dimanche 6 janvier 2008
Débat dans le New Hampshire
Sinon, sur le débat en lui-même, 1h30, pas mal de problèmes discutés, des réponses assez superficielles, et surtout des candidats avec quelques idées fixes. Paul pense que le problème est que la monnaie officielle des Etats-Unis devrait être strictement indexée sur l'or, et que le terrorisme est presque (bon je caricature) logique en tant que conséquence de la politique américaine. Sacrément osé. Dans ces conditions, l'inflation du pétrole notamment aurait été complètement absorbée. Huckabee a fait quelques vannes, mais un peu décevant. Un grand moment d'humour toutefois quand il propose 1 milliard de dollars à celui qui inventera une voiture qui consomme genre 1L au 100. (bon c'était en gallons donc vous m'excuserez)
Giuliani a dû parler 10 fois de Reagan, mais ça ne suffira pas ici. Thompson avait l'air d'avoir sommeil, il est mieux dans Law & Order. Romney était attaqué de toutes parts, c'était sur le fil du rasoir, c'est un peu mon interrogation du soir. McCain, très impressionnait par sa stature et son ton, mais un peu focalisé sur la sécurité nationale. Ah et l'indépendance énergétique semble devenir un sujet qui compte. On a même eu le droit à la France et les bienfaits de son énergie nucléaire (par Giuliani).
Tout de suite les démocrates...
samedi 5 janvier 2008
Cet homme n'est pas de gauche
- Obama est un ardent défenseur du libre-échange, comme il l'a répété à de nombreuses reprises, même si bien sûr, il faut tempérer ça de politiques sociales etc...
- Il veut s'inspirer de ce qui marche dans l'économie, et se baser sur des mesures incitatives plus qu'obligatoires. Par exemple, il souhaite que la couverture médicale universelle ne soit pas obligatoire mais conseillée, contrairement aux autres démocrates. C'est une vision assez libérale, au sens premier du terme.
- Il répète un peu partout, que pour s'en sortir, certes le travail social est important dans les quartiers difficiles, certes la discrimination positive est un atout, mais la valeur principale, c'est le travail (Ca vous rappelle quelqu'un?). Et ne venez pas lui parler des 35 heures, il faut qu'on essaie de restaurer notre crédibilité aux yeux du monde.
- Parlons politique étrangère; Obama est pour le retrait progressif des troupes d'Irak quand la situation sera stabilisée. Mais il n'exclut pas d'office l'option militaire contre l'Iran, et avait provoqué une polémique en disant que les Etats-Unis pourraient intervenir militairement directement au Pakistan pour pourchasser les terroristes.
- Il est en faveur de la peine de mort, même si son usage doit être raisonné.
- Il est pour l'union civile entre les homosexuels, même si le mot marriage est selon lui à réserver à l'union entre un homme et une femme.
- Il ne s'oppose pas à la possession d'armes par les Américains, sauf pour les armes semi-automatiques.
- Il est pour la construction d'une barrière le long de la frontière avec le Mexique, afin de freiner l'immigration illégale, même s'il pense qu'on ne peut pas renvoyer tous les immigrés clandestins dans leur pays, c'est irréalisable. Il faut donc leur proposer un parcours de citoyenneté en mettant à l'épreuve leur volonté de rester.
Les sources sont pour la plupart disponibles sur wikipedia. On est donc bien loin du socialiste lambda, et je dirais même que ses positions pourraient se situer dans les courants libéraux de la droite ou du centre-droit, alors que les républicains incarneraient plutôt une frange conservatrice de la droite.
Sinon, derniers sondages, ça commence à sentir mauvais pour Hillary dans le New Hampshire, ça s'annonce vraiment compliqué si elle perd tout jusqu'à la Floride. Chez les républicains, Romney gagne le Wyoming, mais on s'en fout complètement, vu la tollée qu'il risque de se prendre dans 3 jours. McCain tient la corde, mais attention aux surprises, après les débats de ce week-end.
vendredi 4 janvier 2008
Primaires US: résultats de l'Iowa
jeudi 3 janvier 2008
Etudier aux USA
- Un statement of purpose, c'est-à-dire en gros une lettre de motivation, mais selon un format assez inhabituel pour les français: il faut en gros parler de ce qu'on a accompli, de ce qui nous rend unique, de nos perspectives de carrières, en se la pétant un peu quand même, mais pas trop (c'est le style...). Il est à mon sens indispensable de se faire aider ou relire par un américain, prof de préférence, car écrire 1000 mots dans un anglais parfait, idiomatique et surtout intéressant n'est pas évident.
- Des lettres de recommanation, en anglais bien sûr. De préférence, il faut les demander à des profs réputés dans le domaine que l'on veut étudier, ou des tuteurs qui nous connaissent mieux et peuvent donc mieux cerner nos qualités. Une référence professionnelle peut être un plus
- Un bon score au TOEFL, le test standard en anglais, qu'il faut bosser un peu et passer plusieurs mois à l'avance pour pouvoir le repasser en cas de problème. En octobre, il faut parfois deux mois d'attente! Un score correct pour la plupart des programmes est 100/120 dans la version internet. Prix pas donné ( dans les 150 $)
- Un bon score au GRE, un test passé par tous les américains qui postulent en graduate school, et donc pas évident du tout. Là encore, ça se bosse pas mal et ça se passe bien en avance. 3 parties: une quantitative, assez facile pour les étudiants français en science, où il faut viser 800/800. Une verbale très compliquée, avec beaucoup de vocabulaire difficile. Mais on s'en fout un peu. Une analytique, en fait deux rédactions, et à part pour certains programmes, ce n'est pas non plus très important. Prix là non plus pas donné ( 150$ je crois)
- Parfois un score au test spécifique du GRE (subject test) dans la discipline à laquelle vous postulez, souvent pour un doctorat.
- Des transcripts, à savoir des relevés de notes officiels traduits en anglais, avec un GPA sur 4 points. Si votre fac/univ ne traduit pas/ne donne pas de GPA, ça peut poser problème, mais il y a moyen de s'arranger, il y a des équivalences (mais souvent en défaveur des français... en effet un GPA de 3.4 correspont à mon sens à un 12/20 à la fac). Il faut quand même un bon score pour les meilleurs programmes. Au-dessus de 3.5 vous êtes assez tranquilles, 3.0 est souvent un minimum, mais ce sont surtout les notes dans les matières du programme auquel vous postulez qui comptent.
- Remplir le dossier d'inscription en ligne, bien sûr, long, fastidieux, pénible et en plus payant (de 50 à 100 $).
Il peut y avoir d'autres pièces dans le dossier, comme un justificatif de ressources financières, un certificat de "proficency in english", un relevé des notes de l'année en cours (car tout compte fait, seules les notes jusqu'à l'année n-1 comptent).
Parfois, vous serez convoqué pour un entretien (le plus souvent téléphonique), c'est bon signe, mais faut pas se louper. Puis la réponse arrivera au cours de l'année n, en général de février à mai. Une fois la réponse connue (et positive espérons-le!), il y a plein d'autres démarches à faire (VISA, logement, prêt...), mais j'en reparlerai le cas échéant.
Pour postuler à des formations dans d'autres pays, c'est le même topo, en un peu moins compliqué toutefois, surtout si votre univ/école a des accords de double-diplôme.
Universités anglaises
Universités américaines
Quelques bonnes adresses
Bonne cuisine française
Les bouquinistes, situé quai des grands augustins, est l'annexe du chef Guy Savoy. Très bonne cuisine française, avec le midi un menu à l'excellent rapport qualité-prix. Pas mal de touristes, mais pour un dîner romantique, c'est très sympa.
Gaya, dans le 7ème arrondissement, est cette fois l'annexe de Pierre Gagnaire, un des meilleurs chefs du monde si l'on en croit les classements. Restaurant de poisson très bon, un peu design, très cosmopolite, même si la carte est un peu compliqué. L'étoile au Michelin est méritée.
Maison Prunier, dans le 8ème (ou le 16ème peut-être?), une institution, des produits très bien choisis (quel coeur de saumon fumé!), bein évidemment pas donné, mais j'y ai peut-être mangé la meilleure sole de toute ma vie. A faire au moins une fois.
Sensing, à nouveau l'annexe d'un grand chef, c'est la mode! Design, chic, sympa, bon et cher: à vous de voir ce qui prime le plus pour vous, mais donc dans l'ensemble pas mal du tout.
Senderens, sur la place de la madeleine, le nouveau nom du restaurant Lucas Carton, très couru, très cher, deux étoiles et... un peu décevant. Pas mauvais dans l'ensemble, hein, mais le cabillaud n'était pas bien cuit. Et vu le prix, je ne sais pas s'il aura droit à une seconde chance pour le moment.
Bistrots, Brasseries, Cafés
Boffinger, une institution près de la Bastille, LA brasserie type, avec beaucoupde produits de la mer, une ambiance typiquement parisienne, et c'est bon, donc bref, sympa.
Le Bistrot du Dôme, là encore, si vous aimez le poisson, c'est très bien (même si le poisson, c'est pas gratuit)
Marius, dans le 16ème, beaucoup de bruit, de fumée (du moins jusqu'à il y a quelques jours), mais dans l'assiette, ça assure!
Vins et Marées, près de Montparnasse, du poisson, du bon, et des desserts pour les gourmands
Le petit Marguery, à mon sens une des meilleurs tables du 13ème, avec leur rascasse à la tapenade à tomber par terre, et leur soufflé au grand marnier.
Restaurants d'hôtels
Park-Hyatt Vendôme, chic, cher, joli cadre, bientôt étoilé, sympa, quoi, mais je répète, cher.
Hotel Ambassador, rien à dire, bon tout simplement.
Murano, pas loin de République, j'aurais dû le mettre dans la catégorie suivante! joli, très joli, design, chic, tendance, tout ce que vous voulez, mais n'y allez pas forcément pour l'assiette (même si c'est pas dégueu quand même)
Restaurants tendance
Le Music-Hall, près des Champs, avec le décor, vous en aurez plein la vue! "Nouvelle" cuisine, c'est-à-dire saveurs mélangées, souvent réussi, mais pas vraiment copieux. Mais sympa pour une soirée entre amis.
Toi Restaurant, dans le même genre que le précédent, design, branché, et pas mauvais du tout.
Spicy Restaurant, toujours près des Champs, cuisine plus classique mais assez agréable, même si ce n'est pas non plus renversant.
Barlotti, pas trop loin d'Opéra, n'a d'italien que le nom, mais quelle salle! A voir, et éventuellement, à goûter.
Café Armani, là encore, c'est plus pour le look que le goût, mais certains plats sont très convenables.
Kong, près du Pont Neuf, quelle vue, au détriment de l'assiette peut-être, mais ça en jette, c'est sûr.
Les Costes, il y en a tellement, mais la carte est toujours la même, au moins on sait ce que l'on va manger. Sain mais pas renversant.
Historique
Café Marly, au Louvre, joli cadre, bon c'est un Costes, mais c'est pas trop mal.
Procope, près d'Odéon, un peu kitsch c'est sûr, mais bon, c'est un lieu chargé d'histoire.
Casual
Watt, typiquement le resto à faire entre potes, dans le quartier latin.
Les éditeurs, en un mot: sympa.
Curieux Spaghetti Bar, pas si curieux, pas très fin, mais sympathique
Italien
Amici Miei, petit, rustique, pas de réservation, mais quelle pâte à pizza!
Da Mimmo, là j'y vais pour leurs antipasti et leurs pâtes variées (aux petits pois, aux lentilles!)
Pizza César, une pizzeria de quartier mais au feu de bois, ça égaye un peu le boulevard Saint-Marcel.
Exotique
La Boca Chica, sympa pour l'ambiance latino et les tapas
Blue Elephant, thaïlandais, j'ai pas trop aimé (pourtant j'avais beaucoup apprécié les épices quand je suis parti à Bangkok), mais bon, je n'ai sans doute pas eu de chance, par contre, décor fa-bu-leux!
Darjeeling, vous allez aimer l'indien...
Yun Pana, ... et le chinois
Sushi West... bon OK désolé ça n'a rien de vraiment exotique, les sushi c'est d'un banal... mais on est toujours content d'avoir ses makis et california rolls livrés à la maison.