mercredi 2 janvier 2008

Ecole Polytechnique (suite)


Perspectives

Bien sûr, l'X c'est bien, on peut faire plein de choses après, ingénieur classique bien sûr, mais aussi manager, trader, ou des carrières plus atypiques comme homme politique, militaire, ou pourquoi pas spationaute ou sculpteur (il y en a!). Je regrette certes un peu de perte de temps dans le cursus, mais il paraît que c'est pour notre culture générale.

Le problème, c'est que l'X, qui truste souvent les premières places des classements en France (voir http://www.letudiant.fr/etudes/ecole-ingenieur/le-palmares-2007-des-ecoles-d-ingenieurs/apres-prepa-un-trio-de-tete-bien-installee-11004.html ), a parfois tendance à vivre un peu fermée sur elle-même, coupée des évolutions du monde de l'enseignement supérieur dans le monde. Ainsi, au fameux classement de Shanghai des universités, l'X est rejetée au-delà de la 200ème place mondiale, car sur le plan de la recherche, la taille des Ecoles françaises les empêche parfois de bien figurer. Dans le classement du Times Higher Education Supplement, c'est un peu mieux (28ème rang mondial, l'ENS, première française, est 26ème).

Certains pensent que la petite taille des Ecoles en France est la principale raison de leur manque de visibilité internationale. Mais prenez Cal Tech, dans le top 10 mondial, avec ses prix Nobel et sa taille pourtant très réduite! Alors, c'est bien de se regroupper, comme dans le cadre de Paristech (http://www.paristech.org/) . C'est même bien d'avoir un campus commun avec Supoptique et l'ENSAE bientôt. Mais ça ne servira pas à grand chose si ce label ne correspond pas à un diplôme commun, chose concrète. Or, ceci est pour le moment impossible, car les X, par exemple, ne souhaiterons pas avoir le même diplôme que les élèves de l'ENSAM ou d'AgroParistech. Il est dur de faire cohabiter notre système des prépas extrêmement sélectives avec le système traditionnel international de bachelor/undergraduate (licence) - graduate/master - doctorat.
De même, il est dur de proposer un pôle d'enseignement supérieur attractif sans business school, fac de droit, de médecine, ou de lettres.

Sans cela, ce n'est pas demain qu'on verra un Harvard ou un Cambridge à la française (et même un MIT), mais les sacrifices nécessaires ne semblent pas en valoir la chandelle d'après les principaux décideurs des Ecoles concernées. Quelques pistes sont cependant possibles dans l'immédiat: outre le regroupement des Ecoles en associations de style Paristech (et l'ajout éventuel du nom derrière celui des écoles, comme à Telecom, sur les diplômes et sur les articles des chercheurs), il faut développer l'offre de cours en anglais, notamment dans le cadre des Graduate Schools (car avec notre système prépa-Grandes Ecoles, rendre attractif le niveau "bachelor" en France me paraît impossible pour le moment), et tenter d'atténuer les bizarreries de notre système éducatif (combien de temps le statut militaire va-t-il perdure à l'X?).

Et bien sûr, il faut de l'argent, beaucoup d'argent, pour améliorer les moyens d'enseignement et de recherche, proposer des bourses pour attirer les meilleurs étrangers et venir en aide aux élèves qui n'ont pas les moyens, et pour cela, les dons des anciens ne suffisent pas (on n'est pas à Princeton!), il faut chercher des partenariats avec les entreprises privées, et (attention sujet tabou), songer peut-être à revaloriser les frais de scolarite ( à la fac et dans les écoles), avec bien sûr des bourses en cas de besoin. Le seul établissement qui s'inscrit dans le moule américain qui a tant de succès sur le plan de l'enseignement supérieur dans le monde, c'est peut-être Sciences-Po, qui a adopté certaines de ces mesures, et n'oublions pas nos business schools, chères mais vu leur réputation en Europe, c'est payant (ah ah), cf le classement européen des Business Schools du Financial Times avec HEC en tête.

Ecole Polytechnique


Je vais vous parler un peu de mes études, puisque souvent, certains de mes amis peu familiers avec le systèmes des Grandes Ecoles me demandent de plus amples renseignements. Je suis actuellement en troisième année à l'Ecole Polytechnique (http://www.polytechnique.fr/ / http://www.polytechnique.edu/) , à Palaiseau, près de Paris (enfin près tu parles, de Châtelet à ma chambre en porte à porte c'est plutôt proche d'une heure en RER, notamment à cause d'un sympathique chemin forestier de 300 marches permettant de se rendre de la gare Lozère au campus, donc en voiture c'est mieux, quand ça roule bien du moins, on met alors moins de 20 minutes depuis Porte d'Italie ou Porte d'Orléans).

Enfin bref, l'Ecole Polytechnique, l'X de son surnom, si ça vous voulez creusez un peu, allez sur wikipedia comme tout le monde ( http://fr.wikipedia.org/wiki/École_polytechnique_(France) ).

J'y suis rentré après une classe préparatoire scientifique (2 ou 3 ans, 3 quand on se loupe un peu aux concours la première fois comme moi). J'étais en filière PC (physique-chimie, mais pas mal de maths quand-même). 400 élèves français sont admis chaque année, et 100 étrangers (majoritairement chinois, vietnamiens, marocains, tunisiens, brésiliens, roumains...).



Pour être admis, pour intégrer comme on dit, pas de secret, un concours pas facile (du genre 1 place pour 10 candidats), donc pas mal de boulot, de bon sens... être malin et avoir un peu de chance sans doute. Des écrits en mai, les résultats en juin, des oraux jusqu'en juillet, une visite médicale (eh oui!), les résultats finaux (je vous raconte pas la pression), et si on réussit, en général pas trop de questions dans le choix de l'école. En effet, les gens qui refusent l'X chaque année, il y en a 30 ou 40 seulement, et le plus souvent, ce sont des étudiants qui se destinent à la recherche et choisissent donc une Ecole Normale Supérieure (Ulm le plus souvent), ce qui est très louable. Mais je ferai sûrement à l'avenir un billet sur le choix des écoles en prépa, sachant qu'on doit souvent se décider rapidement et sur des critères faussés.

Cursus

Donc, l'X, youpi, la rentrée fin août, et pour certains la douche froide, car les X ont le statut militaire, d'où des avantages (la solde, des réductions avec la SNCF, un joli uniforme...) mais des inconvénients (notamment, 8 mois de service militaire la première année, même si c'est un très bon souvenir pour de nombreux élèves).

Une semaine d'apprentissage sur le campus des rudiments de la vie militaire, puis direction Barcelonnette, dans les Alpes, pour 3 semaines de formation militaire, de randonnées, de tir, de conférences un peu pénibles. Puis l'on choisit (ou on tente de choisir) son domaine de prédilection: armée de terre, de l'air, marine, gendarmerie, stage civil pour les planqués/gens normaux (selon le point de vue), voire commandos ou pompiers pour certains.

Pour votre serviteur, ce fut la police nationale, donc un peu planqué mais pas trop, avec des moments intéressants, et d'autres très chiants, mais avec l'avantage de ne pas me retrouver perdu dans une base au milieu du Tarn (et j'adore le Tarn, hein, mais pas 6 mois). Bien sûr, partir faire le tour du monde avec la marine, c'est tentant, mais s'il y a trop de demande, on sait jamais sur quoi on va tomber.

Après ces quelques mois assez uniques, mais qui représentent tout de même dans l'immédiat une perte de temps par rapport à nos amis centraliens par exemple, qui pourront par exemple profiter de l'avance qu'ils ont sur nous pour faire une année de césure en entreprise par exemple (mais bon, cette formation humaine et militaire comme ils disent, c'est parfois utile pour pipoter sur le leadership etc quand on postule pour des universités/entreprises anglo-saxonnes), retour sur le campus, pour un tronc commun de mise à niveau.

De courtes vacances, puis arrive une deuxième année assez longue, de fin août à mi-juillet: des cours scientifiques au choix mais pas tant que ça, des "humanités", des langues, des projets, des conférences, des soutenances, des cérémonies, du sport (golf pour moi) mais aussi évidemment des fêtes, soirées, bref une vie de jeune quand même. Et bien sûr, le 14 juillet, défilé sur les Champs-Elysées pour ceux qui souhaitent. Dans le même genre (évènement de prestige parfois un peu surranné mais qui fait plaisir quand même), le Bal de l'X à l'opéra Garnier ( http://www.baldelx.com/ ).

Donc, certes, en école d'ingé, on glande un peu avant de mettre un ptit coup de colier quelques jours avant les examens, MAIS: si on veut partir à l'étranger dans la suite de sa scolarité, il faudra donner toutes ses notes, et des résultats médiocres de pardonnent pas; et si à l'X on est intéressé par les Corps de l'Etat, (Mines, Ponts, Telecom...), les résultats de deuxième année sont les seuls qui importent (sans oublier la note de gueule donnée par les encadrants militaires, ah oui ça j'en ai pas parlé, mais on est un peu "materné" à l'X, par un chef de section sportive et un capitaine de compagnie, et plein d'obligations militaires un peu pénibles qui rendent la scolarité parfois un peu lourde). Mais là encore, j'y reviendra dans une prochain billet.

Stage ouvrier pendant l'été, classique dans les écoles d'ingé, mais là encore, après 4 ou 5 ans après le bac, on commence vraiment à avoir envie de travailler pour de vrai.

Troisième année, on commence enfin à se spécialiser, en choisissant un parcours d'approfondissement, mais on commence surtout à avoir la tête orientée vers notre futur: trouver un stage lors d' X-forum ou grâce à l'annuaire des anciens, faire ses dossiers pour la quatrième année (ça c'est long et fastidieux et j'en reparlerai plus tard) ...

Et dès avril prochain, l'X c'est fini, avec un stage de recherche (ou pas) de 3 à 5 mois, mais l'obligation pour avoir son diplôme de continuer ses études au moins 1 an et demi dont un stage: Corps de l'Etat (15-20% des étudiants), doctorat-PhD (10-15%), double diplôme dans une école d'ingénieurs partenaire comme les Mines, les Ponts, l'ENSAE, Supélec... (au total une quinzaine d'écoles, je dirais 25-30% des étudiants), master dans une université française (souvent en collaboration avec l'X, comme le fameux master El Karoui, 10-15% des élèves), ou master à l'étranger (25% des étudiants, dont les deux tiers aux USA).

Débouchés

Le salaire moyen des X qui débutent dans le monde du travail dépend assez largement du domaine, du lieu du poste etc, mais l'ordre de grandeur est de 35 à 45 k€ par an, brut, hors primes, sachant que la recherche paye moins, l'industrie dans le bas de la fourchette, le conseil et la banque dans le haut. A l'étranger, ce montant peut être une fois et demi supérieur, mais c'est aussi à rapporter au coût de la vie à Londres ou New York.

Les X qui ne poursuivent pas leurs études dans le cadre d'un doctorat travaillent au début de leur carrière pour moitié dans l'industrie (souvent en tant qu'ingénieur R&D avant d'évoluer assez vite vers des postes de management), à 30% dans les serives (audit-conseil 10%, finance 20%, la plupart en finance quantitative), et 20% dans l'administration (souvent dans le cadre d'un Corps).


à suivre....

Séries TV


Un petit post sur les séries TV américaines (TV shows) que j'apprécie.

How I met your mother

Une série comique à la Friends, que j'adore. Dans le futur, Ted raconte à ses enfants comment il a rencontré leur mère... ou plutôt, il raconte sa vie, car l'identité de celle-ci reste pour le moment un mystère. Bref, franche rigolade, avec Marshall, Lily, Robin et surtout Barney. Ah, Barney, le séducteur macho mysogine cynique égocentrique insupportable mais tellement bon!

Heroes

Vous l'avez sûrement regardé cet été sur TF1, des gens normaux avec des pouvoirs extraordinaires tentent de sauver le monde... C'est parfois un peu long, mais tous ces héros avec des superpouvoirs, c'est un peu un fantasme de gosse, donc c'est assez jouissif.

Desperate Housewives

Eh non, ce n'est pas qu'une série de nanas, je suis aussi fan. Bree, Susan, leurs copines, leurs amis, leurs amants, le tout dans une délicieuse ambiance d'american dream décadent. Un petit chef-d'oeuvre.

Nip/Tuck

Sean, et Christian, chirurgiens esthétiques, à l'oeuvre dans cette série sexy/trash/gore, mais marrante, même si ça se transforme parfois (entre deux opérations) en soap. Mais bon, vu que c'est à peu près la seule série dont il reste des épisodes à diffuser, avec la grêve des scénaristes, on ne va pas se plaindre.

24

Jack Bauer is the best. C'est tout.

Les séries animées

Dans le temps, j'étais fan de Daria. Il y a aussi les Simpsons bien sûr, et quelques épisodes cultes de South Park (Imaginationland cette saison est assez énorme)

Prison Break, Lost

J'ai aimé dans le temps, mais je me suis lasssé et j'ai arrêté de regarder... pour le moment.

mardi 1 janvier 2008

Elections américaines


Décidément, je suis pas mal inspiré en ce moment. Parlons un peu d'un sujet qui me passionne: l'election présidentielle américaine de cette année, et plus particulièrement les primaires qui commencent après-demain dans l'Iowa. Bien spur, je suis le premier à douter de la réelle influence d'un homme ou d'une femme sur l'économie de tout un pays, mais mine de rien, "l'homme le plus puissant de monde" aura changé d'ici un an.

En gros, pour décider quels seront les candidats des deux principaux partis, des consultations sont organisées dans la plupart des états. Chose particulière cette année, la compétition est très ouverte, car ni le président ni le vice-président ne se présentent. Voyons un peu l'état des forces en présence. On pourra notamment remarquer que cela met en valeur l'extrême diversité des opinions à l'intérieur même de chaque camp.

Les Démocrates

On pourrait penser qu'avec l'impopularité de l'administration Bush, ces primaires serviront presque de désignation du futur président, mais il n'en est rien, car les démocrates ont souvent échoué à choisir un candidat assez centriste pour plaire au plus grand nombre (cf Mondale 84 ou Dukakis 88). Or, pour remporter les primaires, il faut également plaire à la base du parti, souvent plus radicale. D'où le traditionnel dilemne des primaires: choisir le candidat qui représente le plus les militants ou celui qui a le plus de chances de s'imposer?

Hillary Clinton

Grande favorite, l'ex first lady a selon les marchés de prédiction tels intrade.com (bien plus fiables que les sondages) 2 chances sur 3 de s'imposer. Campagne très centriste, avec l'aide de son mari toujours très populaire, Hillary a déjà l'élection de novembre prochain dans le viseur. Mais les conservateurs ne l'aiment pas, et ne l'aimeront pas quoi qu'il arrive, et elle prend le risque de démobiliser l'aile gauche du parti.

Barrack Obama

L'étoile montante du parti, coqueluche des média, bon orateur mais manquant d'expérience, notamment sur le plan de la politique étrangère, avec quelques boulettes durant la campagne. Ca sera un peu juste à mon sens pour cette année, sauf s'il parvient à s'imposer dans les premières primaires et à gagner le "momentum" en vue du super tuesday en février. Ah oui aussi, il est noir, tout le monde en parle, mais moi je m'en fous un peu.

John Edwards

Ancien candidat malheureux à la vice-présidence en 2004, populaire auprès des classes défavorisées et dans certains états du sud, mais en toute logique, ce sera difficile.

Bill Richardson, Christopher Dodd, Denis Kucinich...

... ne seront sûrement pas président en 2008. Mais leur influence dans certains états-clés donnera peut-être à l'un d'entre eux la vice-présidence (à moins que ce soit Evan Bayh, modéré, du Midwest, tout ce qu'il faut...)

Les républicains

Ni président, ni vice-président dans les starting-blocks, un bilan des 8 années passées mitigé (donc aucun candidat ne se réclame de l'administration Bush, mais personne n'ose la critiquer de pasr son poids encore important), aucun favori réel, aucun candidat particulièrement brillant, charismatique et rassembleur, bref: quel suspense!

Rudolph Giuliani

L'ex-maire de New York jouit de l'image rassurante qu'il a obtenu après les attentats du 11 septembre. Il est assez centriste (et honnêtement pas si éloigné que ça d'Hillary Clinton par exemple), mais sans doute trop "libéral" sur les questions de moeurs pour l'électorat républicain traditionnel. Il est légèrement favori, mais ce sera très serré, notamment parce qu'il a très peu de chance de s'imposer dans les premières primaires (on l'attend plutôt dans les "gros" états comme la Californie ou la Floride), et qu'il est rare de gagner après quelques grosses tôles début janvier.

Mitt Romney

Mitt est sérieux, conservateur, compétent, bref, le candidat idéal pour les WASPs qui sont les électeurs traditionnels du Grand Old Party, MAIS: il est mormon. Et pour un électorat majoritairement protestant, ce "détail" risque de lui coûter la gagne. Mais avec un bon départ dans les premiers caucus, il pourrait se retrouver en position de force.

Mike Huckabee

L'outsider qui monte... favori de l'electorat populaire, voire très populaire, Mike Huckabee a débarqué de nulle part, et a imposé des thèmes et des valeurs traditionnels chez les républicains. A voir notamment, un fabuleux clip avec Chuck Norris, sur youtube. Ni très fin, ni très habile, mais sympathique, Huckabee n'est pas favori, mais pourrait bien faire pression afin d'obtenir la vice-présidence en cas de victoire... pour lui aussi, le début des primaires sera capital.

John McCain

Le vététan, populaire, mais éternel perdant, avait débuté tel un météorite dans les sondages, avant de s'effondrer puis de remonter. Son passé de militaire le rend assez populaire, et il est capable d'attirer des personnalités telles Joseph Lieberman, ancien colistier d'Al Gore en 2000. Mais représente-t-il l'avenir des républicains?

Fred Thompson, Ron Paul, Newt Gingrich...

... ne seront pas non plus présidents, mais illustrent là encore l'incroyable diversité de ce parti. Thompson, l'acteur de cinéma, Paul, le libertaire (eh oui, un libertaire chez les républicains!)...

Et les autres

On ne peut rien exclure, certains évoquaient même jusqu'à il y a peu de temps des candidatures surprise de Condie Rice ou Al Gore, mais c'est peu probable. Pourra-t-on avoir un troisième homme qui influence le résultat du scrutin comme Ross Perrot en 1992? Rien n'est moins sûr. Peut-être Michael Bloomberg, maire de New York, ancien démocrate devenu républicain, qui songerait à une candidature en temps qu'indépendant.

Qui soutenir?

Réponse facile: on s'en fout, on ne vote pas... Plus sérieusement, si j'en crois les divers tests sur le net (voir sur facebook) qui permettent de voir quel candidat est le plus proche de ses idées, je serais, sur la scène politique américaine, un candidat centriste, plus libéral sur le plan des moeurs que les républicains, mais pas forcément proche des démocrates sur certains aspects économiques ou de politiques étrangère. Alors qu'en France, je suis plus libéral sur le plan économique que la majorité des hommes politiques, y compris à droite, mais également plus libéral sur le plan des moeurs... Finalement, je peine à me situer, vu qu'on me conseille de soutenir (selon le test) Rudy Giuliani, Chris Dodd, Bill Richardson, John McCain ou Hillary Clinton... J'espère un duel Giuliani-Clinton pour être sérieux, ou bien Romney-Obama pour voir l'affrontement de deux Amériques, ou encore Huckabee-Kucinich pour vraiment rigoler.

Qui va gagner?

Selon le Financial Times, Hillary. Selon les marchés de prédiction en ligne, Hillary aussi même si la probabilité est inférieure à une chance sur deux. Selon certains analystes, vu le faible niveau de la campagne, les candidats de 2012 (Jeb Bush, Condie, Schwarzi, Obama again?) .

Gâteau au chocolat

Je ne pensais pas que ce blog serait si hétéroclite, mais bon... aujourd'hui, donc, la recette du gâteau au chocolat. Bon, on ne s'enflamme pas, je ne suis pas un grand chef, il y a quelque temps encore, savoir faire cuire des pâtes correctement était déjà un petit exploit... comme le dit Sylvie Joly, "sur le paquet, y avait écrit pour débutants... pour moi faudrait plutôt pour conne".
Bref, les ingrédients: 3 oeufs, l'ingrédient secret et bien sûr une préparation de gâteau au chocolat Alsa (quoi, vous pensez que je vais moi-même faire tout avec farine etc?). L'ingrédient secret: deux yaourts Activia (bon en fait c'est surtout que je n'avais pas de crème liquide).

On mélange tout ça, on bat jusqu'à obtenir un liquide homogène, on verse dans un moule préalablement légèrement huilé et fariné, on ajoute un peu de sucre glace, et on cuit 40 minutes, 150°, chaleur tournante, et c'est carrément bon!

Gad Elmaleh: Papa est en haut


On commence donc avec un message à propos de Gad Elmaleh et de son nouveau spectacle, que je viens d'aller voir. Le titre: Papa est en haut, comme dans la berceuse: "fais dodo, colas mon ptit frère...".

Bilan: pas mal, on passe un bon moment, quelques franches rigolades, quelques blagues un peu faciles également ainsi que quelquues longueurs, mais Gad est un vrai showman, artiste complet, qui sait vraiment saisir les petits détails absurdes du quotidien.

Bien sûr, le public était acquis d'avance, bien sûr, on n'est pas surpris, mais bon, il est sympa, Gad! Petits détails à noter: une première partie gentille mais un peu fade de la chanteuse Pauline (joli timbre cependant), et l'apparition surprise à la fin d'Elie Semoun, qui était de passage ce soir-là.

D'un point de vue plus personnel, ce spectacle est un peu une revanche pour moi: il y a un an et demi, Gad était de passage à Polytechnique pour une représentation de son spectacle "l'Autre c'est moi", dans le cadre du Point Gamma, la fête étudiante de l'X, le plus grand évènement étudiant de France (ou plutôt l'un des 50 autoproclamés plus grands évènements étudiants de France...). Il avait notamment été suivi au cours de ce show pour un reportage d'Envoyé Spéciale diffusé il y a quelques temps. J'avais évidemment pris des places pour aller le voir, mais le bouche à oreille a été tel qu'après avoir fait 2h30 de queue, je me suis retrouvé refoulé à l'entrée de l'amphithéâtre Poincaré où le show avait lieu. (700 places, 6000 billets au total vendu pour le Point Gamma dont beaucoup motivés par Gad, cherchez l'erreur). Quelle ironie, un amphi où je me rends pour des cours ou conférences toutes les semaines... Je m'en suis sacrément voulu pendant un moment, mais là, enfin ma revanche, j'ai vu Gad à l'Olympia!

Début d'une histoire...

... ou pas, puisqu'apparemment 83% des blogs créés (à la louche) deviennent inactifs au bout de quelques semaines.

Quelques mots pour me présenter, si d'aventure des lecteurs venaient à croiser ces lignes du regard. Blog d'un X, donc... Je suis actuellement étudiant en région parisienne, je suis né vers le milieu des années 80, et comme tous les jeunes de mon âge, j'aime le cinéma, la musique, les sorties entre amis etc... Et comme il faut bien vivre plus tard, et donc gagner un peu d'argent, je poursuis des études, à l'X, donc, c'est-à-dire l'Ecole Polytechnique pour ceux qui ne connaitraient pas. En gros une école d'ingénieurs, mais j'y reviendrai sûrement plus en détails au cours d'une note.

De quoi parlerai-je au cours de ces prochaines entrées? De tout, de rien, de ce que j'aime, de ce que j'aime moins, d'internet, de politique, de séries TV, de voyages, d'enseignement et d'éducation, entre autres.

Tout un programme donc, 2008 sera une année-blog ou ne sera pas...