Un petit week-end de 3 jours à Londres, ça permet de profiter des tarifs (relativement) avantageux entre la capitale britannique et New York. Quitte à prendre American Airlines, qui passe pour être l'une des compagnies les moins agréables. Pourtant, leur terminal à JFK (le 8) est magnifique: spacieux, efficace, avec de nombreuses boutiques et restaurants (où l'on peut même bien manger - dans le genre, le terminal 5 de Jet Blue vaut paraît-il le coup d'oeil).
Tout juste ai-je été étonné que personne ne vérifie mon passeport au moment de l'enregistrement, ce qui m'a permis d'imprimer ma carte d'embarquement tout seul au kiosque "self-service". Assez inhabituel pour un vol international. J'ai été encore plus étonné lorsqu'au moment de l'embarquement, le passager situé devant moi dans la file omettait de présenter une pièce d'identite, et se voyait juste demander: "You've got a passport, right? OK, have a good flight!"...
Le vol était loin d'être plein, et se déroulait très correctement lorsqu'au milieu de l'Atlantique, un peu au sud-ouest du Groenland, les lumières se rallument brutalement, avant que ne surviennent deux annonces peu rassurantes: "Main cabin, red code! Is there a doctor in the plane?". Un passager (peut-être gravement) malade, donc. Mais on ne semble pas faire demi-tour faire l'Amérique, ou même se détourner vers Reykvavik, l'aéroport le plus proche, et j'en conclus donc que la situation est réglée.
Quelle ne fut pas ma surprise, lorsqu'en consultant quelques heures plus tard la position de l'avion en vol je me rends compte que la destination indiquée n'est plus Londres mais... Shannon, en Irlande. Je comprends qu'il faille déposer le passager malade (et refaire le plein), mais pourquoi ne pas s'être arrêté plus tôt, ou alors s'il n'y avait pas urgence, attendre l'arrivée à Londres 30 minutes plus tard? Shannon n'est même pas une destination habituellement desservie par American ou les membres de son réseau oneWorld.
Ceci étant dit, cela m'a permis d'admirer depuis le ciel les magnifiques paysages irlandais. A cocher dans la liste des destinations à faire...
9 commentaires:
Ça fait bien peur l'histoire des passeports. Surtout à New-York...Sans indiscrétions, où trouves tu l'argent pour te faire des week-end, voyages etc etc?
Etonnant surtout. Bon, cela dit il y a un contrôle de sécurité préalable mais bon...
Sinon, malheureusement les quelques week-ends que je me fais (2 en 3 mois ce n'est pas énorme depuis que je suis à NY) ont pour pincipal défaut de représenter une part substentielle de mon budget. Certes, j'ai commencé à travailler, mais tout de même...
Que penses-tu de la compagnie US airways pour un Paris-New york?
US Airways pour Paris New York, a priori c'est avec une escale à Philadelphie. Le transfert se passe relativement bien. Puis Philadelphie - New York, c'est très rapide. Les avions utilisés sont des A330 assez récents. Le confort est "standard", le service peut laisser à désirer, mais à la limite, on s'en moque un peu, si c'est moins cher.
Mais est-ce vraiment moins cher? J'ai rarement vu que c'était le cas en comparant sur des moteurs comme kayak.fr, fly.com ou liligo.fr . Mais ça peut changer...
Que penses tu de travailler dans une banque financière à NY par rapport à Londres, Paris, Dubai ou Hong Kong.. ? Je ne m'y connais pas vraiment ; et je crois que la reconnaissance d'une formation dépend du pays que l'on vise... Merci pour ton blog
Salut mec,
je t'écris depuis un casert jaune ;)
Peut-être est-ce le tien ?
Enfin bref! Plus tard, moi aussi je veux gagner plein de thune (de "money") comme toi. enfin bon on se comprend! ;)
Londres ou New York peu importe (why not Dubaï ?). Vaut-il mieux dans mon cas faire le master "El Karoui" ou partir à l'étranger ? Je sais bien que ton année c'était la crise donc tu as sûrement eu peur d'aller chez El Karoui (tu t'es senti rassuré en allant aux USA et c'est bien normal !). Mais bon, moi j'ai pas peur. Que me conseille-tu avec ton recul ? N'ais pas peur de me dire que tu t'es trompé, ça arrive tous les ans.
PS : pour info je suis 20ème/400
Alors l'argent, dans la finance actuellement, ça reste quand même un peu l'incertitude pour les années à venir. Certains seniors regrettent déjà les belles années. Donc il vaut mieux ne pas se faire de films (quitte à être positivement surpris par la suite).
Je ne regrette absolument pas d'être allé aux USA, que ce soit pour l'expérience unique que ça a été, pour le début de carrière (commencer à bosser aux USA alors que pas mal d'X restés en France, El Karoui ou non, galèrent toujours pour convertir leur stage en boulot), ou même sur le plan de l'enseignement (bon c'est un point mineur, mais le El Karoui est un peu light sur certains aspects plus statistiques de la finance, notamment dans des domaines qui marchent encore pas mal aujourd'hui).
20ème, c'est un excellent classement, tu auras donc le choix.
Bref, pour savoir quoi faire, il faut se poser les questions suivantes: as-tu envie de travailler aux USA? Et même si ce n'est pas le cas, as-tu envie de passer une année inoubliable sur un campus ou dans une ville comme NY en tant qu'étudiant? Bon, si tu réponds non à ces deux questions, rester en France peut se défendre, et le El Karoui est bien sûr une excellente formation (mais Nicole n'est plus là pour très longtemps). Ne pas oublier qu'il y a d'autres 4èmes années possibles (ENSAE - Laure Elie ...)
Et en ce qui concerne la limitation des bonus et les moyens de les distribuer, peux-tu nous en dire davantage? Quid des divergences entre les pays sur ce sujet?
Les règles du G20 ne changent pas grand chose pour la France, les règles y étant déjà appliquées pour la plupart par les banques.
Aux Etats-Unis, c'est un peu l'incertitude, mais le consensus est que ces règles ne vont pas changer grand chose, finalement, si les banques font des profits, elles auront toujours le droit de distribuer des primes importantes aux banquiers... si elles n'en font pas, elles se débarrasseront de leurs "mauvais" employés, comme d'habitude, et tenteront de retenir les bons...
Et même avec des règles plus dures, il y a toujours moyen de les contourner, en jouant sur les salaires fixes par exemple.
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