Donc, la France ne sera pas tête de série au Mondial en Afrique du Sud. Pour la première fois, la FIFA a choisi d'utiliser uniquement son propre classement, sans tenir compte des précédents résultats en Coupe du Monde, contrairement aux précédentes éditions. Et attention, le classement d'octobre, pas celui de novembre (là, ce serait passé pour les Bleus).
Bien sûr, je ne vais pas crier au complot, d'autant plus que la France est loin de mériter un statut de tête de série. Mais tout de même, c'est sacrément pas de chance... peut-être la FIFA a-t-elle voulu faire taire les critiques qui l'accusaient de complaisance avec les grandes équipes. Bref, on aura peut-être le droit à un "groupe de la mort", avec le Brésil, la Côte d'Ivoire et les Etats-Unis. Ou un groupe plus simple, avec l'Afrique du Sud, l'Uruguay et la Nouvelle-Zélande. Et plus probablement, un scénario intermédiaire, avec par exemple l'Allemagne, le Paraguay et l'Australie. Réponse vendredi.
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jeudi 3 décembre 2009
samedi 21 novembre 2009
Un peu de soccer
Eh oui, même aux Etats-Unis, on parle parfois de soccer dans les médias. Pas particulièrement à propos de la finale du championnat américain entre LA et Salt Lake City, mais bien en raison de la "fameuse" main de Thierry Henry contre l'Irlande, peut-être en raison du grand nombre d'Américains d'origine irlandaise.
Eh bien les commentateurs diffèrent beaucoup de l'hystérie généralisée qui s'est emparée de la France, où l'on a vu des personnes qui ne connaissent rien au football partir dans des monologues enflammés (et ridicules), évoquant tantôt la grandeur perdue de la France et la bravoure des Irlandais, tantôt la nécessité "morale" de rejouer le match et le regret que la France aille en Afrique du Sud.
Bien sûr, je regrette comme beaucoup de monde que la France y aille de cette manière, en développant un jeu très pauvre (mais, chers Footix, la vision de Cocagne du football champagne de l'équipe de France, ça concerne au maximum 6-7 ans dans toute l'histoire de cette équipe, ce qui est bien peu...). Bien sûr, le fait que la France est souvent été défavorisée par l'arbitrage dans le passé ne constitue pas en soi une justification. Evidemment, les faits de jeu similaires de Vata (contre l'OM en 91) et Maradona (en 86) n'excusent en rien Henry (même si je serai un peu moins dur que ceux qui l'accusent froidement de tricherie tout en étant assis tranquillement devant leur télé en regardant des images de la scène ralentie d'un facteur dix).
Non, je veux juste rappeler ici que le football est un sport où contrairement au tennis ou au basket, le hasard occupe une place prépondérante, même à haut niveau. Les erreurs d'arbitrage en font partie, mais ce n'est que la face émergée de l'iceberg. Car quand j'entends des arguments de type "mais l'Irlande a tellement dominé le match, ils méritaient de passer", je me dis que certains ont une analyse bien curieuse de l'histoire du foot, où l'équipe qui domine ne s'impose pas toujours, loin s'en faut. Pour être plus précis, sur des matches à élimination directe notamment, il faut que l'équipe la plus forte dispose d'une marge gigantesque sur son adversaire pour aborder le match sereinement, en étant à peu près certaine de s'imposer (et encore...). Cela s'estompe sur la durée (lors d'un championnat par exemple). Ce qui différencie le football d'autres disciplines. Mais ce qui explique aussi son succès auprès du public, avec cette part d'incertitude certes parfois extrêmement frustrante (les Irlandais en font ici l'expérience), mais souvent grisante.
Pour en revenir à l'analyse des médias américains de cet évènement, ils se divisent en trois camps (vision simplificatrice mais qui me convient bien). Ceux qui trouvent que le football a des années de retard sur le monde moderne en n'autorisant pas les ralentis sur les actions de but (et je ne dis pas que tous les problèmes seraient résolus, mais quand même, l'apport de la vidéo a été extrêmement utile en foot US, hockey, rugby ou même tennis). Ceux qui déplorent la défaite de l'Irlande, mais demandent honnêtement aux détracteurs de Thierry Henry "What would you have done?" (en sous-entendant que si l'attitude du Français a été regrettable, la plupart des autres équipes auraient agi de la même manière compte tenu de l'enjeu, et auraient fait preuve d'encore moins de fair-play après coup). Et enfin ceux qui font remarquer, avec une pointe de sarcasme envers le foot, que proposer de rejouer le match est ridicule vu la boîte de Pandore que cela ouvrirait (à commencer par la conséquence pour les Irlandais, qui doivent en grande partie leur présence en barrages à une victoire "volée" contre les modestes Géorgiens).
Bon, de toute façon, on n'en parlera plus dans quelques temps, il y a des évènements un peu plus importants ailleurs.
mercredi 30 septembre 2009
La carte des prochains grands évènements sportifs
Cette semaine, on saura qui de Chicago ou de Rio accueillera les Jeux Olympiques en 2016 (on me souffle que Tokyo a une petite chance mais que c'est mort pour Madrid, les espagnols n'ayant visiblement pas compris le principe d'alternance des continents).
Où se dérouleront donc les prochains grands évènements sportifs (ce qui permet d'avoir une petite idée du poids géopolitique des grandes régions...). Inutile de dire que ma liste est tout à fait arbitraire. Je suis désolé pour les amoureux du cricket de ne pas mentionner le Bangladesh et le Sri Lanka:
Où se dérouleront donc les prochains grands évènements sportifs (ce qui permet d'avoir une petite idée du poids géopolitique des grandes régions...). Inutile de dire que ma liste est tout à fait arbitraire. Je suis désolé pour les amoureux du cricket de ne pas mentionner le Bangladesh et le Sri Lanka:
- 2010: Coupe du monde de foot en Afrique du Sud, JO d'hiver à Vancouver, championnats du monde de basket en Turquie
- 2011: Coupe du monde de Rugby en Nouvelle-Zélande, Championnats du Monde d'athlétisme à Daegu
- 2012: JO d'été à Londres. Euro de foot en Ukraine/Pologne
- 2013: Championnats du Monde d'athlé à Moscou.
- 2014: Coupe du Monde de foot au Brésil, JO d'hiver à Sotchi.
- 2015: Coupe du monde de Rugby en Angleterre.
- 2016: JO d'été en Amérique vraisemblablement. Championnat d'Europe de foot... en France?
- 2018: Coupe du Monde (je parie sur l'Europe, Angleterre ou Espagne/Portugal). JO d'hiver... peut-être enfin à Pyeong-Cheong (mais Annecy croise les doigts...).
- 2019: Coupe du Monde de Rugby au Japon.
- 2020 et après: la Coupe du Monde de foot aura lieu dans un pays "exotique", Australie, Qatar... ou peut-être un retour aux USA.
vendredi 1 mai 2009
When amazing happens
Voici un cliché classique: on oppose les Américains, pays neuf, où les gens sont optimistes à la vieille Europe, fière de son passé, mais également un peu (trop?) nostalgique.
En voici une petite illustration sportive. Le "soccer" sport le plus populaire en Europe, connaît certaines difficultés en ce moment: domination du foot-business anglais, désaffection de certains fans, regret du "beau jeu" de l'époque Cruyff ou Platini (encore que là, les gens exagèrent vraiment, je les incite à regarder n'importe quel match d'il y a 20 ou 30 ans sur ESPN Classic pour constater la lenteur extrême du rythme de jeu). Aux Etats-Unis, on "écrit l'histoire" en permanence. Peut-être vit-on une époque dorée, mais cette année, on a eu le droit au plus beau Superbowl de l'histoire, et en ce moment se déroule ce qui restera peut-être comme l'une des plus extraordinaires séries de play-off de NBA entre les Celtics de Boston et les Chicago Bulls. Il y a quelques minutes se terminait un match invraisemblable, le sixième de la série, le quatrième à finir sur une prolongation (une triple!), avec tout ce qu'il faut, des retournements de situation, des paniers improbables, des contres et interceptions de dernière seconde... bref, je veux bien que le sport US soit devenu (ou même ait toujours été) un spectacle destiné à enrichir certains, mais quand même, il faut être sacrément de mauvaise foi pour ne pas s'enflammer un peu de temps à autre.
samedi 4 avril 2009
March Madness
Dans quelques heures débutera le second évènement sportif le plus regardé aux Etats-Unis après le Superbowl. Non, il ne s'agit pas des NBA finals, des World Series de la MLB ou encore de la NHL. Il s'agit du final four du championnat universitaire (NCAA) de basket-ball, qui se déroule au Ford Field de Detroit devant 80000(!) spectateurs dans un stade normalement utilisé pour du football américain, alors que 20 millions de téléspectateurs regarderont l'évènement.
J'ai déjà parlé à de nombreuses reprises de la popularité du sport universitaire, mais ce tournoi, qui départage en deux semaines les 65 meilleures équipes du pays et se finit début avril, illustre parfaitement ce phénomène.
Dans le premier match, les "Talons goudronnés" de Caroline du Nord (histoire de montrer que les surnoms des équipes US rendent quand même beaucoup moins bien en Français...) devraient s'imposer face aux "Chats sauvages" de Villanova (près de Philadelphie). Ensuite, les "Huskies" du Connecticut seront favoris face aux "Spartiates" de l'université d'Etat du Michigan... avant la grande finale de lundi soir.
vendredi 6 mars 2009
Salaires dans les universités américaines
Les raisons qui poussent certains enseignants-chercheurs Français à traverser l'Atlantique sont multiples: environnement plus stimulant notamment dans les laboratoires qui sont au meilleur niveau mondial, moyens matériels plus importants, même s'il faut tout de même signaler que cet environnement "stimulant" peut s'accompagner d'un certain stress, dû notamment aux contraintes sur le nombre de publications (en ce qui concerne la recherche) et à l'évaluation permanente de la part de l'administration et des élèves (en ce qui concerne les cours). Et n'oublions pas non plus les salaires! Dans les bonnes universités, après quelques années, les salaires annuels à 6 chiffres ne sont pas rares.
Justement, qui gagne le plus d'argent dans les universités américaines? Une étude parue cette semaine fait apparaître plusieurs catégories de personnes dans le top 100:
- les médecins-enseignants-chercheurs dans les grands hôpitaux universitaires sont de loin les plus nombreux, avec une prime aux chirurgiens (certains dépassents un ou deux millions de dollars par an)
- quelques professeurs "stars" (prix Nobel par exemple, mais il y en a peut-être moins dans le top 100 que ce que l'on aurait pu prévoir)
- les présidents d'universités, privées notamment mais aussi publiques, qui ont des véritables salaires de chefs d'entreprise, à six chiffres le plus souvent, et même sept pour les mieux payés (et ils ne viennent paradoxalement pas forcément des universités les plus réputées)
- enfin, évidemment, nous sommes aux Etats-Unis, et donc comment oublier les entraineurs sportifs universitaires des grandes équipes de football américain ou de basketball. Le mieux payé, le "coach" des USC Trojans en foot US, est "l'universitaire" le mieux payé du pays, avec un salaire de près de quatre millions de dollars par an. Cela peut paraître effarant, mais il ne faut pas oublier que le sport universitaire est ici au moins aussi populaire que le sport populaire (il n'y a qu'à voir les audiences de la March Madness en basket qui dépassent souvent la NBA, ou encore les 100000 spectateurs qui se rendent à tous les matches de l'université du Michigan en foot US). De plus, ces entraineurs ont souvent éjà entrainé des équipes de NBA ou NFL, où ils touchaient des salaires équivalents. Enfin, cela contraste avec le fait que les sportifs universitaires ont l'interdiction formelle d'être rémunérés, que ce soit par l'université ou via des sponsors, jusqu'à ce qu'ils rejoignent une ligue professionnelle (cela peut-être contourné par des bourses d'études, mais il n'y a rien d'extraordianaire). Alors qu'en Europe, n'importe quelle star du ballon rond en devenir peut toucher des sommes très importantes dès ses 17 ou 18 ans.
lundi 2 février 2009
Best Superbowl ever?
J'en remets une couche sur ce week-end sportif, mais tout de même, entre ce Nadal-Federer candidat au titre de match de l'année en tennis, ce Croatie-France qui a sans doute été le match le plus vibrant en handball depuis le France-Suède de 2001 (ou peut-être le Hongrie-France en hand féminin d'il y a quelques années), nous avions déjà été servis. Et ceci, donc, dans l'attente du Superbowl XLIII entre Arizona et Pittsburgh. Seul petit problème: le fait qu'entre ces trois évènements sportifs, il était difficile de trouver un moment pour dormir.
Le Superbowl donc. Et on ne va pas y aller par quatre chemins, certains analystes parlent du meilleur Superbowl de l'histoire. Je manque de recul, mais ce quatrième quart-temps, où les Cardinals ont remonté leur déficit de 13 points avant de s'incliner dans la toute dernière minute... et je n'oublie pas le touchdown des Steelers de 100 yards sur une interception, juste avant la mi-temps. Incroyable. Bon, étant entouré de supporters des Cardinals, l'ambiance à la fin du match n'était pas extraordinaire, c'est sûr. Mais vivre un Superbowl aux Etats-Unis, avec l'ambiance, l'hymne au début, le show à la mi-temps, et les pubs inédites tellement attendues que l'on n'est même pas énervé quand le jeu s'interrompt quelques instants, c'est quand même très sympathique.
dimanche 1 février 2009
Sport Weekend
Entre une finale d'anthologie de l'open d'Australie, une finale des championnats du monde de handball qui l'a été tout autant et le Superbowl qui s'annonce (go Cardinals!... bon faut bien choisir), c'est un sacré weekend sportif.
Il va donc falloir se recharger en calories: http://www.dailymotion.com/relevance/search/taco%2Btown/video/x7ms0w_saturday-night-live-taco-town_fun
Il va donc falloir se recharger en calories: http://www.dailymotion.com/relevance/search/taco%2Btown/video/x7ms0w_saturday-night-live-taco-town_fun
dimanche 25 janvier 2009
Le coach des castors de l'université d'Etat de l'Oregon s'appelle...
Craig Robinson. Son équipe vient de créer une petite sensation en s'imposant facilement à Stanford dans le cadre de la saison régulière du championnat de basket-ball. C'est d'autant plus remarquable qu'il est arrivé cette saison au sein de son équipe, qui n'avait pas remporté le moindre match dans la conférence PAC-10 l'an dernier.
Là où c'est amusant (et c'est peut-être ce qui a valu au match d'être retransmis à la TV), c'est que la soeur de ce cher M. Robinson s'appelle (ou plutôt s'appelait) Michelle Robinson, et qu'elle est l'épouse du 44ème président des Etats-Unis d'Amerique. Et quand on jette un oeil à la bio du coach, il s'agit d'une vraie success-story à l'américaine.
Dans sa jeunesse, il est tiraillé entre sa passion pour le basket et ses facultés pour les études. Il refuse des bourses sportives pour aller, comme sa soeur, à la prestigieuse université de Princeton. Il joue tout de même au basket là-bas, même si le niveau de l'Ivy league en basket est très faible, mais se fait suffisamment remarquer pour se faire drafter par les 76ers de Philadelphie, l'équipe de NBA. Malheureusement, il n'a pas la chance d'y jouer effectivement, et part en Angleterre jouer au basket. Il quitte le basket dans les années 90 pour aller accomplir un MBA à l'université de Chicago (qui ne s'appelait pas encore Booth, d'ailleurs...), et devient trader. Au cours d'une carrière assez fructueuse, il passe notamment chez Morgan Stanley (où il atteint le grade de "VP"), mais plaque tout au début des années 2000 pour revenir au basket-abll, en tant que coach assistant, puis titulaire, à Brown notamment.
Et évidemment, il acquiert une certaine notoriété au fil de la dernière campagne présidentielle, où il accompagne souvent sa soeur dans les meetings. Pour la petite histoire, celle-ci lui avait demander de jouer au basket avec son futur époux au début des années 90, afin qu'il lui donne son avis à propos de celui-ci. Il faut croire que le test a été concluant.
vendredi 16 janvier 2009
Evidemment, on aurait tort de ne pas profiter des installations sportives du campus de Stanford, surtout avec ce temps extraordinaire pour un mois de janvier. Il y a bien sûr les classiques: le jogging ou le vélo (+Ipod of course, on est en Californie quand même). On peut aussi aller voir du côté des terrais de foot ou de basket si un match se joue. Ou encore se rendre sur le practice ou le superbe parcours de golf (où il est possible de croiser Michelle Wie, paraît-il). Evidemment, le tennis est un classique, il est notamment possible de jouer sur le Taube central court qui accueille un tournoi WTA chaque été. Et comment ne pas évoquer les piscines et installations nautiques.
Mais j'ai décidé de faire (un peu) plus original en me mettant au squash. Certes, on m'avait dit qu'il faut faire l'effort de perdre les réflexes dus au tennis, mais cela permet quand même de s'amuser sans trop de problème dès qu'on débute. Et c'est quand même bien crevant. Les amateurs de statistiques pourraient ajouter que c'est l'un des sports qui permet de dépenser le plus de calories par heure (700 en moyenne, soit un peu moins que la course à pied et la corde à sauter, mais très significativement plus que la natation ou le tennis par exemple). Mais le plus important, c'est que c'est quand même bien amusant, la force pouvant être compensé par pas mal d'astuce et de précision.
mardi 13 janvier 2009
Balades, football, and 24 is back
A quoi ressemble un week-end hivernal à Stanford, lorsqu'il n'y a pas encore trop de boulot, quand on a un peu la flemme de monter à SF, et quand on est un peu trop à l'arrache pour organiser un week-end ski à Tahoe?
Eh bien, déjà, il a fait très beau, presque trop, un temps que l'on retrouve plutôt en avril voire en mai. Avec 22° C, on était pas loin du record de 75° F pour un mois de janvier. L'occasion d'explorer quelques coins sympathiques du campus: le musée Cantor, avec son architecture réussie, ses quelques toiles de grands peintres (c'est pas le Louvre, mais avec l'exposition actuelle, on y trouve des Picasso, Miro, Corot, Kandinski...), ses statues de Rodin, ses nombreuses collections d'art premier etcontemporain; the Dish, cette antenne radio-télescopique dans les collines surplombant le campus; la lac Lagunita, encore un peu vide; ou encore le superbe parcours de golf, qui a l'air bien sympathique de l'extérieur. Il faut absolument que je me fasse un parcours un de ces jours.
On enchaîne avec les play-offs de la NFL, pour voir Baltimore, Pittsburgh, Philadelphie (pas très sexys comme villes) et Arizona se glisser en finale de conférence. Et on finit en beauté avec le retour de 24. Jack is back, ça fait du bien, même si avec l'expérience de 7 saisons, on n'est plus surpris de rien.
vendredi 9 janvier 2009
Obama a enfin parlé
On continue dans le registre des informations capitales pour signaler qu'Obama est enfin sorti de son silence... à propos du système de payoffs en championnat universitaire de football américain. J'en avais déjà parlé, et c'est évidemment sur ce sujet qu'il était le plus attendu, et sa déclaration a été claire: il est favorable à la création de payoffs comme dans tous les autres sports.
En effet, hier, l'université de Floride a battu celle d'Oklahoma en finale, mais s'agissait-il vraiment d'une finale, étant donné que les deux équipes avaient été sélectionnées par une formule complexe mélangeant sondages, avis d'experts et bilan finaux? Je ne vous raconte pas la polémique jusqu'aux plus haut sommets de l'état, et l'ex-sénateur de l'Illinois a enfin compris quels seraient les premiers enjeux de son mandat.
En effet, hier, l'université de Floride a battu celle d'Oklahoma en finale, mais s'agissait-il vraiment d'une finale, étant donné que les deux équipes avaient été sélectionnées par une formule complexe mélangeant sondages, avis d'experts et bilan finaux? Je ne vous raconte pas la polémique jusqu'aux plus haut sommets de l'état, et l'ex-sénateur de l'Illinois a enfin compris quels seraient les premiers enjeux de son mandat.
vendredi 12 décembre 2008
Politique?
Après une semaine de finals et avant trois semaines de winter break, quelques mots de politique américaine.
Vous avez peut-être entendu du gouverneur Blagojevich, de l'Illinois, qui a été inculpé pour avoir tenté de vendre au plus offrant le siège de sénateur laissé vacant par Barrack Obama, conformément aux lois de cet état. Evidemment, il risque gros. C'est quand même assez énorme, comme affaire. Et encore plus fort, Blagojevich restera gouverneur pendant encore un petit bout de temps, sauf s'il démissionne, parce que seul les représentants et Sénateurs de l'Illinois peuvent le renvoyer, et ces démarches peuvent être longues. Moralité, il risque bien, malgré tout, de désigner ce fameux successeur d'Obama au Sénat! Plus intriguant est le fait que depuis hier ont disparu de certains sites web d'information des articles à propos d'entretiens entre Obama et Blagojevich le mois dernier, ayant pour thème le choix du prochain Sénateur de l'Illinois. Ce n'est sans doute pas grand chose, mais c'est du pain béni pour le GOP, qui se frotte les mains en ces temps de vaches maigres, notamment dans l'espoir d'une élection sénatorale spéciale.
Toujours en politique, mais dans un registre plus léger quand même: on ne rigole décidément pas avec le sport aux Etats-Unis. Un congressman du Texas entend faire voter au Congrès une loi imposant un système de play-offs après la saison régulière en football américain universitaire. En effet, le foot US est l'un des rares sports dont le principe diffère un peu des autres ici: les équipes disputent une douzaine de matches durant la saison régulière, les meilleures ont le droit de jouer un match de post-saison (non classant), ce qu'on appelle un Bowl, même s'il y a des bowls plus prestigieux que d'autres. Et depuis quelques années, un match, le BCS, oppose les deux meilleures équipes de la saison régulière. Mais comme tout le monde n'affronte pas tout le monde, le classement est déterminé par une moyenne complexe, entre un classement informatisé, l'opinion des entraineurs etc. Le tout étant dans l'ensemble pas trop mauvais, mais assez aléatoire quand il s'agit de sélectionner le sdeux meilleures équipes.
Cette année, les Florida Gators et les Oklahoma Sooners se sont qualifiés, mais la polémique est là: ils ont tous deux perdus une fois au cours de la saison (Oklahoma ayant notamment perdu contre le troisième du classement, l'université du Texas), et deux équipes, Utah et Boise State, étaient invaincues. D'où la petite ingérance des députés US: pourquoi ne pas faire une loi pour réformer tout ça? Assez impensable en France, mais après tout...
dimanche 7 décembre 2008
Dans le genre "plus patriotique tu meurs" (ce qui n'est pas péjoratif), le match de foot US universitaire entre les académies de la Navy et de l'US Army devait valoir le déplacement. Beaucoup d'uniformes, un stade bondé, une retransmission en direct à la télé, le président Bush en personne dans les tribunes, et Air Force One qui survole le stade (ça c'est pas mal, j'avais eu droit aux avions de chasse pour Stanford-USC mais là j'avoue c'est pas mal...), et une large victoire de la Navy comme à l'acoutumée.
Tout ça pour illustrer une de ces petites différences qui nous séparent de nos cousins Américains...
mardi 2 décembre 2008
Question pleine de bon sens...
...posée par un ami de passage à Stanford. "Comment se fait-il que Stanford soit champion NCAA (universitaire) toutes disciplines confondues alors que votre équipe de football doit être 70ème aux USA et le basket à peine mieux cette année?"
Simple, très simple. Cette semaine se déroule sur le campus les phases finales des championnats de water-polo masculin et football (soccer) féminin. Bon, bah, on y est. Et je ne vous parle même pas de nos chances en gymnastique, lutte ou encore cross-country. Des sportifs, des vrais.
Trêve de plaisanterie, ESPN a sorti un classement des sports les plus difficiles, avec pas mal de critères (endurance, dextérité etc). Si on peut admettre que la pêche, c'est pas très dur, et que la boxe ou le hockey sur glace, ça l'est, le classement est quand même pas mal grotesque au milieu, avec le squash par exemple, étonamment bas. Ou le water-polo d'ailleurs, moins haut que prévu.
http://sports.espn.go.com/espn/page2/sportSkills
Ils aiment quand même vraiment les stats inutiles.
lundi 3 novembre 2008
F1
Ca n'a aucun rapport, mais quand même, quels derniers tours du grand prix du Brésil! Incroyable de voir Hamilton perdre virtuellement son titre de champion du monde et le regagner dans le dernier virage sur un coup du sort...
vendredi 8 août 2008
Olympics
Eloignons-nous quelques instants des polémiques et évoquons les chances de médailles françaises (les JO sont en effet une période propice aux excès de chauvinisme). Sports Illustrated pronostique (http://sportsillustrated.cnn.com/2008/olympics/2008/writers/brian_cazeneuve/07/29/medal.picks0804/index.html) 39 médailles pour la France, dont 12 en or (9 en argent et 18 en bronze), ce qui est dans la fourchette haute. Pourtant, ils ignorent nos athlètes (bon, logique), mais aussi notre équipe de handball, et nous croient quasi-invincibles en canoë-kayak... bon je préfère malgré tout betfair pour les pronos.
En attendant, la cérémonie d'ouverture s'annonce paraît-il grandiose.
lundi 7 juillet 2008
Food for thougths
Au moins, c'était une finale de légende. Hier. A Wimbledon. Mais, Roger, 'tain, t'as loupé le match de ta vie. Et finalement, le plus grand joueur de l'histoire, si c'était (potentiellemnet) Nadal?
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Pour revenir un instant sur la mini-polémique Obama du moment (certains de ses supporters étant déçus de son "recentrage"), il faut comprendre qu'il a toujours été en balancement entre ses idées profondes, qui ne le placent pas du tout à la gauche du parti démocrate (sur la peine de mort, les armes, les moeurs, même l'économie ou la politique interventionniste extérieure) et les votes réalisés au Sénat, où les arrières-pensées électorales sont souvent présentes; il y passe par contre pour un des sénateurs les plus "libéraux" (à gauche, au sens américain du terme). Attention à l'effet girouette. Mais bon, pas de dramatisation, il reste favori.
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Je reçois souvent des mails pour me demander quelques conseils à propos de la prépa ou des Grandes Ecole. J'aimerais ici développer un point particulier: est-ce qu'après avoir intégré une très bonne école (X, ECP, Mines, Ponts, ou encore HEC, ESSEC, ESCP...), le plus dur est fait? En un sens, oui, on trouvera du boulot, et toutes les portes sont ouvertes. Mais voilà, il ne faut pas rêver, rien n'est gratuit, et nombreux sont ceux qui chercheront encore à se distinguer (par un double-diplôme, une deuxième formation, des stages impressionnants etc). Et on peut les comprendre: prenons par exemple le private equity ou le conseil en stratégie, deux filières assez élitistes. Même si l'on considère uniquement les écoles cibles, cela fait chaque année pas loin de 2500 étudiants. Et pour un poste chez McKinsey, en gros, peut-être 300 ou 400 candidats (à l'aise). Même dans les écoles cibles, on ne peut pas rencontrer tout le monde en interview. Il faut donc se distinguer encore en amont. D'où la course effrénée vers le CV parfait...
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Pour revenir un instant sur la mini-polémique Obama du moment (certains de ses supporters étant déçus de son "recentrage"), il faut comprendre qu'il a toujours été en balancement entre ses idées profondes, qui ne le placent pas du tout à la gauche du parti démocrate (sur la peine de mort, les armes, les moeurs, même l'économie ou la politique interventionniste extérieure) et les votes réalisés au Sénat, où les arrières-pensées électorales sont souvent présentes; il y passe par contre pour un des sénateurs les plus "libéraux" (à gauche, au sens américain du terme). Attention à l'effet girouette. Mais bon, pas de dramatisation, il reste favori.
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Je reçois souvent des mails pour me demander quelques conseils à propos de la prépa ou des Grandes Ecole. J'aimerais ici développer un point particulier: est-ce qu'après avoir intégré une très bonne école (X, ECP, Mines, Ponts, ou encore HEC, ESSEC, ESCP...), le plus dur est fait? En un sens, oui, on trouvera du boulot, et toutes les portes sont ouvertes. Mais voilà, il ne faut pas rêver, rien n'est gratuit, et nombreux sont ceux qui chercheront encore à se distinguer (par un double-diplôme, une deuxième formation, des stages impressionnants etc). Et on peut les comprendre: prenons par exemple le private equity ou le conseil en stratégie, deux filières assez élitistes. Même si l'on considère uniquement les écoles cibles, cela fait chaque année pas loin de 2500 étudiants. Et pour un poste chez McKinsey, en gros, peut-être 300 ou 400 candidats (à l'aise). Même dans les écoles cibles, on ne peut pas rencontrer tout le monde en interview. Il faut donc se distinguer encore en amont. D'où la course effrénée vers le CV parfait...
lundi 30 juin 2008
Campeones
Les meilleurs ont gagné. Meilleur attaque, jeu de passe léché, défense finalement solide, grand gardien, les ibériques ont enfin confirmé en compétition ce qu'ils montrent depuis 5 ans sur les matches amicaux. Et le tout avec une équipe très jeune, et assez atypique, avec ses petits milieux vifs au profil assez similaire.
Quelques pensées à ce sujet:
- Les espagnols ont enfin surmonté leurs démons. Il faudra compter avec eux lors des prochaines compétitions.
- Il leur manquait un leader, ils en ont trouvé plusieurs, Xavi, Fabregas, Casillas, et l'ancien Puyol.
- Il leur fallait un grad buteur, ils en ont même deux, avec Villa et Torres.
- Ils manquaient également de puissance physique, et là Senna est arrivé.
Les Allemands, quant à eux, ont tenté de faire ce qu'ils savent le mieux: se reposer sur leur solidité physique, attendre un bon coup de pied arrêté (à l'ancienne), ou ce qui est plus nouveau, compter sur la vista de Ballack, l'explosivité de Schweini ou Podolski et la finition de Klose. Pas cette fois... mais la France devrait peut être s'inspirer de cela: il vaut mieux jouer sur ses forces que de tenter de (mal) masquer ses faiblesses.
lundi 23 juin 2008
Les demis
Finalement, je ne suis pas trop mécontent des résultats des quarts de l'Euro. L'Allemagne renvoie chez eux des Portugais trop fragiles et que l'on voyait trop beau, sans non plus tomber dans les clichés d'une équipe robotique ultra-réaliste (car l'Allemagne, ça joue aussi). La Turquie amène un petit grain de folie en éliminant des Croates un cran au-dessus mais maladroits (quel meneur de jeu pourtant!). En demi, par contre, je vois bien la magie s'arrêter, surtout avec 10 joueurs absents.
La Russie élimine magnifiquement les Pays-Bas, l'audace tactique de Hiddink a payé. Et surtout, l'imposture néerlandaise est démasquée, comme je le disais auparavant, ce n'était pas une équipe d'attaque (mais plutôt une formidable machine à contre-attaquer) et surtout, les circonstances de jeu leur avaient incroyablement souri. Mais non, les journalistes ne retenaient que les scores, et voilà, grave erreur. Enfin, l'Italie rentre à la maison également, ç'aurait été un peu injuste qu'ils passent, même si l'Espagne en face a déçu également. En tout cas, cela confirme le décès (ou du moins la mise en sommeil) du "vieux football". En demi, la logique voudrait voir l'emporter une Espagne décomplexée, mais gare aux Russes.
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Mymms.com , c'est sympa, pas donné, mais pas mal. Par contre, ça devrait plutôt s'appeler mysmarties.com
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