne semble pas faire demi-tour faire l'Amérique, ou même se détourner vers Reykvavik, l'aéroport le plus proche, et j'en conclus donc que la situation est réglée.

Quelle ne fut pas ma surprise, lorsqu'en consultant quelques heures plus tard la position de l'avion en vol je me rends compte que la destination indiquée n'est plus Londres mais... Shannon, en Irlande. Je comprends qu'il faille déposer le passager malade (et refaire le plein), mais pourquoi ne pas s'être arrêté plus tôt, ou alors s'il n'y avait pas urgence, attendre l'arrivée à Londres 30 minutes plus tard? Shannon n'est même pas une destination habituellement desservie par American ou les membres de son réseau oneWorld.

Ceci étant dit, cela m'a permis d'admirer depuis le ciel les magnifiques paysages irlandais. A cocher dans la liste des destinations à faire...

samedi 22 août 2009

Un vol NY-Montréal abordable?

Ce blog ne traite pas que de sujets liés au monde aéronautique, mais il est vrai qu'en ce moment, on s'en rapproche. Je l'ai déjà dit, aux Etats-Unis, le transport aérien est très fréquemment utilisé, très concurrentiel, ce qui amène en général des prix assez bas sur les vols intérieurs (disons qu'il est possible depuis New York de se rendre à peu près partout aux USA pour 200$, même si ça dépend un peu des périodes), et même sur le plan international (Rio en vol direct à 500$, c'est possible, Londres et l'Europe à peine plus, et l'Asie, bien que très lointaine, est souvent accessible pour moins de 700 ou 800 $, soit moins que depuis l'Europe!).

Evidemment, le prix étant privilégié, le service à bord (repas etc) peut laisser à désirer et tout est payant (bagages enregistrés, films, écouteurs...) mais la sécurité reste bonne. Autre exemple de l'inventivité de certaines compagnies: la promotion de Jet Blue qui en septembre propose de voler un nombre illimité de fois en Amérique du Nord, centrale et aux Caraïbes pour 599$. Ces billets sont bien sûr parties comme des petits pains.

Et dans tout ça, il y a le Canada. Montréal, c'est à peine plus d'une heure de vol, Toronto idem. Et pourtant les prix sont délirants, il n'y a rien à moins de 500 $ pour le Québec par exemple. Explications des compagnies: le marché est petit (mouais, Montréal est quand même dans le top 15 des destinations internationales depuis NY et Toronto dans le top 10), il y a la concurrence de la voiture (pourquoi pas), les taxes d'aéroport sont très élevées au Canada (c'est vrai).

L'astuce: prendre un vol pas cher pour les villes Américains proches de la frontière et la traverser ensuite: Buffalo pour Toronto, Plattsburgh ou Burlington (très buccolique) pour Montréal. C'est ce que je m'apprêtais à faire ce soir lorsqu'un orage violent a causé l'annulation de nombreux vols dans le nord-ouest. Après une heure trente de négociations avec un service clients à l'efficacité douteuse (qui ne me proposait rien vu qu'apparemment tous les vols étaient complets le lendemain, et qui n'était pas obligé de me dédommager en vertu de la législation américaine), j'ai pu parler avec un manager et obtenir enfin un vol le lendemain... directement pour Montréal. Sans ajout de prix (encore heureux, j'ai perdu une nuit tout de même), mais finalement, quand on fait le bilan, à un prix défiant toute concurrence...

NB: en plus j'ai pu assister à un coucher de soleil somptueux sur New York: l'orage au loin, les nuages noirs, la pluie, mais aussi le couleur et une lueur rose-orange irréelle, ça valait le coup d'oeil.

NB2: Je commençais à penser que New York est une prison dorée; la semaine dernière, une autre péripétie avait ruiné mon week-end à Long Island (ou Fire Island pour être plus précis): le surbooking en agence de location de voiture. Nouveau pour moi, mais très désagréable. J'en ai tout de même profité pour aller explorer les plages de NY (Brighton et Coney Island), c'est pas si mal (grand et la mer est baignable), mais ce n'est pas très joli (quand je compare aux autres grandes villes sur la mer comme Barcelone) et c'est surpeuplé.

dimanche 21 juin 2009

Yield management

Derrière ce terme un peu barbare se cachent certaines méthodes utilisées notamment dans le domaine du tourisme par les compagnies aériennes pour optimiser leurs ventes en proposant des tarifs différents selon les dates et le moment de la réservation pour une même destination. Mais si, lorsque l'on paye un certain prix pour un voyage et qu'on se rend compte deux jours après que le billet a baissé de 30%, c'est cela.

Pour le consommateur, il est assez dur de s'y retrouver, et même de comprendre que pour un même produit, le prix peut varier du simple au quadruple. D'où la volonté de certains de réglementer cela au niveau européen. Et les compagnies aériennes de répondre que cela leur permet de gérer au mieux la demande, en proposant des tarifs très avantageux à ceux qui s'y prennent tôt notamment, et qu'il serait bien mal avisé de s'attaquer à une industrie en difficulté en ce moment.

En attendant, il est possible de tenter de "jouer" avec cela en se rendant sur des sites comme farecast.com ou mieux, seatcounter.com (où l'on voit le nombre de sièges disponibles pour chaque classe de tarif).

Et lorsque l'on cherche des billets open ou modifiables, je ne vous raconte pas la galère pour les plus de 25 ans (les autres pouvant jeter un oeil chez Air France).


Hawaii


Il aurait été un peu dommage de passer un an sur la côte ouest des USA sans faire un petit tour à Hawaii, l'archipel étant situé à peine à 5 heures de vol... malheureusement, en 5 jours, pas le temps de tout voir, et il faut faire des choix. Pas de Maui, ses plages magnifiques, sa route de Hana pittoresque et son gigantesque cratère du Haleakala. Pas de Big Island avec ses immenses montagnes et ses volcans bien actifs qui voient leur lave se déverser dans l'océan.

Restent Oahu et Kauai. Oahu est l'île la plus fréquentée mais est souvent un peu "snobée" par les Français qui la jugent un peu trop touristique. Touristique, certes, Waikiki l'est, avec ses immenses hôtels, ses innombrables boutiques de luxe et ses très bons restaurants à la cuisine originale. Mais entre les quelques musées et sites historiques (Pearl Harbour par exemple) et les paysages magnifiques du Nord et de l'Est (avec des points de vue à couper le souffle et des contrastes assez fabuleux entre montagne et océan), les amoureux de la nature ou les amateurs de plongée sous-marine en ont aussi pour leur argent.

Et que dire de Kauai, située à une vingtaine de minutes en avion, très peu peuplée, et qui, surnommée l'île jardin, abrite des paysages saisissants, malgré une superficie assez faible: Waimea, le grand canyon du Pacifique, ou encore la côte de Na Pali, immortalisée par de nombreux films au cinéma. A propos de films, les fans de Jurassic Park ou de Lost auront le plaisir de croiser des paysages familiers.

Bref, je sais bien que ce blog n'a pas vocation à se transformer en guide touristique, mais quand même, ce sont des îles à voir au moins une fois dans sa vie (et plus si possible), même si on habite en France et que la longueur du trajet peut faire peur...

mardi 2 juin 2009

AF 447

Evidemment, on ne peut que compatir à la douleur des proches des probables victimes de ce vol d'Air France disparu dans l'Atlantique la nuit dernière. Et également être sous le choc que la plus grave catastrophe aérienne depuis 8 ans touche une compagnie européenne sûre (même si les polémiques stériles ne manqueront pas) et un avion récent au passé impeccable.

On peut toutefois s'interroger devant l'ignorance de nombreux journalistes (ça à la limite, ce n'est pas leur domaine) et leur sensationnalisme qui leur font dire des âneries assez phénoménales. Car on ne sait quasiment rien des circonstances de cet accident. Oui, le temps était mauvais, mais pas plus que d'habitude, et les autres avions qui ont emprunté cette route la nuit dernière n'ont rien signalé de particdulier. Oui, l'avion a pu être frappé par la foudre, mais cela est assez commun et n'a jamais causé de crash dans l'histoire aérienne moderne. Oui, les pilotes n'ont pas émis de signal de détresse, mais cela peut avoir de multiples causes (une panne généralisée un peu étrange étant donné que les systèmes sont doublés, un évènement très brutal comme une décompression explosive, tout ceci n'est que spéculation...). Oui, l'avion a émis automatiquement des rapports faisant état de problèmes techniques de nature électrique notamment, durant quatre minutes, mais ceci peut très bien être une conséquence, et non une cause du drame. Oui, un A330 de Qantas avait connu d'importantes difficultés de contrôle il y a quelques mois, mais il est impossible pour le moment d'établir un lien direct avec le cas qui nous intéresse.

Bref, il faut garder les pieds sur terre, ne pas céder à une peur irrationnelle de l'avion (même si j'avoue que pour un voyageur occidental, ce type d'accident est sans doute bien plus inquiétant qu'un des nombreux crashes qui surviennent au Congo ou en Indonésie), attendre de localiser la carlingue et les boîtes noires, et ensuite, seulement ensuite, on pourra tenter de visualiser le fil des évènements.

samedi 28 mars 2009

Voyages voyages?


Alors que le spring quarter va bientôt débuter dans les facs américaines adeptes de ce système (là où on applique le système des semestres, il ne reste bien souvent qu'un mois de cours environ), beaucoup de jeunes Américains profitent de l'arrivée des beaux jours, de quelques longs week-ends et d'un plus grand laxisme des profs pour s'évader de temps en temps et partir quelques jours, histoire de prolonger un peu "Spring Break". En Californie, il y a le choix: près de San Francisco, il y a bien sûr le Marin County, les vallées de Napa et Sonoma, un peu plus loin se trouve le lac Tahoe, encore où la neige resste abondante, le fameux parc national de Yosemite; il y a également les moins connus parc volcanique de Lassen et Sequoia National park, ou encore King's Canyon; évidemment, la Californie du sud, avec LA, San Diego, et on n'oublie pas la possibilité de s'aventure dans l'Ouest vers Death Valley, le Grand Canyon, Bryce, Zion, Moab, Lake Powell...

Mais San Francisco, c'est aussi une porte ouverte sur le Pacifique. Et ce serait dommage de ne pas en profiter. Bon, l'Australie et le Japon sont loin, mais Hawaï notamment, est plus accessible. Et bien que ces îles paraissent magnifiques, il me paraît impossible de tout voir en quelques jours. Que choisir entre Oahu la vibrante, Big Island la volcanique, Kauai et ses forêts luxuriantes ou encore Maui et ses plages paradisiaques?

jeudi 12 mars 2009

Transport aérien, hubs et vols CDG-SFO


Lorsque l'on est étudiant à l'étranger et que l'on rentre quand même de temps en temps en métropole, on essaie souvent de se renseigner précisément à propos des vols possibles. Deux options, en général:
  • Un vol direct. Notre compagnie nationale, Air France, dispose d'un réseau assez étendu dans le monde, autant en profiter. Le service à bord est pas mal (du champagne sur les vols transatlantiques en classe éco, il n'y a à peu près qu'eux), les avions sûrs, même si l'intérieur et le divertissement à bord fait un peu vieillot par rapport aux compagnies vedettes que sont Singapore, Cathay ou Emirates. Mais c'est en voie d'amélioration. Malheureusement, les vols sont chers (en général clairement plus que la concurrence), sauf dans le cas des tarifs jeunes, très appréciables. Et il est toujours possible de cumuler des miles (ceci étant dit, souvent, celui qui vole à moindre prix à chaque fois fait plus d'économies que celui qui se force à voler sur un réseau du genre Skyteam ou Star Airlines et paye plus cher à chaque fois juste pour accumuler des miles).
  • Un vol avec escale. Cela rebute un peu les parisiens qui ont l'habitude de voyager partout en Europe (et même ailleurs!) sans escale depuis Charles-de-Gaulle ou Orly, mais aux Etats-Unis, les gens ont l'habitude de voyager souvent en avion (on ne parle pas de classe "coach" pour rien), et se déplacent de leur aéroport local au Hub de leur compagnie favorite, et transitent vers leur destination finale. S'il n'y a pas de retard, il est jouable de considérer une escale d'1h30, mais c'est plus long si l'on vient de l'étranger, car il faut réenregistrer les bagages et passer la douane. Certains hubs sont plus efficaces que d'autres, mais pour vous donner une idée, ils sont souvent très dépendants de l'activité de la compagnie qui les exploite en priorité. Par exemple, si Continental Airlines disparaissait, 90% des vols de l'aéroport de Houston cesseraient... Un vol avec escale et en général moins cher qu'un direct, mais plus contraignant, donc à vous de voir.
J'ajoute qu'il n'y a pas de règle général liant un modèle d'appareil à la qualité du vol. Un vieux 747 d'Air France se montrera très stable et très spacieux si vous faites partie des chanceux qui réservent une place à l'étage. Par contre, leur très moderne 777 souffre de certains désagrément, comme le fait d'être exploité en alignant dix personnes par rangée, soit un de plus que toutes les autres compagnies au monde (Emirates excepté). Imaginez alors la largeur des sièges, forcément. De même, le confort des sièges varie grandement d'une compagnie à l'autre, je ne suis par exemple pas fan du fauteuil en pseudo-cuir qui ne s'incline pas beaucoup de US airways. Et n'oubliez pas le divertissement en vol! Entre les 250 films à la demande sur les 777 de Continental et l'écran collectif sur les 757 de Delta, il y a un monde... N'hésitez pas à consulter des sites comme www.seatguru.com .

Intéressons-nous aux vols allant de Paris à San Francisco; cela pourra servir à toutes les personnes désirant se rendre en Californie. N'oubliez pas que ces tarifs peuvent connaître des variations saisonnières extrêmes: entre le direct d'Air France en février à 550€ et le même vol en plein été qui coûte le triple, alors même que le moindre vol avec escale s'évalue à plus de 1000€.

Si vous cherchez les meilleurs tarifs, allez sur www.liligo.fr qui référencie les prix de plusieurs sites de voyages (opodo, govoyages, voyages-sncf...). Vous pouvez également aller sur www.kayak.fr qui recherche directement sur le site des compagnies, mais si vous désirez un tarif spécial (jeune par exemple), il faudra alors aller vérifier directement. A noter que l'on peut trouver des tarifs différents sur les sites américains (orbitz.com, sidestep.compar exemple).

[Cette partie du message peut vous intéresser si vous êtes étudiant en Californie ou même touriste. Si vous êtes étudiant, les vols au départ des Etats-Unis sont souvent moins chers que dans l'autre sens. Pour vous rendre à San Francisco, donc, vous avez plusieurs options:
  • Air France direct, A340 en hiver, 747 en été (allez en haut!). Près de 11h dans le sens est-ouest, mais parfois à peine plus de 9 heures dans l'autre sens!
  • Delta Airlines, partenaire d'Air France, avec escale à Atlanta, Cincinnati, ou New-York (éventuellement en code-share avec Air-France). De l'avis général, le service à bord de leurs vols, même internationaux, est limité.
  • American Airlines, escale à New York ou Chicago notamment. Essayez juste d'éviter leurs vétustes MD-80 et A300 sur les lignes intérieures.
  • United, parfois en code-share avec Lufthansa. Escale à Washington. Ils ne font malheureusement plus de vol direct.
  • Continental, escales à Houston ou Newark, plutôt supérieure, en théorie, en ce qui concerne le service aux autres majors américaines.
  • Northwest Airlines, partenaire d'Air France, escale à Cincinnati ou Detroit, apparemment pas mal du tout.
  • US Airways, escale à Philadelphie, certaines promotions assez incroyables (à moins de 450€ en basse saison). Pas mal pour ce prix-là.
  • Air Canada, escale à Toronto ou Montreal, apparemment pas mal du tout, mais un peu plus cher.
  • British Airways, escale à Londres. Pas donné, sauf lors quelques promotions assez folles (déjà vu à moins de 500 euros l'été, mais il faut aller vite). Bien si vous survivez au nouveau terminal d'Heathrow.
  • Lufthansa, escale à Francfort ou Munich, sérieux, parfois pas très cher.
  • KLM, partenaire d'Air France: à faire si vous voulez monter dans quelques-un des derniers MD-11 encore service dans les pays occidentaux, depuis Amsterdam. Mais je ne sais pas si c'est une expérience inoubliable.
  • Il peut y avoir parfois quelques autres compagnies, du genre Aer Lingus, avec escale en Irlande, ou même des vols sur des compagnies différentes, afin d'emprunter Virgin (qui est très bien) ou BMI en Angleterre.
Quoi qu'il arrive, n'oubliez pas que les vols intra-US seront a priori moins sympas que les transatlantiques, mais plus courts. Et quoi qu'il arrive, avant de se plaindre, n'oubliez pas qu'être transporté à 10000km de la France en moins d'une journée, ça reste une expérience exceptionnelle.]

jeudi 8 janvier 2009

In-flight Entertainment


Il n'est pas dans les habitudes de jeter des fleurs gratuitement à Air France, mais il faut avouer que leur nouveau système de divertissement sur les vols long-courrier est fort sympathique: 80 films à la demande, français ou étrangers, classiques ou (très) récents, dans tous les genres, qu'on peut lancer ou arrêter quand on le souhaite; sans oublier 300 CD en libre écoute, et en bonus les traditionnels jeux vidéo, par contre assez injouables (à part le classique "Qui veut gagner des millions").

Que manque-t-il pour être parfait? une vidéo de l'extérieur de l'avion, Internet, et un écran plus grand et surtout de meilleure qualité (c'est déjà mieux sur les tous récents 777, mais le fait d'avoir aligné 10 sièges en classe éco par rangée alors que l'appareil est conçu pour 9 me reste en travers de la gorge, même si financièrement c'est sans doute une bonne décision). Et il faudrait aussi installer des écrans sur les vieux 747 bientôt à la retraite, parce que revivre un vol de plus de 10 heure l'été prochain sans ce système de divertissement, ça risque d'être dur.

mercredi 7 janvier 2009

Rome: le test


Voici en quelques bullet-points ce que j'ai pensé de cette magnifique ville qu'est Rome au cours d'un séjour qui a duré quelques jours.

  • L'expression "musée à ciel ouvert" n'aura jamais été si bien employée. Entre les ruines romaines parfois très bien conservées et le Rome de la Renaissance, il y a des splendeurs à tous les coins de rue. Le Forum et le Colysée au coucher du soleil, ça vaut le détour.
  • La Galleria Borghese contient sans doute la plus grande concentration au mètre carré de chefs-d'oeuvre dans le monde. Mention particulière aux sculptures du Bernin. Réservation indispensable.
  • Le musée du Vatican est immense, c'est un peu le Louvre de l'art catholique (même si on y trouve de très belles pièces dans d'autres domaines). Et l'attente pour y entrer n'est pas si grande qu'on le dit.
  • Les bons restos romains pullulent (normal), et ce n'est pas forcément très cher. Et c'est l'occasion de découvrir ou re-découvrir que parler de "cuisine italienne" n'a pas vraiment de sens vu les différences sensibles entre régions.
  • Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu des boutiques qui ne se proclament pas au sommet de la mode. Normal en Italie. Mais comment autant de boutiques aux prix si élevés peuvent-elles survivre? Quel est donc le budget vêtement de l'Italien lambda chaque année?
Bon en creusant on peut bien trouver quelques aspects un peu moins rose, mais ça reste mineur.
  • La circulation est bien plus difficile qu'à Paris (et les taxis conduisent effectivement comme des fous), et le réseau de transports en commun assez lamentable.
  • Les quartiers résidentiels en dehors du centre historique ne m'ont pas semblé très folichons.
  • C'est la quinzième ville où on me vend une avenue comme les "Champs-Elysées" locaux (ici la via Veneto) et honnêtement il n'y a pas de quoi s'enflammer. Des coins autour de la piazza di Spagna par exemple sont bien plus sympas dans le genre.
  • Enfin un aéroport aussi moisi que Charles de Gaulle! Mais même si les locaux sont un peu lugubres, il y a énormément de boutiques (d'ailleurs très chères).
Overall, il s'agit probablement d'une des meilleures destinations pour un long week-end (ou plus) à moins de deux heures de Paris.

lundi 1 décembre 2008

Retour à Stanford sous un grand ciel bleu d'hiver...

et 21° quand même. On en profite pour faire marcher les bullet-points:

  • Pour des raisons de décalage horaire et d'heures d'ouverture des aéroports, les vols transatlantiques partent des Etats-Unis au cours de l'après-midi et arrivent au petit matin en Europe. Puis, durant la matinée et en début d'après-midi, c'est la route inverse. Donc, vers 10h le matin, au sein du terminal 2E de l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, d'où partent presque tous les vols vers les Etats-Unis, c'est l'effervescence. Sauf pour les agents de sécurité qui ont décidé de n'ouvrir qu'un portique sur trois, parce qu'après tout, sinon, ça risquerait d'aller trop vite... ajoutez à cela un problème électrique sur l'A340 d'Air France et vous obtenez deux heures de retard au départ, en partie compensées à l'arrivée par les vents favorables (rare dans le sens est-ouest) et une route inhabituelle au sud de l'Islande et du Groenland.
  • En discutant avec le personnel d'Air France, on peut apprendre quelques anecdotes intéressantes sur leur métier. Comme le fait qu'ils disposent de couchettes à faire pâlir les First sur les très longs vols. Ou encore qu'ils détestent voler sur l'A340 mal chauffé et mal pressurisé (si bien qu'à ses débuts, il n'était pas rare que la moitié de l'équipage perde connaissance à un moment sur un long-courrier... rassurant). Et enfin, que la "sardinisation" des classes écos, c'est que le début et "on y peut rien, tant pis pour vous". Sympa.
  • Rien à voir, mais il paraît qu'en moyenne sur l'année, il fait un peu plus chaud à Londres qu'à Paris. Comme quoi...

jeudi 13 novembre 2008

Tourisme


New York, ou plutôt Manhattan, c'est bourré de clichés, mais c'est vrai: c'est surpeuplé (de touristes notamment), c'est immense et élancé, un peu crade, on ne sait pas trop comment ça tient debout avec si peu d'entretien, c'est très varié, les gens sont un peu bizarres, Central Park est magnifique, et, en tout cas, ça a un charme fou.

Chicago, c'est un peu Manhattan en propre: skyscrapers aussi grands voire plus, centre-ville nettoyé "à la suisse", des parcs et musées sympathiques, et surtout cette rivière et le lac qui donnent un côté très sympathique au centre des affaires. Bref, très agréablement surpris, et même si je me demande un peu ce qu'il y a à faire hors de Chicago à moins de 300km à la ronde, ça me semble être une ville assez agréable à vivre (sauf pour le temps en hiver). Et pour couronner le tout, c'est là où une bonne partie de Batman a été tournée (oui il y a des petits airs de Gotham City).

Pendant ce temps, à Palo Alto, il fait beau.

jeudi 28 août 2008

Norvège: le test


Je reviens d'un séjour en Norvège, voici donc mon opinion sur ce pays, bien sûr de la perspective d'un touriste.


A voir/ les trucs sympas:


  • Oslo, une capitale à taille humaine, un côté gros village sympathique, bien pour 2/3 jours

  • Bergen, capitale des fjords, un cadre magnifique et un port très sympa.

  • Les fjords justement, notamment le Geirangerfjord, vraiment impressionnants

  • Les paysages au-delà du cercel polaire, et les îles Lofoten

Les trucs moins sympas



  • Le coût de la vie assez élevé, certaines choses sont hors de prix (alcool, taxis...)

  • Je n'ai pas vu d'aurore boréale ou de soleil de minuit (logique vu la saison), mais la lumière du côté du grand nord (dans une ville comme Tromso) a quelque chose de magique

  • Le norvégien, on peut dire ce qu'on veut, mais même en parlant anglais, même en ayant des bases d'allemand, ça reste assez incompréhensible à l'oral (et souvent à l'écrit)

Autres remarques



  • Effectivement, ils sont tous blonds

  • Ils sont plutôt sympas, mais avec un côté franc/direct/déboruille-toi assez déroutant parfois. Je n'apprécie pas trop quand un chauffeur de taxi me réclame son pourboire avant même que je lui paye le trajet.

  • Ils parlent tous anglais couramment, c'est très sympa.
  • Je ne sais pas si le niveau de vie est vraiment plus élevé qu'en France, mais je n'ai jamais vu autant de Mercedes/BMW/Audi/Porsche.
  • La bouffe est standard, pas tant de poisson que ça, pas extrêmement fin, mais ça va.

  • Plus je voyage, plus je trouve l'aéroport Paris CDG minable. Oslo par exemple est assez beau, grand comme il faut, très fonctionnel... même Tromso dans le grand nord a un joli petit aéroport

  • Ayant pris un A319 avec Air France et un 737-800 flambant neuf avec SAS, je donne un avantage pour les compagnies à Air France (pour le service à bord), par contre, j'ai plus de mal à trancher pour les avions: l'A 319 était assez âgé mais correct (surtout si on choisit la place devant les issues de secours, avec plein de place disponible pour les jambes), le 737 nouvelle génération très bien, avec ses ailes recourbées

Bref, bilan, très beau voyage, si j'y retourne, j'essaierai de choisir une autre période (juin pour le soleil de minuit ou mars par exemple pour les aurores boréales), et je passerai plus de temps sur les magnifiques îles Lofoten, dans le grand nord aussi, et je ferais peut-être un tour au Spitzberg.