Ce blog ne traite pas que de sujets liés au monde aéronautique, mais il est vrai qu'en ce moment, on s'en rapproche. Je l'ai déjà dit, aux Etats-Unis, le transport aérien est très fréquemment utilisé, très concurrentiel, ce qui amène en général des prix assez bas sur les vols intérieurs (disons qu'il est possible depuis New York de se rendre à peu près partout aux USA pour 200$, même si ça dépend un peu des périodes), et même sur le plan international (Rio en vol direct à 500$, c'est possible, Londres et l'Europe à peine plus, et l'Asie, bien que très lointaine, est souvent accessible pour moins de 700 ou 800 $, soit moins que depuis l'Europe!).
Evidemment, le prix étant privilégié, le service à bord (repas etc) peut laisser à désirer et tout est payant (bagages enregistrés, films, écouteurs...) mais la sécurité reste bonne. Autre exemple de l'inventivité de certaines compagnies: la promotion de Jet Blue qui en septembre propose de voler un nombre illimité de fois en Amérique du Nord, centrale et aux Caraïbes pour 599$. Ces billets sont bien sûr parties comme des petits pains.
Et dans tout ça, il y a le Canada. Montréal, c'est à peine plus d'une heure de vol, Toronto idem. Et pourtant les prix sont délirants, il n'y a rien à moins de 500 $ pour le Québec par exemple. Explications des compagnies: le marché est petit (mouais, Montréal est quand même dans le top 15 des destinations internationales depuis NY et Toronto dans le top 10), il y a la concurrence de la voiture (pourquoi pas), les taxes d'aéroport sont très élevées au Canada (c'est vrai).
L'astuce: prendre un vol pas cher pour les villes Américains proches de la frontière et la traverser ensuite: Buffalo pour Toronto, Plattsburgh ou Burlington (très buccolique) pour Montréal. C'est ce que je m'apprêtais à faire ce soir lorsqu'un orage violent a causé l'annulation de nombreux vols dans le nord-ouest. Après une heure trente de négociations avec un service clients à l'efficacité douteuse (qui ne me proposait rien vu qu'apparemment tous les vols étaient complets le lendemain, et qui n'était pas obligé de me dédommager en vertu de la législation américaine), j'ai pu parler avec un manager et obtenir enfin un vol le lendemain... directement pour Montréal. Sans ajout de prix (encore heureux, j'ai perdu une nuit tout de même), mais finalement, quand on fait le bilan, à un prix défiant toute concurrence...
NB: en plus j'ai pu assister à un coucher de soleil somptueux sur New York: l'orage au loin, les nuages noirs, la pluie, mais aussi le couleur et une lueur rose-orange irréelle, ça valait le coup d'oeil.
NB2: Je commençais à penser que New York est une prison dorée; la semaine dernière, une autre péripétie avait ruiné mon week-end à Long Island (ou Fire Island pour être plus précis): le surbooking en agence de location de voiture. Nouveau pour moi, mais très désagréable. J'en ai tout de même profité pour aller explorer les plages de NY (Brighton et Coney Island), c'est pas si mal (grand et la mer est baignable), mais ce n'est pas très joli (quand je compare aux autres grandes villes sur la mer comme Barcelone) et c'est surpeuplé.
samedi 22 août 2009
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